"Nous ne pouvons simplement pas faire comme si ces propos n'avaient jamais été prononcés ou ne soulevaient pas des questions sur l'engagement du Premier ministre à atteindre la paix à travers des négociations directes", a déclaré Denis McDonough, secrétaire général de la Maison Blanche, évoquant les déclarations "troublantes" de M. Netanyahu.
"Les Etats-Unis ne cesseront jamais de travailler en faveur d'une solution à deux Etats", a-t-il poursuivi, jugeant, lors d'un discours à Washington devant l'organisation J Street, qu'il fallait "mettre fin à une occupation qui a duré près de 50 ans".
Après la large victoire de son parti à l'issue des élections du 17 mars, M. Netanyahu a changé de discours, assurant, dans de nombreuses interviews accordées à des médias américains, qu'il n'était en réalité pas opposé à l'idée d'un Etat palestinien coexistant avec Israël. Mais cette volte-face n'a pas convaincu la Maison Blanche qui a annoncé son intention de réévaluer sa position vis-à-vis d'Israël à l'Onu, où les Etats-Unis lui apportent traditionnellement un soutien indéfectible.
Dénonçant avec force les "propos contradictoires" de M. Netanyahu, M. McDonough, qui travaille aux côtés de M. Obama depuis plus de dix ans, a souligné que les Palestiniens devaient "avoir le droit de vivre dans un Etat souverain et de se gouverner eux-mêmes". "Les enfants palestiniens méritent le même droit d'être libres sur leurs terres que les enfants israéliens sur les leurs", a-t-il poursuivi, appelant le prochain gouvernement israélien à démontrer, avec des actes et pas seulement des mots, un "engagement sincère" envers une solution à deux Etats.
Le secrétaire général de la Maison Blanche n'a fait aucune allusion aux excuses publiques présentées lundi par M. Netanyahu pour avoir dénoncé le "danger" de la mobilisation massive des Arabes israéliens lors des élections législatives. Le jour même du vote, ce dernier avait posté une vidéo alarmiste sur sa page Facebook. "Le pouvoir de la droite est en danger. Les électeurs arabes se rendent en masse vers les bureaux de vote", y disait-il.
Le président américain Barack Obama a vivement critiqué ces propos, soulignant que la démocratie reposait "sur le principe d'un traitement équitable et juste pour chacun".
7sur7.be
"Les Etats-Unis ne cesseront jamais de travailler en faveur d'une solution à deux Etats", a-t-il poursuivi, jugeant, lors d'un discours à Washington devant l'organisation J Street, qu'il fallait "mettre fin à une occupation qui a duré près de 50 ans".
Après la large victoire de son parti à l'issue des élections du 17 mars, M. Netanyahu a changé de discours, assurant, dans de nombreuses interviews accordées à des médias américains, qu'il n'était en réalité pas opposé à l'idée d'un Etat palestinien coexistant avec Israël. Mais cette volte-face n'a pas convaincu la Maison Blanche qui a annoncé son intention de réévaluer sa position vis-à-vis d'Israël à l'Onu, où les Etats-Unis lui apportent traditionnellement un soutien indéfectible.
Dénonçant avec force les "propos contradictoires" de M. Netanyahu, M. McDonough, qui travaille aux côtés de M. Obama depuis plus de dix ans, a souligné que les Palestiniens devaient "avoir le droit de vivre dans un Etat souverain et de se gouverner eux-mêmes". "Les enfants palestiniens méritent le même droit d'être libres sur leurs terres que les enfants israéliens sur les leurs", a-t-il poursuivi, appelant le prochain gouvernement israélien à démontrer, avec des actes et pas seulement des mots, un "engagement sincère" envers une solution à deux Etats.
Le secrétaire général de la Maison Blanche n'a fait aucune allusion aux excuses publiques présentées lundi par M. Netanyahu pour avoir dénoncé le "danger" de la mobilisation massive des Arabes israéliens lors des élections législatives. Le jour même du vote, ce dernier avait posté une vidéo alarmiste sur sa page Facebook. "Le pouvoir de la droite est en danger. Les électeurs arabes se rendent en masse vers les bureaux de vote", y disait-il.
Le président américain Barack Obama a vivement critiqué ces propos, soulignant que la démocratie reposait "sur le principe d'un traitement équitable et juste pour chacun".
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