Que ce soit WhatsApp, Facebook, Twitter ou Snapchat, entre autres, l’arrivée massive des réseaux a complètement renversé la hiérarchie au sein de la toile. Au-delà de bouleverser les habitudes de fonctionnement privé et professionnel, ces nouveaux instruments à la disposition du citoyen ont fait passer les internautes du statut de simples utilisateurs à des producteurs et éditeurs d’informations.
Dans cette nouvelle configuration caractéristique du Web 2.0, les médias classiques (presse écrite, radio et télévision) sont obligés de faire face à ce nouveau paradigme du journalisme citoyen. Les réseaux sociaux sont devenus le premier véhicule d’information.
Ce faisant, a rappelé le journaliste Adama Sow, qui s’exprimait, hier, dans le cadre de la tenue de Intercomm 2017, la fonction d’informer qui était exclusivement dévolue au journaliste a été fortement remise en cause par ces nouveaux médias. S’exprimant sur le thème du premier panel : « Du Web aux réseaux sociaux », il a informé qu’aujourd’hui, « tous les citoyens détenteurs de connexion à Internet » peuvent jouer ce rôle qui était jadis réservé aux hommes des médias. Face à cette situation, Adama Sow a estimé que les professionnels doivent investir le champ du journalisme d’investigation et de décryptage.
Ce changement au niveau du mode de consommation des informations avec l’envol des « Fake news » pose, selon le consulteur et formateur en nouveaux médias, Mountaga Cissé, un véritable problème par rapport à la vérification des faits. « On doit faire attention. Il y a problème si on arrive à un stade où on ne croit plus à la presse », a-t-il déclaré, fustigeant l’absence de suivi de l’information pour permettre aux citoyens d’éviter certains pièges.
M. Cissé n’a pas été aussi tendre avec certains sites d’information passant à côté des bonnes pratiques en journalisme. C’est pourquoi d’ailleurs, il a informé qu’un projet de labellisation de la presse en ligne est en train d’être mené par l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel) du Sénégal. Cela, pour pousser les acteurs à un travail et un contenu de qualité.
Dans le même ordre d’idées, le journalist-blogger, consultant et formateur web 2.0, Basile Niane, a déploré l’existence de 300 sites au Sénégal qui offrent le même contenu. Pour pallier les effets négatifs des réseaux sociaux, il a insisté sur la nécessité de changer la donne.
Ce panel s’inscrit dans le cadre du programme des activités de Intercomm 2017 qui célèbre, cette année, les 25 ans d’Internet au Sénégal. L’évènement est aussi une occasion de réfléchir à travers une session live sur le thème : « Média-culture et société ». L’objectif est de s’interroger, entre autres, sur « l’impact d’Internet par rapport aux médias classiques » et sur la société.
Le Soleil
Dans cette nouvelle configuration caractéristique du Web 2.0, les médias classiques (presse écrite, radio et télévision) sont obligés de faire face à ce nouveau paradigme du journalisme citoyen. Les réseaux sociaux sont devenus le premier véhicule d’information.
Ce faisant, a rappelé le journaliste Adama Sow, qui s’exprimait, hier, dans le cadre de la tenue de Intercomm 2017, la fonction d’informer qui était exclusivement dévolue au journaliste a été fortement remise en cause par ces nouveaux médias. S’exprimant sur le thème du premier panel : « Du Web aux réseaux sociaux », il a informé qu’aujourd’hui, « tous les citoyens détenteurs de connexion à Internet » peuvent jouer ce rôle qui était jadis réservé aux hommes des médias. Face à cette situation, Adama Sow a estimé que les professionnels doivent investir le champ du journalisme d’investigation et de décryptage.
Ce changement au niveau du mode de consommation des informations avec l’envol des « Fake news » pose, selon le consulteur et formateur en nouveaux médias, Mountaga Cissé, un véritable problème par rapport à la vérification des faits. « On doit faire attention. Il y a problème si on arrive à un stade où on ne croit plus à la presse », a-t-il déclaré, fustigeant l’absence de suivi de l’information pour permettre aux citoyens d’éviter certains pièges.
M. Cissé n’a pas été aussi tendre avec certains sites d’information passant à côté des bonnes pratiques en journalisme. C’est pourquoi d’ailleurs, il a informé qu’un projet de labellisation de la presse en ligne est en train d’être mené par l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel) du Sénégal. Cela, pour pousser les acteurs à un travail et un contenu de qualité.
Dans le même ordre d’idées, le journalist-blogger, consultant et formateur web 2.0, Basile Niane, a déploré l’existence de 300 sites au Sénégal qui offrent le même contenu. Pour pallier les effets négatifs des réseaux sociaux, il a insisté sur la nécessité de changer la donne.
Ce panel s’inscrit dans le cadre du programme des activités de Intercomm 2017 qui célèbre, cette année, les 25 ans d’Internet au Sénégal. L’évènement est aussi une occasion de réfléchir à travers une session live sur le thème : « Média-culture et société ». L’objectif est de s’interroger, entre autres, sur « l’impact d’Internet par rapport aux médias classiques » et sur la société.
Le Soleil