En décembre 2016, l’homme fort de la Gambie qui avait régné pendant 22 ans, Yahya Jammeh, était contraint par les urnes à céder son pouvoir à Adama Barrow. Pendant plus de deux décennies Jammeh avait donc conduit les déstinées de l’un des plus petits états africains, et c’était bien à son cœur défendant, qu’une quarantaine de jours plus tard, alors même que son mandat avait expiré depuis deux semaines, que Jammeh partait pour la Guinée Equatoriale, laissant un pays économiquement sur les rotules.
Près d’un milliards de dollars en fonds détournés
Ce mercredi, le consortium ‘’Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP)’’, fondé en 2006, regroupant des centres d’enquête, des médias et des journalistes spécialisés dans le crime organisé et la corruption, publiait un rapport sur la Gambie, faisant état de corruption généralisée au sein de l’appareil étatique pendant l’administration du président Jammeh.
Selon l’OCCRP, l’ancien président gambien, Yahya Jammeh, aurait orchestré le détournement de plus de 975 millions de dollars de fonds publics et de recettes illicites tirées du bois au cours de ses 22 années de gouvernement. Touts les secteurs lucratifs ou institutions pourvoyeuses de finances, telle la Banque centrale de Gambie à hauteur de 71,2 millions de USD, la structure étatique de gestion des pensions et sécurité sociale à hauteur e 60 millions, la société de télécommunications pour 363,9 millions ; ou encore la société pétrolière nationale à hauteur de 55.2 millions ; avaient été pris pour cible.
Ces fonds détournés pour éviter toute traçabilité étaient envoyés à des sociétés écrans étrangères sans véritable existence ou attribués à des entreprises ayant obtenu des contrats exceptionnellement lucratifs. L’homme soutenait par ces détournements un train de vie complètement en déphasage avec la situation économique du pays. Dans son village natal, Jammeh aurait fait construire Mosquée privée, Villa somptueuse, parc animalier avec des espèces rares et exotiques, et un camp moderne d’entraînement militaire.
lanouvelletribune.info
Près d’un milliards de dollars en fonds détournés
Ce mercredi, le consortium ‘’Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP)’’, fondé en 2006, regroupant des centres d’enquête, des médias et des journalistes spécialisés dans le crime organisé et la corruption, publiait un rapport sur la Gambie, faisant état de corruption généralisée au sein de l’appareil étatique pendant l’administration du président Jammeh.
Selon l’OCCRP, l’ancien président gambien, Yahya Jammeh, aurait orchestré le détournement de plus de 975 millions de dollars de fonds publics et de recettes illicites tirées du bois au cours de ses 22 années de gouvernement. Touts les secteurs lucratifs ou institutions pourvoyeuses de finances, telle la Banque centrale de Gambie à hauteur de 71,2 millions de USD, la structure étatique de gestion des pensions et sécurité sociale à hauteur e 60 millions, la société de télécommunications pour 363,9 millions ; ou encore la société pétrolière nationale à hauteur de 55.2 millions ; avaient été pris pour cible.
Ces fonds détournés pour éviter toute traçabilité étaient envoyés à des sociétés écrans étrangères sans véritable existence ou attribués à des entreprises ayant obtenu des contrats exceptionnellement lucratifs. L’homme soutenait par ces détournements un train de vie complètement en déphasage avec la situation économique du pays. Dans son village natal, Jammeh aurait fait construire Mosquée privée, Villa somptueuse, parc animalier avec des espèces rares et exotiques, et un camp moderne d’entraînement militaire.
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