La veille du Second Tour nous croyions qu’ils garderaient la neutralité, c'est-à-dire ne pas tomber dans le piège des politiciens et de leurs manœuvres électoralistes. Surtout que prés d’un million de citoyennes et de citoyens se sont prononcés dans le sens que nous savons tous. Peut-être qu’un manque d’expérience les a fait glisser. Pour passer à pertes et profits les voix exprimées par prés de la moitié des Sénégalais qui ont voté.
Le « Y EN A MARRE » aurait pu être pour nous, et à travers des générations, une sorte de Tea-Party. C'est-à-dire un mouvement qui forge l’opinion, l’influence, la façonne sans sortir des contours du patriotisme.
En effet, faire un plongeon des cimes du patriotisme pour aller peupler les marécages de l’électoralisme est une chose triste. Surtout pour les sans parti, les non conformistes, les esprits libres. La vraie liberté c’est de n’habiter aucun parti et de n’être l’obligé d’aucun leader.
Accepter cela comme un sacerdoce est une force qui s’interdit aux faibles d’esprit, comme de caractère.
Le signal fort, et même très fort, donné aux tenants du pouvoir est un acquis non négligeable.
Il permet, comme c’est le cas pour les arbitres de football, de pouvoir sortir un carton jaune, voire, même, un carton rouge. Plutôt que de se ranger purement et simplement dans une campagne pendant laquelle des millions de Sénégalais ont la possibilité de les rendre minoritaires ou pas. Une telle chose tuerait des idées nobles qui pourraient survivre aux personnes et traverser les âges.
Quel gâchis !
Et c’est dommage qu’au lendemain du scrutin que tous observent que ces personnes qui ont forcé le respect sont passées chez le chirurgien pour se faire coudre la bouche.
Car c’est ce qui s’était passé en 2000 avec des mouvements aussi porteurs d’espoir que le JEF JEL.
Je me devais d’écrire cette lettre ouverte à ces neveux, à leurs amis et compagnons. A tous ceux qui ont eu de l’espoir avec un mouvement qui, malheureusement, a pris le risque de devenir un mort-né.
Ahmed Khalifa NIASSE
Président du Présidium du Front des Alliances Patriotiques
Le « Y EN A MARRE » aurait pu être pour nous, et à travers des générations, une sorte de Tea-Party. C'est-à-dire un mouvement qui forge l’opinion, l’influence, la façonne sans sortir des contours du patriotisme.
En effet, faire un plongeon des cimes du patriotisme pour aller peupler les marécages de l’électoralisme est une chose triste. Surtout pour les sans parti, les non conformistes, les esprits libres. La vraie liberté c’est de n’habiter aucun parti et de n’être l’obligé d’aucun leader.
Accepter cela comme un sacerdoce est une force qui s’interdit aux faibles d’esprit, comme de caractère.
Le signal fort, et même très fort, donné aux tenants du pouvoir est un acquis non négligeable.
Il permet, comme c’est le cas pour les arbitres de football, de pouvoir sortir un carton jaune, voire, même, un carton rouge. Plutôt que de se ranger purement et simplement dans une campagne pendant laquelle des millions de Sénégalais ont la possibilité de les rendre minoritaires ou pas. Une telle chose tuerait des idées nobles qui pourraient survivre aux personnes et traverser les âges.
Quel gâchis !
Et c’est dommage qu’au lendemain du scrutin que tous observent que ces personnes qui ont forcé le respect sont passées chez le chirurgien pour se faire coudre la bouche.
Car c’est ce qui s’était passé en 2000 avec des mouvements aussi porteurs d’espoir que le JEF JEL.
Je me devais d’écrire cette lettre ouverte à ces neveux, à leurs amis et compagnons. A tous ceux qui ont eu de l’espoir avec un mouvement qui, malheureusement, a pris le risque de devenir un mort-né.
Ahmed Khalifa NIASSE
Président du Présidium du Front des Alliances Patriotiques