Comme le dit un ancien proverbe chinois, on ne connaît jamais la difficulté d'une tâche tant qu'on ne l'a pas accomplie soi-même. Chaque étape de la lutte de tout le pays contre la COVID-19 au cours des trois dernières années a mis à l'épreuve la sagesse et le courage de Xi Jinping, le plus haut responsable politique d'un pays de plus de 1,4 milliard d'habitants.
En fait, lorsqu'il est secrétaire du Comitédu PCC pour la province du Zhejiang en 2003, Xi a déjà démontré son esprit de décision dans l'élaboration des politiques, lorsqu'il avait conduit toute la province à remporter la bataille contre le SRAS.
En novembre 2002, une nouvelle maladie, le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), est découverte pour la première fois dans la province du Guangdong, dans le sud de la Chine. Le virus se propage rapidement dans toute la Chine en l'espace de quelques mois seulement.
Le 19 avril 2003, par une soirée pluvieuse, la capitale de la province du Zhejiang, Hangzhou, reçoit un rapport : on découvre trois cas suspects de SRAS dans un hôpital de Hangzhou. Après des consultations urgentes par un groupe d'experts, le Zhejiang confirme son premier cas de SRAS.
Il est déjà 22 heures, mais cette information cruciale est immédiatement communiquée à Xi Jinping, alors secrétaire du Comitédu PCC pour la province du Zhejiang.
La manière de répondre aux situations d'urgence est toujours un test difficile dans la prise de décision d'un dirigeant.
Vers 22 h 30, après avoir pris connaissance des rapports et des conseils des experts, M. Xi décide que la tâche la plus urgente consiste à contenir strictement la propagation du virus. Il propose également un plan d'action complet pour faire face à l'épidémie de SRAS dans la province du Zhejiang. Ce plan comprend des lignes directrices telles que le triage rapide des patients présentant des symptômes, des efforts considérables pour sauver des vies, des mesures strictes de désinfection et de quarantaine, l'activation de plans d'urgence et des réunions d'information en temps utile pour la population et les autorités supérieures.
Avec les instructions leur indiquant la voie à suivre, toutes les parties concernées se mettent à l'œuvre et entament une course contre la montre.
Vingt minutes après minuit, le Zhejiang communique l'information au ministère chinois de la santé de l'époque.
À 1 heure du matin, Hangzhou lance un plan d'urgence pour faire face au SRAS.
À 3 heures du matin, le premier avis concernant l'épidémie de SRAS est émis dans le Zhejiang, et une ambulance dotée d'un équipement spécial a déjà transféré les trois patients atteints du SRAS dans un hôpital désigné pour y être soignés.
Avant 5 heures, conformément à la loi de la République populaire de Chine sur la prévention et le traitement des maladies infectieuses, 425 ménages de cinq quartiers urbains ayant été en contact avec les cas confirmés sont mis en quarantaine.
À partir de 6 heures du matin, les stations de radio et de télévision locales de Hangzhou diffusent des avis concernant l'épidémie et mettent à jour les dernières informations toutes les cinq minutes.
Bien que vingt ans se soient écoulés, avec le recul, les gens se souviennent encore de l'excitation et de la tension qui régnaient pendant cette nuit-là. Les actions rapides de Xi ont permis de gagner du temps pour maîtriser l'épidémie. Finalement, aucun cas d'infection par le SRAS de deuxième génération n'a été enregistré au Zhejiang.
Dix-sept ans plus tard, en 2020, face à l'épidémie soudaine de COVID-19, Xi Jinping suit la situation en temps réel, donne des instructions et prend des dispositions en personne. Il propose des « mesures non conventionnelles pour une situation inhabituelle » et met tout en œuvre pour que les patients infectés soient recensés et pris en charge.
Le 20 janvier, M. Xi donne des instructions importantes concernant la lutte contre la COVID-19. Il exige des mesures efficaces pour contenir l'épidémie, soulignant que la sécurité et la santé de la population sont primordiales.
Le 22 janvier, compte tenu de la propagation rapide du virus, Xi Jinping ordonne des mesures immédiates et strictes de contrôle de la circulation dans la ville de Wuhan et dans la province du Hubei. Il déclare : « Il faut beaucoup de courage politique pour prendre une telle décision. Cependant, nous devons agir lorsque le moment est venu. Les souffrances ne feront qu'augmenter si nous hésitons alors que la décision est impérative. »
Le 23 janvier, Wuhan annonce son confinement, ce qui joue un rôle décisif en empêchant l'épidémie de se propager dans tout le pays.
Le 2 février, l'hôpital d'urgence Huoshenshan est officiellement opérationnel après une période de construction intense de dix jours. Des hôpitaux improvisés de toutes sortes entrent également en service les uns après les autres.
Face à une urgence de santé publique impliquant un virus aussi virulent et contagieux, M. Xi prend de sages décisions et assure une coordination générale pour diriger toutes les parties dans la lutte acharnée contre le virus, en gagnant autant de temps que possible pour tenir le virus à distance et sauver des vies.
Et cela ne s’arrête pas seulement à la Chine. Les mesures strictes prises par le pays au début de l'épidémie permettent également au reste du monde de gagner un temps précieux dans la lutte contre la COVID-19. De nombreuses personnalités internationales font l'éloge des mesures prises par la Chine.
Dans une interview exclusive réalisée en mai 2020, le rédacteur en chef de The Lancet, Richard Horton, déclare que la décision de la Chine de boucler Wuhan montre que le gouvernement a agi de manière décisive face à une situation d'urgence aiguë, ce qui a permis au monde de gagner du temps pour réagir à la pandémie.
« En prenant ces mesures, la Chine a montré la voie au monde entier face à cette pandémie. C'était non seulement la bonne chose à faire, mais elle a également montré aux autres pays comment ils devaient réagir face à une menace aussi grave. Je pense donc que nous devons remercier la Chine pour la manière dont elle a géré l'épidémie à Wuhan. »
Pendant toute la durée de l'épidémie, M. Xi donne de nombreuses instructions importantes pour optimiser les mesures de riposte de la Chine à la COVID-19 afin de s'assurer que les politiques restent pertinentes, précises et efficaces.
Depuis 2020, la Chine continue à améliorer les mesures concernant le diagnostic, les tests, le traitement et la quarantaine afin de construire une ligne de défense sociale solide pour la prévention et le contrôle des épidémies. Le pays intensifie également ses efforts en matière de recherche et de développement de vaccins et de médicaments, ainsi que de gestion des ressources médicales. Des efforts sont également déployés pour vacciner la population, en particulier le groupe vulnérable que représentent les personnes âgées. A la fin 2022, plus de 90 % des Chinois ont été vaccinés.
Au cours des trois dernières années, la Chine a résisté à plusieurs vagues d'épidémies de COVID-19 et, même avec une grande population, son taux d'incidence, son taux de cas graves et son taux de mortalité restent les plus bas du monde.
La virulence des nouvelles variantes de COVID-19 s'étant affaiblie et les capacités de la Chine ayant continué à s'améliorer en matière de traitement médical, de dépistage et de vaccination, le gouvernement chinois décide d’alléger sa politique decontrôlesurlaCOVID-19 à partir du 8 janvier 2023. Le travail sedéplace alors de la prévention des infections vers la protection de la santé de la population et la prévention des cas graves.
La Chine entre ainsi dans une nouvelle phase de réponse à la COVID-19.
Équilibrer la prévention et le contrôle des épidémies avec le développement économique
Qu'il s'agisse de la lutte contre le SRAS dans la province du Zhejiang il y a vingt ans ou de la lutte contre la COVID-19 sur l’ensemble du pays, Xi Jinping a toujours été en première ligne pour prendre des décisions et mettre en place des dispositifs d'ensemble.
L'un des défis à relever consiste à trouver un équilibre entre la prévention et le contrôle des épidémies et le développement social et économique. Le premier a un impact sur la vie des gens, le second sur leur bien-être. La capacité de Xi à gérer les crises a été mise à rude épreuve pour trouver l'équilibre entre les deux.
En avril 2003, environ une semaine après que la province du Zhejiang confirme ses premiers cas de SRAS, l'impact sur son économie commence à se faire sentir. L'industrie des services est la première touchée. Les volumes des voyages aériens, ferroviaires et routiers sont en baisse constante. L'activité des hôtels, des restaurants et des centres commerciaux chute fortement et le nombre de touristes diminue. L'industrie manufacturière de la province a du mal à faire des affaires avec l'extérieur. De nombreux projets doivent être interrompus à mi-parcours.
Xi Jinping est conscient de la situation et prend des mesures d'urgence pour stabiliser le développement social et économique tout en poursuivant la lutte contre le SRAS et sa prévention. Sous sa direction, la province du Zhejiang introduit des réductions d'impôts et de taxes pour des secteurs tels que la restauration, le tourisme et les transports, et accorde des crédits pour soutenir les entreprises en difficulté. La province encourage également les petites et moyennes entreprises à se tourner vers la production d'équipements de protection médicale, tels que les masques et les vêtements de protection, qui font l'objet d'une demande urgente. Ces mesures permettent de subventionner les travailleurs, les membres du personnel et les propriétaires d'entreprises indépendantes qui voient leurs revenus diminuer fortement en raison de l'épidémie.
Xi Jinping est confronté à des défis similaires lors de l'épidémie de COVID-19. Souvent, aucune des options disponibles n'est suffisante, mais il faut faire des choix.
Au cours des trois dernières années, Xi a réussi à tracer une voie permettant à la Chine de trouver un équilibre entre les intérêts à court et à long terme, et entre les intérêts particuliers et les intérêts généraux.
Au cours de la première phase de la lutte contre la COVID-19 en 2020, la Chine endigue rapidement la propagation du virus, ce qui permet à certains endroits de reprendre le travail dans un premier temps, avant de parvenir à une reprise générale des activités de production dans l'ensemble du pays. Avec une croissance économique qui passe de négative à positive, la Chine devient la seule grande économie au monde à connaître une croissance positive en 2020.
Pendant la période où la prévention et le contrôle ciblé de COVID-19 sont en vigueur, la Chine intensifie ses efforts pour garantir un emploi stable, stabiliser les prix, améliorer le bien-être de la population et promouvoir les performances économiques de manière globale. En conséquence, le pays maintient un taux de croissance économique annuel de 4,5 % en moyenne au cours des trois années de pandémie mondiale.
Xi Jinping a su combiner efficacement vision stratégique et agilité tactique.La Chine a non seulement endigué l'épidémie, mais aussi stabilisé son économie.
S'unir à la communauté internationale pour lutter contre la pandémie
Du SRAS à la COVID-19, la sécurité du peuple chinois a toujours été la principale préoccupation de Xi Jinping. Entre-temps, il a également attaché une grande importance au partage des informations sur les épidémies avec le reste du monde et à la coopération avec la communauté internationale dans la lutte contre les épidémies. Xi Jinping estime qu'il s'agit là d'une attitude responsable à l'égard de la santé du peuple chinois et d'une contribution à la sécurité de la santé publique mondiale.
Au cours de la lutte contre le SRAS en 2003, une équipe de scientifiques de la province du Zhejiangteste avec succès l'acide nucléique spécifique du virus, cultive et isole le virus du SRAS et achève le séquençage du génome complet du virus. L'équipe partage rapidement les informations obtenues avec GenBank et devient l'une des premières équipes de la partie continentale de la Chine à contribuer à la base de données génétiques internationale avec les résultats de ses recherches sur le SRAS.
En ce qui concerne l'épidémie de COVID-19 en 2020, la Chine alerterapidement l'Organisation mondiale de la santé, partage la séquence génétique du virus avec le monde entier etpublie ses lignes directrices sur le diagnostic, le traitement, la prévention et le contrôle de la COVID-19. La communauté internationale dispose ainsi d'une référence fiable pour contenir la pandémie et pour la recherche et le développement de vaccins et de kits de dépistage.
Pour Xi, avec ce nouveau coronavirus qui ravage le monde, les pays du monde entier doivent s’unir et coopérer.
Au cours des trois dernières années, alors que la Chine est encore confrontée à des épidémies locales sporadiques, elle s'efforce de fournir une assistance à la communauté internationale. La Chine fournit des centaines de milliards de pièces de matériel anti-COVID à 153 pays et 15 organisations internationales, et plus de 2,2 milliards de doses de vaccins COVID-19 à plus de 120 pays et organisations internationales. La Chine envoie également des équipes d'experts médicaux dans 34 pays et organise des centaines d'échanges avec plus de 180 pays et régions et une douzaine d'organisations internationales. La Chine partage sans réserve son expérience en matière de prévention et de contrôle de la COVID-19.
La communauté internationale est particulièrement élogieuse à ce sujet.
Le président du conseil d'administration du projet Global Virome, Dennis Carroll, a salué le partage par la Chine de la séquence du génome du nouveau coronavirus.
« Je pense que la Chine s'est très bien comportée et qu'en l'espace de quelques semaines seulement, on a pu identifier et caractériser un nouveau virus. Je crois que c'est le 9 janvier que les scientifiques chinois ont publié la séquence complète de ce virus. Il y a donc eu une ouverture, une transparence qui a vraiment permis au reste du monde de reconnaître qu'il y avait une nouvelle menace en suspens et que nous avions la séquence complète, ce qui a permis à la communauté scientifique de commencer à faire le travail nécessaire qui mène maintenant au développement d'un vaccin. »
Seth Berkley, directeur général de l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination, a remercié la Chine pour sa contribution à l'égalité d'accès aux vaccins COVID-19 dans le monde entier.
« Les vaccins candidats récemment réunis par Sinopharm et Sinovac, qui mettront 110 millions de doses immédiatement à la disposition des participants au programme COVAX, sont un exemple de la contribution de la Chine à la lutte contre cette pandémie. Au nom de COVAX et de GAVI, je tiens à remercier sincèrement le gouvernement chinois pour son soutien à cet important effort mondial visant à garantir l'égalité d'accès aux vaccins COVID-19 à tous ceux qui en ont besoin. »
Johnny Montalvo, ancien conseiller du gouvernement de la ville de Lima au Pérou, a déclaré que la Chine soutenait la lutte mondiale contre la COVID-19 par des actions concrètes.
« Le gouvernement chinois a montré au monde l'importance de la coopération internationale pour surmonter les difficultés. La Chine a non seulement proposé une coopération dans la lutte contre la pandémie, mais elle a également montré l'exemple en prenant des mesures d'endiguement efficaces. Le gouvernement et le personnel médical chinois ont continué à travailler pour coopérer avec d'autres pays afin de les aider à gagner la bataille contre la pandémie. »
Le président du Conseil des relations internationales arabes, Tariq Al Shammari, a également salué la contribution de la Chine à la lutte mondiale contre la COVID-19.
« Sous la direction du président Xi Jinping, le gouvernement chinois a déployé de grands efforts pour lutter contre l'épidémie, ce qui a été hautement considéré et reconnu par la communauté internationale. Nous avons vu les résultats significatifs obtenus par la nation chinoise, nous avons vu comment le peuple chinois est uni dans un même but, et les efforts de la Chine pour coopérer avec d'autres pays et prévenir et vaincre ensemble la pandémie de coronavirus. »
La pandémie de COVID-19 a déclenché de multiples crises à travers le monde, avec un impact étendu et profond sur l'ordre international.
Sous la direction de Xi Jinping, la Chine s'est appuyée sur ses réalisations en matière de prévention et de contrôle de la COVID-19, et a vigoureusement fait progresser sa reprise économique pour insuffler vitalité et confiance à l'économie mondiale. La Chine démontre par des actions concrètes sa vision d'une communautéde santé pour tous.
En fait, lorsqu'il est secrétaire du Comitédu PCC pour la province du Zhejiang en 2003, Xi a déjà démontré son esprit de décision dans l'élaboration des politiques, lorsqu'il avait conduit toute la province à remporter la bataille contre le SRAS.
En novembre 2002, une nouvelle maladie, le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), est découverte pour la première fois dans la province du Guangdong, dans le sud de la Chine. Le virus se propage rapidement dans toute la Chine en l'espace de quelques mois seulement.
Le 19 avril 2003, par une soirée pluvieuse, la capitale de la province du Zhejiang, Hangzhou, reçoit un rapport : on découvre trois cas suspects de SRAS dans un hôpital de Hangzhou. Après des consultations urgentes par un groupe d'experts, le Zhejiang confirme son premier cas de SRAS.
Il est déjà 22 heures, mais cette information cruciale est immédiatement communiquée à Xi Jinping, alors secrétaire du Comitédu PCC pour la province du Zhejiang.
La manière de répondre aux situations d'urgence est toujours un test difficile dans la prise de décision d'un dirigeant.
Vers 22 h 30, après avoir pris connaissance des rapports et des conseils des experts, M. Xi décide que la tâche la plus urgente consiste à contenir strictement la propagation du virus. Il propose également un plan d'action complet pour faire face à l'épidémie de SRAS dans la province du Zhejiang. Ce plan comprend des lignes directrices telles que le triage rapide des patients présentant des symptômes, des efforts considérables pour sauver des vies, des mesures strictes de désinfection et de quarantaine, l'activation de plans d'urgence et des réunions d'information en temps utile pour la population et les autorités supérieures.
Avec les instructions leur indiquant la voie à suivre, toutes les parties concernées se mettent à l'œuvre et entament une course contre la montre.
Vingt minutes après minuit, le Zhejiang communique l'information au ministère chinois de la santé de l'époque.
À 1 heure du matin, Hangzhou lance un plan d'urgence pour faire face au SRAS.
À 3 heures du matin, le premier avis concernant l'épidémie de SRAS est émis dans le Zhejiang, et une ambulance dotée d'un équipement spécial a déjà transféré les trois patients atteints du SRAS dans un hôpital désigné pour y être soignés.
Avant 5 heures, conformément à la loi de la République populaire de Chine sur la prévention et le traitement des maladies infectieuses, 425 ménages de cinq quartiers urbains ayant été en contact avec les cas confirmés sont mis en quarantaine.
À partir de 6 heures du matin, les stations de radio et de télévision locales de Hangzhou diffusent des avis concernant l'épidémie et mettent à jour les dernières informations toutes les cinq minutes.
Bien que vingt ans se soient écoulés, avec le recul, les gens se souviennent encore de l'excitation et de la tension qui régnaient pendant cette nuit-là. Les actions rapides de Xi ont permis de gagner du temps pour maîtriser l'épidémie. Finalement, aucun cas d'infection par le SRAS de deuxième génération n'a été enregistré au Zhejiang.
Dix-sept ans plus tard, en 2020, face à l'épidémie soudaine de COVID-19, Xi Jinping suit la situation en temps réel, donne des instructions et prend des dispositions en personne. Il propose des « mesures non conventionnelles pour une situation inhabituelle » et met tout en œuvre pour que les patients infectés soient recensés et pris en charge.
Le 20 janvier, M. Xi donne des instructions importantes concernant la lutte contre la COVID-19. Il exige des mesures efficaces pour contenir l'épidémie, soulignant que la sécurité et la santé de la population sont primordiales.
Le 22 janvier, compte tenu de la propagation rapide du virus, Xi Jinping ordonne des mesures immédiates et strictes de contrôle de la circulation dans la ville de Wuhan et dans la province du Hubei. Il déclare : « Il faut beaucoup de courage politique pour prendre une telle décision. Cependant, nous devons agir lorsque le moment est venu. Les souffrances ne feront qu'augmenter si nous hésitons alors que la décision est impérative. »
Le 23 janvier, Wuhan annonce son confinement, ce qui joue un rôle décisif en empêchant l'épidémie de se propager dans tout le pays.
Le 2 février, l'hôpital d'urgence Huoshenshan est officiellement opérationnel après une période de construction intense de dix jours. Des hôpitaux improvisés de toutes sortes entrent également en service les uns après les autres.
Face à une urgence de santé publique impliquant un virus aussi virulent et contagieux, M. Xi prend de sages décisions et assure une coordination générale pour diriger toutes les parties dans la lutte acharnée contre le virus, en gagnant autant de temps que possible pour tenir le virus à distance et sauver des vies.
Et cela ne s’arrête pas seulement à la Chine. Les mesures strictes prises par le pays au début de l'épidémie permettent également au reste du monde de gagner un temps précieux dans la lutte contre la COVID-19. De nombreuses personnalités internationales font l'éloge des mesures prises par la Chine.
Dans une interview exclusive réalisée en mai 2020, le rédacteur en chef de The Lancet, Richard Horton, déclare que la décision de la Chine de boucler Wuhan montre que le gouvernement a agi de manière décisive face à une situation d'urgence aiguë, ce qui a permis au monde de gagner du temps pour réagir à la pandémie.
« En prenant ces mesures, la Chine a montré la voie au monde entier face à cette pandémie. C'était non seulement la bonne chose à faire, mais elle a également montré aux autres pays comment ils devaient réagir face à une menace aussi grave. Je pense donc que nous devons remercier la Chine pour la manière dont elle a géré l'épidémie à Wuhan. »
Pendant toute la durée de l'épidémie, M. Xi donne de nombreuses instructions importantes pour optimiser les mesures de riposte de la Chine à la COVID-19 afin de s'assurer que les politiques restent pertinentes, précises et efficaces.
Depuis 2020, la Chine continue à améliorer les mesures concernant le diagnostic, les tests, le traitement et la quarantaine afin de construire une ligne de défense sociale solide pour la prévention et le contrôle des épidémies. Le pays intensifie également ses efforts en matière de recherche et de développement de vaccins et de médicaments, ainsi que de gestion des ressources médicales. Des efforts sont également déployés pour vacciner la population, en particulier le groupe vulnérable que représentent les personnes âgées. A la fin 2022, plus de 90 % des Chinois ont été vaccinés.
Au cours des trois dernières années, la Chine a résisté à plusieurs vagues d'épidémies de COVID-19 et, même avec une grande population, son taux d'incidence, son taux de cas graves et son taux de mortalité restent les plus bas du monde.
La virulence des nouvelles variantes de COVID-19 s'étant affaiblie et les capacités de la Chine ayant continué à s'améliorer en matière de traitement médical, de dépistage et de vaccination, le gouvernement chinois décide d’alléger sa politique decontrôlesurlaCOVID-19 à partir du 8 janvier 2023. Le travail sedéplace alors de la prévention des infections vers la protection de la santé de la population et la prévention des cas graves.
La Chine entre ainsi dans une nouvelle phase de réponse à la COVID-19.
Équilibrer la prévention et le contrôle des épidémies avec le développement économique
Qu'il s'agisse de la lutte contre le SRAS dans la province du Zhejiang il y a vingt ans ou de la lutte contre la COVID-19 sur l’ensemble du pays, Xi Jinping a toujours été en première ligne pour prendre des décisions et mettre en place des dispositifs d'ensemble.
L'un des défis à relever consiste à trouver un équilibre entre la prévention et le contrôle des épidémies et le développement social et économique. Le premier a un impact sur la vie des gens, le second sur leur bien-être. La capacité de Xi à gérer les crises a été mise à rude épreuve pour trouver l'équilibre entre les deux.
En avril 2003, environ une semaine après que la province du Zhejiang confirme ses premiers cas de SRAS, l'impact sur son économie commence à se faire sentir. L'industrie des services est la première touchée. Les volumes des voyages aériens, ferroviaires et routiers sont en baisse constante. L'activité des hôtels, des restaurants et des centres commerciaux chute fortement et le nombre de touristes diminue. L'industrie manufacturière de la province a du mal à faire des affaires avec l'extérieur. De nombreux projets doivent être interrompus à mi-parcours.
Xi Jinping est conscient de la situation et prend des mesures d'urgence pour stabiliser le développement social et économique tout en poursuivant la lutte contre le SRAS et sa prévention. Sous sa direction, la province du Zhejiang introduit des réductions d'impôts et de taxes pour des secteurs tels que la restauration, le tourisme et les transports, et accorde des crédits pour soutenir les entreprises en difficulté. La province encourage également les petites et moyennes entreprises à se tourner vers la production d'équipements de protection médicale, tels que les masques et les vêtements de protection, qui font l'objet d'une demande urgente. Ces mesures permettent de subventionner les travailleurs, les membres du personnel et les propriétaires d'entreprises indépendantes qui voient leurs revenus diminuer fortement en raison de l'épidémie.
Xi Jinping est confronté à des défis similaires lors de l'épidémie de COVID-19. Souvent, aucune des options disponibles n'est suffisante, mais il faut faire des choix.
Au cours des trois dernières années, Xi a réussi à tracer une voie permettant à la Chine de trouver un équilibre entre les intérêts à court et à long terme, et entre les intérêts particuliers et les intérêts généraux.
Au cours de la première phase de la lutte contre la COVID-19 en 2020, la Chine endigue rapidement la propagation du virus, ce qui permet à certains endroits de reprendre le travail dans un premier temps, avant de parvenir à une reprise générale des activités de production dans l'ensemble du pays. Avec une croissance économique qui passe de négative à positive, la Chine devient la seule grande économie au monde à connaître une croissance positive en 2020.
Pendant la période où la prévention et le contrôle ciblé de COVID-19 sont en vigueur, la Chine intensifie ses efforts pour garantir un emploi stable, stabiliser les prix, améliorer le bien-être de la population et promouvoir les performances économiques de manière globale. En conséquence, le pays maintient un taux de croissance économique annuel de 4,5 % en moyenne au cours des trois années de pandémie mondiale.
Xi Jinping a su combiner efficacement vision stratégique et agilité tactique.La Chine a non seulement endigué l'épidémie, mais aussi stabilisé son économie.
S'unir à la communauté internationale pour lutter contre la pandémie
Du SRAS à la COVID-19, la sécurité du peuple chinois a toujours été la principale préoccupation de Xi Jinping. Entre-temps, il a également attaché une grande importance au partage des informations sur les épidémies avec le reste du monde et à la coopération avec la communauté internationale dans la lutte contre les épidémies. Xi Jinping estime qu'il s'agit là d'une attitude responsable à l'égard de la santé du peuple chinois et d'une contribution à la sécurité de la santé publique mondiale.
Au cours de la lutte contre le SRAS en 2003, une équipe de scientifiques de la province du Zhejiangteste avec succès l'acide nucléique spécifique du virus, cultive et isole le virus du SRAS et achève le séquençage du génome complet du virus. L'équipe partage rapidement les informations obtenues avec GenBank et devient l'une des premières équipes de la partie continentale de la Chine à contribuer à la base de données génétiques internationale avec les résultats de ses recherches sur le SRAS.
En ce qui concerne l'épidémie de COVID-19 en 2020, la Chine alerterapidement l'Organisation mondiale de la santé, partage la séquence génétique du virus avec le monde entier etpublie ses lignes directrices sur le diagnostic, le traitement, la prévention et le contrôle de la COVID-19. La communauté internationale dispose ainsi d'une référence fiable pour contenir la pandémie et pour la recherche et le développement de vaccins et de kits de dépistage.
Pour Xi, avec ce nouveau coronavirus qui ravage le monde, les pays du monde entier doivent s’unir et coopérer.
Au cours des trois dernières années, alors que la Chine est encore confrontée à des épidémies locales sporadiques, elle s'efforce de fournir une assistance à la communauté internationale. La Chine fournit des centaines de milliards de pièces de matériel anti-COVID à 153 pays et 15 organisations internationales, et plus de 2,2 milliards de doses de vaccins COVID-19 à plus de 120 pays et organisations internationales. La Chine envoie également des équipes d'experts médicaux dans 34 pays et organise des centaines d'échanges avec plus de 180 pays et régions et une douzaine d'organisations internationales. La Chine partage sans réserve son expérience en matière de prévention et de contrôle de la COVID-19.
La communauté internationale est particulièrement élogieuse à ce sujet.
Le président du conseil d'administration du projet Global Virome, Dennis Carroll, a salué le partage par la Chine de la séquence du génome du nouveau coronavirus.
« Je pense que la Chine s'est très bien comportée et qu'en l'espace de quelques semaines seulement, on a pu identifier et caractériser un nouveau virus. Je crois que c'est le 9 janvier que les scientifiques chinois ont publié la séquence complète de ce virus. Il y a donc eu une ouverture, une transparence qui a vraiment permis au reste du monde de reconnaître qu'il y avait une nouvelle menace en suspens et que nous avions la séquence complète, ce qui a permis à la communauté scientifique de commencer à faire le travail nécessaire qui mène maintenant au développement d'un vaccin. »
Seth Berkley, directeur général de l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination, a remercié la Chine pour sa contribution à l'égalité d'accès aux vaccins COVID-19 dans le monde entier.
« Les vaccins candidats récemment réunis par Sinopharm et Sinovac, qui mettront 110 millions de doses immédiatement à la disposition des participants au programme COVAX, sont un exemple de la contribution de la Chine à la lutte contre cette pandémie. Au nom de COVAX et de GAVI, je tiens à remercier sincèrement le gouvernement chinois pour son soutien à cet important effort mondial visant à garantir l'égalité d'accès aux vaccins COVID-19 à tous ceux qui en ont besoin. »
Johnny Montalvo, ancien conseiller du gouvernement de la ville de Lima au Pérou, a déclaré que la Chine soutenait la lutte mondiale contre la COVID-19 par des actions concrètes.
« Le gouvernement chinois a montré au monde l'importance de la coopération internationale pour surmonter les difficultés. La Chine a non seulement proposé une coopération dans la lutte contre la pandémie, mais elle a également montré l'exemple en prenant des mesures d'endiguement efficaces. Le gouvernement et le personnel médical chinois ont continué à travailler pour coopérer avec d'autres pays afin de les aider à gagner la bataille contre la pandémie. »
Le président du Conseil des relations internationales arabes, Tariq Al Shammari, a également salué la contribution de la Chine à la lutte mondiale contre la COVID-19.
« Sous la direction du président Xi Jinping, le gouvernement chinois a déployé de grands efforts pour lutter contre l'épidémie, ce qui a été hautement considéré et reconnu par la communauté internationale. Nous avons vu les résultats significatifs obtenus par la nation chinoise, nous avons vu comment le peuple chinois est uni dans un même but, et les efforts de la Chine pour coopérer avec d'autres pays et prévenir et vaincre ensemble la pandémie de coronavirus. »
La pandémie de COVID-19 a déclenché de multiples crises à travers le monde, avec un impact étendu et profond sur l'ordre international.
Sous la direction de Xi Jinping, la Chine s'est appuyée sur ses réalisations en matière de prévention et de contrôle de la COVID-19, et a vigoureusement fait progresser sa reprise économique pour insuffler vitalité et confiance à l'économie mondiale. La Chine démontre par des actions concrètes sa vision d'une communautéde santé pour tous.