Il ajoute "On a averti depuis longtemps. Pas plus tard qu’hier (samedi), je disais que nous avions atteint la ligne rouge. A un moment donné, il faut penser au Sénégal, même si tout le monde ne le fait pas. Il faut qu’on règle le problème de la population sénégalaise. Je ne lance rien, ne propose quoi que ce soit, mais je dis que nous avons déjà averti. Je pense avoir été le seul à avoir dit, «face to face», à Abdoulaye Wade, avec tout le respect que je lui dois, de partir, de ne pas se présenter. Je n’ai pas de problème avec cela. Les gens ne lui disent pas la vérité. Il est isolé et doit se réveiller, car c’est trop. Et, on attend de lui de grandes décisions. Nous l’avons dit et redit : chaque mort est importante. Chacun doit raisonner comme si c’était son enfant ou son frère. Le service d’ordre, avec l’armée, la police et la gendarmerie, doit savoir qu’il a toujours été la fierté du Sénégal. Il ne doit pas gâcher cette image. Si l’on (la communauté internationale) voit qu’il n’a plus cette image, il ne sera plus appelé à des missions de maintien de la paix à l’international. On ne dit pas que les manifestations ne doivent pas être encadrées, mais de là à utiliser des grenades (lacrymogènes), je ne comprends plus. Personne ne peut lutter contre un peuple».
PiccMi.Com
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