Dès que son départ à la tête de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) a été rendu public, les commentaires sont allés bon train, particulièrement du côté de l’opposition qui voyait derrière cette décision une pression que l’Etat exercerait sur le directeur de la structure. Des allégations que le principal concerné, en l’occurrence, Youssouf Sakho, a balayées d’un revers de main en disant, à qui veut l’entendre, qu’il a choisi volontairement de ne pas se présenter pour un second mandat à la tête de l’Armp. « En venant à l’Armp, il était prévu que je fasse un mandat de trois ans renouvelable une seule fois. Ce mandat, avec l’aide de Dieu, touche à sa fin. J’ai demandé à ce que la procédure de recrutement du nouveau directeur général soit diligentée avant la fin de mon mandat afin qu’il n’y ait pas de vacance de poste », a-t-il laissé entendre. Allant plus loin, M. Sakho fera savoir qu’il n’a jamais fait l’objet de pression de la part des autorités. Bien au contraire, ajoute-t-il, la collaboration de ces dernières a été sans faille. « Mon départ de l’Armp est une question de déroulement naturelle d’une carrière. Après un mandat de challenge, il faut laisser la place à un autre et passer à autre chose, sinon je risque d’atteindre mon seuil d’incompétence. Je n’ai reçu aucune menace, aucune pression. Au contraire, j’étais encouragé partout. Mon travail a été simple », a-t-il indiqué.
Revenant sur le rapport 2 009 de l’Armp qui était l’objet de la rencontre,
M. Sakho a renseigné que l’agence a visité près de 72 autorités contractantes pour la revue des marchés passés en 2008, que l’ensemble des marchés audités porte sur un montant de 203 milliards de francs Cfa et que 406 violations ont été relevées dont les plus fréquentes ont trait à la non production des rapports périodiques par les cellules de marchés publics et au classement défectueux des dossiers.
Informant que 82 autorités contractantes seront auditées par l’Armp, cette année, le conférencier du jour a annoncé une innovation qui consiste, notamment, à coupler les audits de passation de marchés et ceux techniques. « Cette année, une innovation va être notée. Les audits de passation vont être couplés avec les audits techniques en risque de conflits d’intérêts pour les candidats potentiels à la sélection de bureaux d’études », dira-t-il.
Pour rappel, l’Armp est une autorité administrative indépendante, dotée de l’autonomie financière et de gestion et qui a pour mission d’assurer la régulation du système de passation des marchés publics et des conventions de délégation de services publics.
Thiané NDIAYE
Mercredi 18 Août 2010
© lemessagersn. info
Revenant sur le rapport 2 009 de l’Armp qui était l’objet de la rencontre,
M. Sakho a renseigné que l’agence a visité près de 72 autorités contractantes pour la revue des marchés passés en 2008, que l’ensemble des marchés audités porte sur un montant de 203 milliards de francs Cfa et que 406 violations ont été relevées dont les plus fréquentes ont trait à la non production des rapports périodiques par les cellules de marchés publics et au classement défectueux des dossiers.
Informant que 82 autorités contractantes seront auditées par l’Armp, cette année, le conférencier du jour a annoncé une innovation qui consiste, notamment, à coupler les audits de passation de marchés et ceux techniques. « Cette année, une innovation va être notée. Les audits de passation vont être couplés avec les audits techniques en risque de conflits d’intérêts pour les candidats potentiels à la sélection de bureaux d’études », dira-t-il.
Pour rappel, l’Armp est une autorité administrative indépendante, dotée de l’autonomie financière et de gestion et qui a pour mission d’assurer la régulation du système de passation des marchés publics et des conventions de délégation de services publics.
Thiané NDIAYE
Mercredi 18 Août 2010
© lemessagersn. info