L'As : Le naufrage du bateau a connu un rebondissement spectaculaire. Quel commentaire en faites-vous ? Youba Sambou : (Silence) ... je n'ai aucun commentaire á faire sur ce rebondissement. Le gouvernement sénégalais a engagé un processus et je suis totalement en phase avec cette décision.
Réagissant aux mandats d'arrêt, le Président a reconnu la responsabilité du gouvernement dans le drame. Est-ce á dire que votre responsabilité est engagée dans cette affaire ?
Mais je suis en phase avec le président de la République. Et je m'en arrête là.
Faîtes-vous votre mea culpa dans cette catastrophe ?
Je n'ai aucune responsabilité dans cette affaire. (Silence). Vous savez, vous les journalistes, il faut d'abord connaître le milieu sociologique des Joola. Car, si des personnes meurent dans un naufrage, après deux ou trois jours de recherches, si vous retrouvez les corps, il faut les enterrer aux abords de la mer. Mais, il ne faut jamais ramener le corps en état de décomposition au cimetière du village. Cela n'existe pas en milieu Joola.
Pouvez-vous être plus explicite ?
(Silence il ne répond pas)
Ne vous sentez-vous pas prisonnier du fait de votre interdiction de voyager en dehors du pays ?
Je n'envisage pas de voyager, mais si vous me donnez les moyens, je vais aller peut-être en voyage.
N'avez-vous pas peur d'être inculpé ?
Par qui ? Mais je ne serais jamais inculpé. Offrez-moi les moyens de partir en voyage et vous verrez.
Quid de la réciprocité brandie par l'Etat ?
Ce n'est pas une question de réciprocité. J'en reviens au processus engagé par l'Etat du Sénégal. Et je le suis de très prés.
Si vous étiez en face du juge d'Evry. Que lui aurez-vous dit ?
Dieu est le seul juge (il se répète). Quelqu'un peut dire tout ce qu'il veut, mais le Tout-Puissant est le seul juge. Et quand vous reprenez une chose, parce que quelqu'un l'a dite, il faudra vous assurer que ce que vous êtes en train de transmettre correspond á la réalité. Ce n'est pas, parce qu'il a avancé des choses, que vous croyez que vous n'avez plus de responsabilité en diffusant ce qu'il a dit. Certes, la loi vous couvre, mais si vous diffusez au nom de Dieu, vous n'êtes pas déculpabilisé. Il faut faire très attention.
Propos recueillis par Samba THIAM
Source: L'as
Réagissant aux mandats d'arrêt, le Président a reconnu la responsabilité du gouvernement dans le drame. Est-ce á dire que votre responsabilité est engagée dans cette affaire ?
Mais je suis en phase avec le président de la République. Et je m'en arrête là.
Faîtes-vous votre mea culpa dans cette catastrophe ?
Je n'ai aucune responsabilité dans cette affaire. (Silence). Vous savez, vous les journalistes, il faut d'abord connaître le milieu sociologique des Joola. Car, si des personnes meurent dans un naufrage, après deux ou trois jours de recherches, si vous retrouvez les corps, il faut les enterrer aux abords de la mer. Mais, il ne faut jamais ramener le corps en état de décomposition au cimetière du village. Cela n'existe pas en milieu Joola.
Pouvez-vous être plus explicite ?
(Silence il ne répond pas)
Ne vous sentez-vous pas prisonnier du fait de votre interdiction de voyager en dehors du pays ?
Je n'envisage pas de voyager, mais si vous me donnez les moyens, je vais aller peut-être en voyage.
N'avez-vous pas peur d'être inculpé ?
Par qui ? Mais je ne serais jamais inculpé. Offrez-moi les moyens de partir en voyage et vous verrez.
Quid de la réciprocité brandie par l'Etat ?
Ce n'est pas une question de réciprocité. J'en reviens au processus engagé par l'Etat du Sénégal. Et je le suis de très prés.
Si vous étiez en face du juge d'Evry. Que lui aurez-vous dit ?
Dieu est le seul juge (il se répète). Quelqu'un peut dire tout ce qu'il veut, mais le Tout-Puissant est le seul juge. Et quand vous reprenez une chose, parce que quelqu'un l'a dite, il faudra vous assurer que ce que vous êtes en train de transmettre correspond á la réalité. Ce n'est pas, parce qu'il a avancé des choses, que vous croyez que vous n'avez plus de responsabilité en diffusant ce qu'il a dit. Certes, la loi vous couvre, mais si vous diffusez au nom de Dieu, vous n'êtes pas déculpabilisé. Il faut faire très attention.
Propos recueillis par Samba THIAM
Source: L'as