Le collectif des inondés des Parcelles Assainies, Malika, Keur Massar et environs a tenu, dimanche dernier, son assemblée générale suivie d'un point de presse pour faire l'évaluation des actions entreprises par l'Etat en vue de les sortir «définitivement» des eaux d'ici une quinzaine de jours par la construction de canaux à ciel ouvert pour faciliter l'écoulement et le drainage des eaux de pluies stagnantes. Mais, cinq mois après, déclare Zackaria Sall, coordonnateur dudit collectif, l'eau reste toujours dans les maisons. Une situation «dramatique et pire que celle d'Haïti», selon M. Sall, qui oblige certains habitants à quitter leurs maisons pour vivre en location. Ce qui, déplore le coordonnateur, est inacceptable et incompréhensible. Car, ajoute-t-il, c'est l'Etat à travers la Sn-hlm qui leur a vendu les parcelles. Par conséquent, ils doivent tout faire pour trouver «immédiatement» une solution pour les populations inondées et, au besoin, les dédommager.
«Certes, des tranchées ont été construites pour évacuer l'eau. Mais, depuis lors, la situation n'a pas trop évolué. D'ailleurs, il y a des unités (6, 12, 13, 14, 16 et 17) qui n'ont même pas pu bénéficier des dites tranchées. Pis, à l'unité 10 où toutes les eaux convergent, la situation reste intacte et les populations ont quitté leurs maisons pour vivre en location et à leurs
propres frais», se désole M. Sall. Qui dénonce, par ailleurs, les agissements de l'usine de la Sedima qui pompe les eaux de l'unité, 2 pour venir ensuite les déverser dans les autres unités. «Nous avons saisi le sous-préfet qui nous a demandé de nous rabattre à la gendarmerie. Ce que nous avons fait. Mais, jusqu'à présent la situation n'a pas bougé d'un iota. Les gens de la Sedima agissent ainsi pour obliger certains d'entre nous à leur vendre leurs maisons. Mais, nous n'allons pas nous laisser faire. Car, on préfère vivre en prison que dans nos maisons qui ressemblent aujourd'hui à une rivière», menace le coordonnateur dudit collectif.
Vieux Père NDIAYE
Source Walf Grand Place
«Certes, des tranchées ont été construites pour évacuer l'eau. Mais, depuis lors, la situation n'a pas trop évolué. D'ailleurs, il y a des unités (6, 12, 13, 14, 16 et 17) qui n'ont même pas pu bénéficier des dites tranchées. Pis, à l'unité 10 où toutes les eaux convergent, la situation reste intacte et les populations ont quitté leurs maisons pour vivre en location et à leurs
propres frais», se désole M. Sall. Qui dénonce, par ailleurs, les agissements de l'usine de la Sedima qui pompe les eaux de l'unité, 2 pour venir ensuite les déverser dans les autres unités. «Nous avons saisi le sous-préfet qui nous a demandé de nous rabattre à la gendarmerie. Ce que nous avons fait. Mais, jusqu'à présent la situation n'a pas bougé d'un iota. Les gens de la Sedima agissent ainsi pour obliger certains d'entre nous à leur vendre leurs maisons. Mais, nous n'allons pas nous laisser faire. Car, on préfère vivre en prison que dans nos maisons qui ressemblent aujourd'hui à une rivière», menace le coordonnateur dudit collectif.
Vieux Père NDIAYE
Source Walf Grand Place