Le chanteur sénégalais Youssou Ndour a déposé mercredi au Conseil constitutionnel sa candidature à l'élection présidentielle au Sénégal dont le premier tour est prévu le 26 février, a constaté un journaliste de l'AFP. Youssou Ndour, qui fait partie de la vingtaine de candidats déclarés à ce scrutin, n'a fait aucune déclaration à la presse. Il avait annoncé sa candidature le 3 janvier arguant d'un «devoir patriotique suprême» et expliquant répondre aux sollicitations de nombreux Sénégalais. «Je pense que je vais créer la surprise, je pense qu'il y a une évolution silencieuse, les gens vont voter Youssou Ndour», avait-il déclaré à l'AFP quelques jours plus tard, se disant certain de l'emporter dès le premier tour. Issu d'un milieu modeste du quartier populaire de la Médina à Dakar, Youssou Ndour, 52 ans, n'a pas fait d'études supérieures, mais met en avant sa notoriété internationale pour favoriser le développement du Sénégal.
Interdiction de manifester
Par crainte de violences liées à la validation de la candidature controversée du chef de l'Etat sortant Abdoulaye Wade, 85 ans, le ministère de l'Intérieur a interdit les manifestation de jeudi 26 à lundi 30. «Moi, (quand) je deviens président du Sénégal, je sais que je suis accueilli à bras ouverts un peu partout dans le monde, et là je pourrai changer la donne, faire partie d'une dynamique économique, parce que j'ai envie d'atteindre l'autosuffisance alimentaire», avait-il dit à l'AFP. Les candidats ont jusqu'à jeudi 00H00 (locale et GMT) pour déposer leur candidature au Conseil constitutionnel, qui doit publier la liste des candidats retenus vendredi. La décision du Conseil concernant la candidature du président Wade, contestée par l'opposition et la société civile, fait craindre des violences politiques. Agé de 85 ans, élu une première fois en 2000 pour sept ans et réélu en 2007 pour cinq ans, M. Wade est candidat à un nouveau mandat de sept ans après modification de la Constitution. Ses opposants, dont Youssou Ndour, jugent sa candidature anticonstitutionnelle. Plusieurs candidats ont déjà déposés leurs dossiers ces derniers jours, notamment le président Wade, l'ancien Premier ministre Moustapha Niasse et un autre responsable de l'opposition, Ousmane Tanor Dieng, d'après leur entourage.
Bitimrew.net
Interdiction de manifester
Par crainte de violences liées à la validation de la candidature controversée du chef de l'Etat sortant Abdoulaye Wade, 85 ans, le ministère de l'Intérieur a interdit les manifestation de jeudi 26 à lundi 30. «Moi, (quand) je deviens président du Sénégal, je sais que je suis accueilli à bras ouverts un peu partout dans le monde, et là je pourrai changer la donne, faire partie d'une dynamique économique, parce que j'ai envie d'atteindre l'autosuffisance alimentaire», avait-il dit à l'AFP. Les candidats ont jusqu'à jeudi 00H00 (locale et GMT) pour déposer leur candidature au Conseil constitutionnel, qui doit publier la liste des candidats retenus vendredi. La décision du Conseil concernant la candidature du président Wade, contestée par l'opposition et la société civile, fait craindre des violences politiques. Agé de 85 ans, élu une première fois en 2000 pour sept ans et réélu en 2007 pour cinq ans, M. Wade est candidat à un nouveau mandat de sept ans après modification de la Constitution. Ses opposants, dont Youssou Ndour, jugent sa candidature anticonstitutionnelle. Plusieurs candidats ont déjà déposés leurs dossiers ces derniers jours, notamment le président Wade, l'ancien Premier ministre Moustapha Niasse et un autre responsable de l'opposition, Ousmane Tanor Dieng, d'après leur entourage.
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