La cheffe des démocrates au Congrès américain Nancy Pelosi a annoncé vendredi avoir demandé à un général à la retraite de mener un audit sur la sécurité du Capitole, après l’assaut «dévastateur» de manifestants pro-Trump le 6 janvier.
«Pour protéger notre démocratie, nous devons désormais soumettre la sécurité du Capitole américain à un examen scrupuleux», a déclaré la présidente de la Chambre des représentants en conférence de presse.
Le général à la retraite Russel Honoré, responsable des opérations militaires lors de l’ouragan Katrina en 2005, sera chargé de cet «audit immédiat».
Membres du congrès «traumatisés»
Les violences perpétrées contre le Capitole après une discours de Donald Trump et lors de la certification officielle de la victoire de Joe Biden à la présidentielle ont fait cinq morts. Les parlementaires ont dû être évacués ou se terrer dans l’hémicycle de la Chambre, tandis que des partisans du président sortant se livraient à des violences et saccages.
«La semaine dernière, nous avons subi un assaut contre le Capitole qui a mis en danger les vies et traumatisé les membres du Congrès, et les employés», a déploré Nancy Pelosi.
Des commissions parlementaires et, probablement, indépendantes vont enquêter, «mais en attendant, je suis reconnaissante que le général Honoré ait accepté de répondre à nos inquiétudes urgentes concernant la sécurité», a-t-elle précisé.
La Chambre a mis en accusation mercredi Donald Trump pour «incitation à l’insurrection» après ces événements. Déjà mis en accusation en décembre 2019 dans l’affaire ukrainienne, le magnat de l’immobilier est ainsi devenu le premier président américain de l’histoire à tomber deux fois sous le coup d’un «impeachment». Son procès en destitution doit désormais se dérouler au Sénat.
«Urgence du sujet»
Nancy Pelosi a refusé d’indiquer vendredi quand elle comptait transmettre l’acte d’accusation à la chambre haute, condition nécessaire pour ouvrir le procès.
«Il y a une semaine, le 6 janvier, un acte d’insurrection a été perpétré contre le Capitole, encouragé par le président des Etats-Unis. Une semaine plus tard, ce président a été mis en accusation», signe de «l’urgence de ce sujet» a-t-elle souligné.
Les «procureurs» de la Chambre «travaillent maintenant en prévision du procès et vous serez les premiers à savoir lorsque nous annoncerons que nous nous y allons», a-t-elle déclaré aux journalistes.
Le procès ne débutera pas avant le 20 janvier, date d’investiture de Joe Biden. Peu après, les démocrates s’empareront de la majorité au Sénat une fois que deux nouveaux démocrates auront prêté serment. Leurs victoires doivent être certifiées en Géorgie d’ici le 22 janvier. (AFP)
«Pour protéger notre démocratie, nous devons désormais soumettre la sécurité du Capitole américain à un examen scrupuleux», a déclaré la présidente de la Chambre des représentants en conférence de presse.
Le général à la retraite Russel Honoré, responsable des opérations militaires lors de l’ouragan Katrina en 2005, sera chargé de cet «audit immédiat».
Membres du congrès «traumatisés»
Les violences perpétrées contre le Capitole après une discours de Donald Trump et lors de la certification officielle de la victoire de Joe Biden à la présidentielle ont fait cinq morts. Les parlementaires ont dû être évacués ou se terrer dans l’hémicycle de la Chambre, tandis que des partisans du président sortant se livraient à des violences et saccages.
«La semaine dernière, nous avons subi un assaut contre le Capitole qui a mis en danger les vies et traumatisé les membres du Congrès, et les employés», a déploré Nancy Pelosi.
Des commissions parlementaires et, probablement, indépendantes vont enquêter, «mais en attendant, je suis reconnaissante que le général Honoré ait accepté de répondre à nos inquiétudes urgentes concernant la sécurité», a-t-elle précisé.
La Chambre a mis en accusation mercredi Donald Trump pour «incitation à l’insurrection» après ces événements. Déjà mis en accusation en décembre 2019 dans l’affaire ukrainienne, le magnat de l’immobilier est ainsi devenu le premier président américain de l’histoire à tomber deux fois sous le coup d’un «impeachment». Son procès en destitution doit désormais se dérouler au Sénat.
«Urgence du sujet»
Nancy Pelosi a refusé d’indiquer vendredi quand elle comptait transmettre l’acte d’accusation à la chambre haute, condition nécessaire pour ouvrir le procès.
«Il y a une semaine, le 6 janvier, un acte d’insurrection a été perpétré contre le Capitole, encouragé par le président des Etats-Unis. Une semaine plus tard, ce président a été mis en accusation», signe de «l’urgence de ce sujet» a-t-elle souligné.
Les «procureurs» de la Chambre «travaillent maintenant en prévision du procès et vous serez les premiers à savoir lorsque nous annoncerons que nous nous y allons», a-t-elle déclaré aux journalistes.
Le procès ne débutera pas avant le 20 janvier, date d’investiture de Joe Biden. Peu après, les démocrates s’empareront de la majorité au Sénat une fois que deux nouveaux démocrates auront prêté serment. Leurs victoires doivent être certifiées en Géorgie d’ici le 22 janvier. (AFP)
Source : https://www.impact.sn/Washington-Un-general-a-la-r...