A l’époque, j’ai mené une réflexion et produit une série de propositions acceptées par la Lonase contenu dans un document intitulé : Dans un contexte culturel et religieux hostile aux maisons de jeux, aux produits de loterie et à l’argent des jeux de hasard et du PMU : Comment la lonase pourrait elle contribuer beaucoup plus efficacement à la réduction de la pauvreté au Sénégal ? Extraits.
Malgré une longue tradition du cheval et des courses hippiques qui datent de 1966 et pionnier aux jeux de PMU, le Sénégal se baigne dans un environnement culturel et religieux hostile aux maisons de jeux ,aux produits de loterie et à l’argent des jeux de hasard considéré comme étant du vent entre les mains du parieurs gagnant.
On dit que l’argent des jeux de hasard et du PMU est du vent. Si tu y gagnes achète-toi une maison sans quoi il devient du vent et se volatilise. On dit que l’argent des jeux de hasard et du PMU est indigne de consommation pour la religion. On dit que l’argent des jeux de hasard est de l’argent facilement gagné et que l’existence de cette possibilité de devenir millionnaire à travers le jeu n’encourage pas les populations au travail, pervertit les caractères, ouvre la voie à la paresse et au gout du gain facile.
Quand au parieur, il est assimilé à un pauvre à la recherche de la fortune par le biais du jeu qui l’appauvrit plus qu’il ne l’enrichit, prêt à tout dépenser même sa dépense quotidienne pour satisfaire sa passion de jeu.
On dit aussi que les rapports de gains à plusieurs millions de FCFA que l’on donne à la télé ne sont pas réels. Il s’agit d’un complot monté entre la Lonase et le parieur gagnant dont l’objectif est de pousser les populations à continuer de jouer. Dés fois, les montants sont tellement élevés que l’on a du mal à le croire. S’y ajoute, après avoir présenté l’heureux gagnant à la télé, c’est le silence total qui s’en suit. On ne sait pas ce qui lui est advenu. Quels sont les changements que la fortune gagnée a apportés chez lui et dans sa famille ?
En résumé, que fait la Lonase ? Elle fait des millionnaires chaque semaine. Elle les lâche dans la nature sans mesure d’accompagnement et sans se soucier de ce qu’ils seront devenus. Cela dure depuis 1966. Cela ne veut pas dire que cela impacte négativement sur le nombre de parieur chaque jour qui joue aux jeux de hasard et au PMU et le chiffre d’affaires de la Lonase. Le jeu entretien l’espoir d’un lendemain toujours meilleur. Cet espoir d’un lendemain meilleur, on en a tous besoin. Mais le parieur lui vit de ça à chaque instant de sa vie. Ce qu’elle fait sur ce plan peut être nettement amélioré en innovant, pas dans les produits de loterie seulement mais dans la façon de percevoir le statut d’une société nationale de loterie dans un pays en voie de développement comme le notre.
Sur le chemin de la fortune à travers les jeux de hasard et le PMU nous partons tous égaux. Blanc, Noir, Jaune .Chaque semaine ou chaque mois la Lonase distribue directement de colossale somme d’argent dans les différentes couches de la société par l’intermédiaire de l’un de ses produits de loterie ou par le truchement du jeu de PMU. Cette manne financière doit pouvoir contribuer à la réduction de la pauvreté au Sénégal mais pourvue qu’on change de vision, de perception que l’on a du statut d’une société nationale de loterie dans un pays pauvre.
Elle doit plus de se contenter de vendre des produits de loterie, distribuer de la fortune et garder les bénéfices. Le monde évolue je pense qu’on doit évoluer avec.
Bref ! En changeant de vision et communication la lonase pourrait contribuer substantiellement à la réduction de la pauvreté en mettant en œuvre une stratégie en quatre points complémentaires.
Premier point : mettre dans le marché, à coté du PMU, des produits de loterie qui contiennent des lots de millionnaires. Ce qui existe mais qui doit être renforcé davantage.
Deuxième point : mettre en place un programme d’information et de communication orienté vers les objectifs de réhabiliter l’image de la Lonase, de l’argent des jeux de hasard et du PMU. (Réf Programme de communication élaboré à cet effet)
Troisième point : mettre en place un service après vente chargé d’apporter conseils, assistance technique et expertise au parieur gagnant selon sa volonté librement exprimée. Si certains parieurs gagnants ont réussi à concrétiser leur rêve par la fortune qu’ils ont gagnée par contre d’autres ont lamentablement échoué sous l’emprise culturelle et religieuse mais surtout par manque de mesures d’accompagnement autrement dit par défaut de service après vente dans un monde de compétition devenu plus compliqué du fait des effets de la mondialisation pour homme ordinaire voire même averti.
Il faut noter que l’’effet de surprise et le manque de projet au moment du gain est un facteur très contributif de l’échec des millionnaires que la Lonase a crée à pouvoir se maintenir millionnaires. Par exemple quelqu’un qui n’a jamais tenu entre ses mains cinq cent mille franc cefa aura du mal à gérer une somme de dix millions gagnée à travers l’un des produits de loterie de la Lonase. Ainsi, faute de mesures d’accompagnement, il va dépenser son argent et revenir à la case de départ après avoir été millionnaire sous les yeux de ses voisins. Or, en revenant à sa situation antérieure, il donne raison à ceux qui pensent que l’argent des jeux de hasard et du PMU est du vent. Pourquoi ? Parce qu’il est revenu à sa case départ. A mon humble avis, l’avenir de l’argent ne dépend de l’endroit d’où il est tiré mais de la façon dont il géré.
Quatrième point : user des bénéfices tirés du commerce des produits de loterie et du PMU pour financer la formation et les projets de jeunes. (A l’époque le FNPJ n’avait pas été crée voire même l’ANEJ et le FONJIP)
Une société nationale de loterie est un levier important pour lutter contre la pauvreté. Le tout dépend de la façon de s’y prendre. Car, il y a aucune institution au monde qui distribue directement autant d’argent dans les différentes couches de la population sur un mode de distribution qui fait fi à la race, à l’ethnie ,à la couleur de la peau, au statut sociale du parieur.
La Lonase ne doit pas rester indifférente au sort du parieur gagnant. Elle doit obligatoire changer pour si peu qu’ elle a le souci de contribuer à la réduction de la pauvreté au Sénégal en mettant au centre de sa stratégie de développement et de ses préoccupations le parieur en termes de rapports et de prise en charge de ses ambitions de développement économique ,sociale et culturel.
Cette mue, pour la Lonase, est obligatoire ! God bless Sénégal !
Baba Gallé DIALLO Réalisateur / SNEIPS /
email : bbgd70@yahoo.fr
Malgré une longue tradition du cheval et des courses hippiques qui datent de 1966 et pionnier aux jeux de PMU, le Sénégal se baigne dans un environnement culturel et religieux hostile aux maisons de jeux ,aux produits de loterie et à l’argent des jeux de hasard considéré comme étant du vent entre les mains du parieurs gagnant.
On dit que l’argent des jeux de hasard et du PMU est du vent. Si tu y gagnes achète-toi une maison sans quoi il devient du vent et se volatilise. On dit que l’argent des jeux de hasard et du PMU est indigne de consommation pour la religion. On dit que l’argent des jeux de hasard est de l’argent facilement gagné et que l’existence de cette possibilité de devenir millionnaire à travers le jeu n’encourage pas les populations au travail, pervertit les caractères, ouvre la voie à la paresse et au gout du gain facile.
Quand au parieur, il est assimilé à un pauvre à la recherche de la fortune par le biais du jeu qui l’appauvrit plus qu’il ne l’enrichit, prêt à tout dépenser même sa dépense quotidienne pour satisfaire sa passion de jeu.
On dit aussi que les rapports de gains à plusieurs millions de FCFA que l’on donne à la télé ne sont pas réels. Il s’agit d’un complot monté entre la Lonase et le parieur gagnant dont l’objectif est de pousser les populations à continuer de jouer. Dés fois, les montants sont tellement élevés que l’on a du mal à le croire. S’y ajoute, après avoir présenté l’heureux gagnant à la télé, c’est le silence total qui s’en suit. On ne sait pas ce qui lui est advenu. Quels sont les changements que la fortune gagnée a apportés chez lui et dans sa famille ?
En résumé, que fait la Lonase ? Elle fait des millionnaires chaque semaine. Elle les lâche dans la nature sans mesure d’accompagnement et sans se soucier de ce qu’ils seront devenus. Cela dure depuis 1966. Cela ne veut pas dire que cela impacte négativement sur le nombre de parieur chaque jour qui joue aux jeux de hasard et au PMU et le chiffre d’affaires de la Lonase. Le jeu entretien l’espoir d’un lendemain toujours meilleur. Cet espoir d’un lendemain meilleur, on en a tous besoin. Mais le parieur lui vit de ça à chaque instant de sa vie. Ce qu’elle fait sur ce plan peut être nettement amélioré en innovant, pas dans les produits de loterie seulement mais dans la façon de percevoir le statut d’une société nationale de loterie dans un pays en voie de développement comme le notre.
Sur le chemin de la fortune à travers les jeux de hasard et le PMU nous partons tous égaux. Blanc, Noir, Jaune .Chaque semaine ou chaque mois la Lonase distribue directement de colossale somme d’argent dans les différentes couches de la société par l’intermédiaire de l’un de ses produits de loterie ou par le truchement du jeu de PMU. Cette manne financière doit pouvoir contribuer à la réduction de la pauvreté au Sénégal mais pourvue qu’on change de vision, de perception que l’on a du statut d’une société nationale de loterie dans un pays pauvre.
Elle doit plus de se contenter de vendre des produits de loterie, distribuer de la fortune et garder les bénéfices. Le monde évolue je pense qu’on doit évoluer avec.
Bref ! En changeant de vision et communication la lonase pourrait contribuer substantiellement à la réduction de la pauvreté en mettant en œuvre une stratégie en quatre points complémentaires.
Premier point : mettre dans le marché, à coté du PMU, des produits de loterie qui contiennent des lots de millionnaires. Ce qui existe mais qui doit être renforcé davantage.
Deuxième point : mettre en place un programme d’information et de communication orienté vers les objectifs de réhabiliter l’image de la Lonase, de l’argent des jeux de hasard et du PMU. (Réf Programme de communication élaboré à cet effet)
Troisième point : mettre en place un service après vente chargé d’apporter conseils, assistance technique et expertise au parieur gagnant selon sa volonté librement exprimée. Si certains parieurs gagnants ont réussi à concrétiser leur rêve par la fortune qu’ils ont gagnée par contre d’autres ont lamentablement échoué sous l’emprise culturelle et religieuse mais surtout par manque de mesures d’accompagnement autrement dit par défaut de service après vente dans un monde de compétition devenu plus compliqué du fait des effets de la mondialisation pour homme ordinaire voire même averti.
Il faut noter que l’’effet de surprise et le manque de projet au moment du gain est un facteur très contributif de l’échec des millionnaires que la Lonase a crée à pouvoir se maintenir millionnaires. Par exemple quelqu’un qui n’a jamais tenu entre ses mains cinq cent mille franc cefa aura du mal à gérer une somme de dix millions gagnée à travers l’un des produits de loterie de la Lonase. Ainsi, faute de mesures d’accompagnement, il va dépenser son argent et revenir à la case de départ après avoir été millionnaire sous les yeux de ses voisins. Or, en revenant à sa situation antérieure, il donne raison à ceux qui pensent que l’argent des jeux de hasard et du PMU est du vent. Pourquoi ? Parce qu’il est revenu à sa case départ. A mon humble avis, l’avenir de l’argent ne dépend de l’endroit d’où il est tiré mais de la façon dont il géré.
Quatrième point : user des bénéfices tirés du commerce des produits de loterie et du PMU pour financer la formation et les projets de jeunes. (A l’époque le FNPJ n’avait pas été crée voire même l’ANEJ et le FONJIP)
Une société nationale de loterie est un levier important pour lutter contre la pauvreté. Le tout dépend de la façon de s’y prendre. Car, il y a aucune institution au monde qui distribue directement autant d’argent dans les différentes couches de la population sur un mode de distribution qui fait fi à la race, à l’ethnie ,à la couleur de la peau, au statut sociale du parieur.
La Lonase ne doit pas rester indifférente au sort du parieur gagnant. Elle doit obligatoire changer pour si peu qu’ elle a le souci de contribuer à la réduction de la pauvreté au Sénégal en mettant au centre de sa stratégie de développement et de ses préoccupations le parieur en termes de rapports et de prise en charge de ses ambitions de développement économique ,sociale et culturel.
Cette mue, pour la Lonase, est obligatoire ! God bless Sénégal !
Baba Gallé DIALLO Réalisateur / SNEIPS /
email : bbgd70@yahoo.fr