Quatre millions d’électeurs zambiens votent ce jeudi pour désigner leur nouveau chef d’Etat. Des élections anticipées ont été organisées à la suite du décès en août dernier en France du président Levy Mwanawasa des suites d’un accident vasculaire cérébral. Une première en Zambie où la Constitution prévoit la tenue d’élections dans un délai de 90 jours après la vacance du pouvoir.
Quatre candidats sont engagés dans la course à la magistrature suprême zambienne : le président par intérim, Rupiah Banda, vice-président de feu Levy Mwanawasa, Michael Sata, leader du principal parti d’opposition, le Front patriotique (FP), Hakainde Hichilema, le chef du Parti uni pour le développement national (UPND), deuxième plus important parti d’opposition zambien, et Godfrey Miyanda, ancien vice-président du président Frederick Chiluba. Près de 6 500 observateurs étrangers et zambiens sont déployés dans tout le pays pour veiller au bon déroulement d’un scrutin dont l’issue pourrait être source de tension.
L’opposition craint des fraudes électorales
Les forces de police de Lusaka sont fortement mobilisées depuis mercredi pour éviter tout débordement dans les rues de la capitale. Hakainde Hichilema et Michael Sata ont fait savoir qu’ils n’accepteraient pas de « résultats truqués » au profit du président par intérim, Rupiah Banda. Leur militants ont arrêté lundi soir des camions à Livingstone, à la frontière zimbabwéenne. Ils soupçonnaient ces derniers de transporter des bulletins de vote en faveur de Rupiah Banda.
Godfrey Miyanda a lui aussi exprimé des doutes quant à l’honnêteté de la Commission électorale. Rupiah Banda, le favori, a tenu mercredi son dernier meeting avant le scrutin dans un climat de haute tension. Il a appelé ses trois adversaires à accepter comme lui, le résultat des urnes à l’issue du vote.
La police est prête à réagir
« Ceux qui disent qu’ils n’accepteront pas les résultats devraient aller au tribunal et non descendre dans les rues », a prévenu Ephraim Mateyo, l’inspecteur général de la police. Il s’est déclaré « prêt à en découdre avec les auteurs de violences ».
Le spectre de 2006 plane sur ce nouveau scrutin présidentiel. Deux ans plus tôt, Michael Sata avait refusé de reconnaitre la victoire électorale de Lévy Mwanawasa et ses partisans s’étaient violemment opposés aux policiers pendant près d’une semaine.
Le prochain président zambien, élu jusqu’en 2011, devra faire face au ralentissement de la croissance du pays et diversifier une économie très dépendante du cuivre.
Quatre candidats sont engagés dans la course à la magistrature suprême zambienne : le président par intérim, Rupiah Banda, vice-président de feu Levy Mwanawasa, Michael Sata, leader du principal parti d’opposition, le Front patriotique (FP), Hakainde Hichilema, le chef du Parti uni pour le développement national (UPND), deuxième plus important parti d’opposition zambien, et Godfrey Miyanda, ancien vice-président du président Frederick Chiluba. Près de 6 500 observateurs étrangers et zambiens sont déployés dans tout le pays pour veiller au bon déroulement d’un scrutin dont l’issue pourrait être source de tension.
L’opposition craint des fraudes électorales
Les forces de police de Lusaka sont fortement mobilisées depuis mercredi pour éviter tout débordement dans les rues de la capitale. Hakainde Hichilema et Michael Sata ont fait savoir qu’ils n’accepteraient pas de « résultats truqués » au profit du président par intérim, Rupiah Banda. Leur militants ont arrêté lundi soir des camions à Livingstone, à la frontière zimbabwéenne. Ils soupçonnaient ces derniers de transporter des bulletins de vote en faveur de Rupiah Banda.
Godfrey Miyanda a lui aussi exprimé des doutes quant à l’honnêteté de la Commission électorale. Rupiah Banda, le favori, a tenu mercredi son dernier meeting avant le scrutin dans un climat de haute tension. Il a appelé ses trois adversaires à accepter comme lui, le résultat des urnes à l’issue du vote.
La police est prête à réagir
« Ceux qui disent qu’ils n’accepteront pas les résultats devraient aller au tribunal et non descendre dans les rues », a prévenu Ephraim Mateyo, l’inspecteur général de la police. Il s’est déclaré « prêt à en découdre avec les auteurs de violences ».
Le spectre de 2006 plane sur ce nouveau scrutin présidentiel. Deux ans plus tôt, Michael Sata avait refusé de reconnaitre la victoire électorale de Lévy Mwanawasa et ses partisans s’étaient violemment opposés aux policiers pendant près d’une semaine.
Le prochain président zambien, élu jusqu’en 2011, devra faire face au ralentissement de la croissance du pays et diversifier une économie très dépendante du cuivre.