Sa noblesse est incontestablement liée à la légende de Niomré. Une élégance spirituelle est venue s’ajouter à la saga de cet illustre parmi les illustres de Maodo dont le courage, l’ouverture d’esprit et la générosité sont célébrés dans le temps.
C’est un homme des plus impressionnants. L’héritage de Serigne Bra Gaye, né dans le Ndiambour (Louga) en 1847, est lourd de symboles. Il est tout aussi rempli de hauts faits. Fils d’un résistant colonial réputé de la province de Niomré, Serigne Bra Gaye a moissonné courage et dignité dans la cour de son père au même titre qu’il a très tôt mémorisé le Coran et la sagesse islamique, trésors de famille sur des générations.
Digne héritier de son père, pétri de connaissances et de sagesse, Serigne Bra Gaye ne tarda pas à gagner le respect de son entourage. Il est ensuite le bras droit du patriarche et mène les affaires socioreligieuses dans un moment crucial pendant que les colons le surveillaient, désormais, de près.
A Saint-Louis, il est convoqué par l’administration coloniale en même temps que Cheikh Seydi El hadji Malick Sy. Un moment assez important qui renforça les liens qui, déjà, les unissaient depuis Ndiarndé, fief du guide. En ce moment, Bra Gaye, riche héritier, offrait généreusement des vivres à la multitude de fidèles, venus faire leurs armes auprès de Maodo. Ainsi, une solidarité et une affection sans faille avait fini par lier les deux hommes. Ayant reçu le Wird et le Lidjaza, il est investi lieutenant d’abord dans son fief de Niomré puis à Nayobé ou il a fini par se faire une grande réputation.
Devenu une personnalité de premier rang dans l’entourage du Cheikh, l’homme de Nayobé, fidèle à son legs, mène, avec courage, la propagande des enseignements de Maodo. Dans un autre registre, il offrait ses grosses parts de récoltes à la famille d’El hadji Malick Sy de même qu’aux populations. Fervent adepte de la Tarikha et homme délicat, l’on raconte que Serigne Bra Gaye ne se déplaçait plus sans ses chants de Zikr dont les mélodies étaient, solennellement, composées par des compagnons de plus en plus nombreux et surtout admiratifs d’un homme élégant et tout aussi raffiné. En ce temps-là, son charisme était rarement égalé. Il fut aimé et respecté par les blancs. Tout comme les dignitaires indigènes qui lui vouaient une grande estime. Aussi, il y compta de nombreux amis à travers tout le Sénégal.
Après la disparition du maitre, il se ressourçait, régulièrement, à Tivaoune. Sa relation avec le khalifat ne s’en portait que mieux. Serigne Babacar Sy, à l’image de Maodo, lui voua une affection et une estime à la hauteur de son dévouement et de sa loyauté. Plus tard, en 1928, il construit une mosquée dans son fief puis entreprit le pèlerinage à la Mecque. Il mourut en 1952 à l’âge de cent cinq ans laissant l’héritage de la Tarikha à son fils ainé Serigne Amadou Gaye. Aujourd’hui, à Nayobé, son legs est plus que jamais présent à travers un gamou (célébration) annuel auquel sont conviés des milliers de fidèles.
Asfiyahi.Org
C’est un homme des plus impressionnants. L’héritage de Serigne Bra Gaye, né dans le Ndiambour (Louga) en 1847, est lourd de symboles. Il est tout aussi rempli de hauts faits. Fils d’un résistant colonial réputé de la province de Niomré, Serigne Bra Gaye a moissonné courage et dignité dans la cour de son père au même titre qu’il a très tôt mémorisé le Coran et la sagesse islamique, trésors de famille sur des générations.
Digne héritier de son père, pétri de connaissances et de sagesse, Serigne Bra Gaye ne tarda pas à gagner le respect de son entourage. Il est ensuite le bras droit du patriarche et mène les affaires socioreligieuses dans un moment crucial pendant que les colons le surveillaient, désormais, de près.
A Saint-Louis, il est convoqué par l’administration coloniale en même temps que Cheikh Seydi El hadji Malick Sy. Un moment assez important qui renforça les liens qui, déjà, les unissaient depuis Ndiarndé, fief du guide. En ce moment, Bra Gaye, riche héritier, offrait généreusement des vivres à la multitude de fidèles, venus faire leurs armes auprès de Maodo. Ainsi, une solidarité et une affection sans faille avait fini par lier les deux hommes. Ayant reçu le Wird et le Lidjaza, il est investi lieutenant d’abord dans son fief de Niomré puis à Nayobé ou il a fini par se faire une grande réputation.
Devenu une personnalité de premier rang dans l’entourage du Cheikh, l’homme de Nayobé, fidèle à son legs, mène, avec courage, la propagande des enseignements de Maodo. Dans un autre registre, il offrait ses grosses parts de récoltes à la famille d’El hadji Malick Sy de même qu’aux populations. Fervent adepte de la Tarikha et homme délicat, l’on raconte que Serigne Bra Gaye ne se déplaçait plus sans ses chants de Zikr dont les mélodies étaient, solennellement, composées par des compagnons de plus en plus nombreux et surtout admiratifs d’un homme élégant et tout aussi raffiné. En ce temps-là, son charisme était rarement égalé. Il fut aimé et respecté par les blancs. Tout comme les dignitaires indigènes qui lui vouaient une grande estime. Aussi, il y compta de nombreux amis à travers tout le Sénégal.
Après la disparition du maitre, il se ressourçait, régulièrement, à Tivaoune. Sa relation avec le khalifat ne s’en portait que mieux. Serigne Babacar Sy, à l’image de Maodo, lui voua une affection et une estime à la hauteur de son dévouement et de sa loyauté. Plus tard, en 1928, il construit une mosquée dans son fief puis entreprit le pèlerinage à la Mecque. Il mourut en 1952 à l’âge de cent cinq ans laissant l’héritage de la Tarikha à son fils ainé Serigne Amadou Gaye. Aujourd’hui, à Nayobé, son legs est plus que jamais présent à travers un gamou (célébration) annuel auquel sont conviés des milliers de fidèles.
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