Les autorités américaines ont dévoilé lundi en milieu d'après-midi l'identité de l'auteur de la fusillade dans un temple sikh du Wisconsin. L'homme, qui a tué six personnes et gravement blessé six autres avant d'être abattu par la police, est un ancien membre de l'US Army spécialisé dans la guerre psychologique.
Wade Michael Page, 40 ans, était entré en 1992 dans l'armée américaine comme soldat de première classe et avait reçu plusieurs décorations pour bonne conduite. Ce militaire n'a jamais été envoyé en mission à l'étranger, et a opéré notamment à Fort Bliss, au Texas, et à Fort Bragg, en Caroline du Nord. En tant que spécialiste de la guerre psychologique, Wade Michael Page étudiait les différents moyens d'influencer des populations afin qu'elles soient en faveur des intérêts américains.
Le tireur avait été exclu de l'armée en 1998 pour «mauvaise conduite». D'après Reuters, l'homme aurait été ivre durant ses heures de service. En guise de sanction, il n'avait plus le droit de s'enrôler à nouveau dans l'US Army.
Leader d'un groupe de métal hardcore suprématiste
Lundi, le FBI a révélé que Wade Michael Page avait des liens avec les groupuscules racistes et extrémistes blancs. Selon l'association Southern Poverty Law, qui traque les auteurs de crimes racistes, le tireur était «un néonazi frustré» qu'elle surveillait depuis une dizaine d'années. L'homme aurait participé à de nombreux événements racistes à travers le pays.
Il avait monté un groupe de métal hardcore, End Apathy, en 2005. Sur la page MySpace du groupe, on peut lire que sa musique est «une triste analyse de notre société malade et des problèmes qui bloquent le véritable progrès». On voit également sur les photos du compte les membres du groupe jouer devant des drapeaux nazis ou confédérés. Wade Michael Page y porte également un tatouage combinant une croix celtique et le nombre 14, deux références dans les milieux d'extrême droite.
Dans une interview à un site spécialisé dans les groupes de musique traitant de la suprématie blanche, le tireur expliquait que ses chansons «évoquent des sujets variés comme la religion ou comment la valeur de la vie humaine s'est dépréciée tant nous sommes soumis à l'hypocrisie et à la tyrannie».«Mon inspiration provient de ma frustration. Nous avons le potentiel pour accomplir tant de choses en tant qu'individus, mais aussi en tant que société, mais nous n'en faisons rien», affirmait-il.
Le président américain Barack Obama a déclaré lundi qu'un «examen de conscience» était nécessaire sur la manière de réduire la violence dans le pays. Les Américains devraient prendre «du recul» s'il s'avérait que le tueur du Wisconsin était motivé par la haine raciale, a indiqué le président. La Maison Blanche ne compte pas pour autant prendre de nouvelles mesures pour le contrôle des armes. Wade Michael Page avait acheté son arme légalement.
Par lefigaro.fr
Wade Michael Page, 40 ans, était entré en 1992 dans l'armée américaine comme soldat de première classe et avait reçu plusieurs décorations pour bonne conduite. Ce militaire n'a jamais été envoyé en mission à l'étranger, et a opéré notamment à Fort Bliss, au Texas, et à Fort Bragg, en Caroline du Nord. En tant que spécialiste de la guerre psychologique, Wade Michael Page étudiait les différents moyens d'influencer des populations afin qu'elles soient en faveur des intérêts américains.
Le tireur avait été exclu de l'armée en 1998 pour «mauvaise conduite». D'après Reuters, l'homme aurait été ivre durant ses heures de service. En guise de sanction, il n'avait plus le droit de s'enrôler à nouveau dans l'US Army.
Leader d'un groupe de métal hardcore suprématiste
Lundi, le FBI a révélé que Wade Michael Page avait des liens avec les groupuscules racistes et extrémistes blancs. Selon l'association Southern Poverty Law, qui traque les auteurs de crimes racistes, le tireur était «un néonazi frustré» qu'elle surveillait depuis une dizaine d'années. L'homme aurait participé à de nombreux événements racistes à travers le pays.
Il avait monté un groupe de métal hardcore, End Apathy, en 2005. Sur la page MySpace du groupe, on peut lire que sa musique est «une triste analyse de notre société malade et des problèmes qui bloquent le véritable progrès». On voit également sur les photos du compte les membres du groupe jouer devant des drapeaux nazis ou confédérés. Wade Michael Page y porte également un tatouage combinant une croix celtique et le nombre 14, deux références dans les milieux d'extrême droite.
Dans une interview à un site spécialisé dans les groupes de musique traitant de la suprématie blanche, le tireur expliquait que ses chansons «évoquent des sujets variés comme la religion ou comment la valeur de la vie humaine s'est dépréciée tant nous sommes soumis à l'hypocrisie et à la tyrannie».«Mon inspiration provient de ma frustration. Nous avons le potentiel pour accomplir tant de choses en tant qu'individus, mais aussi en tant que société, mais nous n'en faisons rien», affirmait-il.
Le président américain Barack Obama a déclaré lundi qu'un «examen de conscience» était nécessaire sur la manière de réduire la violence dans le pays. Les Américains devraient prendre «du recul» s'il s'avérait que le tueur du Wisconsin était motivé par la haine raciale, a indiqué le président. La Maison Blanche ne compte pas pour autant prendre de nouvelles mesures pour le contrôle des armes. Wade Michael Page avait acheté son arme légalement.
Par lefigaro.fr