Condamné en février par l'Espagne à ne plus exercer ses fonctions de juge, dans une affaire d'écoutes téléphoniques illégales, Baltasar Garzon se fait l'avocat des causes difficiles. Appelé récemment au secours par les Indiens Nasas de Colombie, il va également défendre WikiLeaks. Le site Internet l'a annoncé mardi dans un communiqué.
Le magistrat a d'ores et déjà rencontré le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, afin de définir une nouvelle stratégie de défense. Celle-ci vise à «défendre à la fois WikiLeaks et Julian Assange contre les abus de procédure existants et exposer les actions arbitraires, extrajudiciaires du système financier international» contre le site et son fondateur. Le magistrat espagnol va notamment s'employer à «montrer comment des procédures secrètes américaines contre Julian Assange et WikiLeaks ont compromis et contaminé d'autres procédures légales, dont la procédure d'extradition contre M. Assange».
Carrière foudroyée
Réfugié depuis le 19 juin à l'ambassade d'Équateur à Londres afin d'échapper à son extradition en Suède pour une affaire de viol présumé, Julian Assange, qui clame son innocence, a réclamé l'asile politique au pays latino-américain. Il redoute en effet d'être transféré dans un second temps aux États-Unis et d'y être condamné à la peine capitale pour espionnage, après la divulgation par son site de 250.000 télégrammes diplomatiques américains.
De son côté, Baltasar Garzon a été condamné en février à onze ans d'interdiction d'exercer après avoir ordonné des écoutes, en violation des droits de la défense, dans une enquête sur un réseau de corruption qui avait éclaboussé en 2009 la droite espagnole. Cette décision a foudroyé la carrière du magistrat, célèbre pour avoir fait arrêter l'ex-dictateur chilien Augusto Pinochet en 1998 à Londres et avoir traqué tout au long de sa carrière les atteintes aux droits de l'homme.
Par lefigaro.fr
Le magistrat a d'ores et déjà rencontré le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, afin de définir une nouvelle stratégie de défense. Celle-ci vise à «défendre à la fois WikiLeaks et Julian Assange contre les abus de procédure existants et exposer les actions arbitraires, extrajudiciaires du système financier international» contre le site et son fondateur. Le magistrat espagnol va notamment s'employer à «montrer comment des procédures secrètes américaines contre Julian Assange et WikiLeaks ont compromis et contaminé d'autres procédures légales, dont la procédure d'extradition contre M. Assange».
Carrière foudroyée
Réfugié depuis le 19 juin à l'ambassade d'Équateur à Londres afin d'échapper à son extradition en Suède pour une affaire de viol présumé, Julian Assange, qui clame son innocence, a réclamé l'asile politique au pays latino-américain. Il redoute en effet d'être transféré dans un second temps aux États-Unis et d'y être condamné à la peine capitale pour espionnage, après la divulgation par son site de 250.000 télégrammes diplomatiques américains.
De son côté, Baltasar Garzon a été condamné en février à onze ans d'interdiction d'exercer après avoir ordonné des écoutes, en violation des droits de la défense, dans une enquête sur un réseau de corruption qui avait éclaboussé en 2009 la droite espagnole. Cette décision a foudroyé la carrière du magistrat, célèbre pour avoir fait arrêter l'ex-dictateur chilien Augusto Pinochet en 1998 à Londres et avoir traqué tout au long de sa carrière les atteintes aux droits de l'homme.
Par lefigaro.fr