Le chef de la collectivité locale lébou de Ouakam est écœuré. Pour montrer sa désapprobation, dans la gestion actuelle du problème foncier qui oppose Mbackiyou Faye à une partie de la jeunesse ouakamoise, le Jaraaf Youssou Ndoye a décidé de s’en laver les mains. « Ce n’est plus mon problème. S’ils trouvent un interlocuteur plus crédible qui saura faire entendre raison aux manifestants, c’est tant mieux. Pour ce cas précis, même un tremblement de terre ne me fera pas bouger », déclare-t-il, amer, à nos confrères de EnQuête qui l'ont joint par téléphone. La raison de son courroux ? Sa non-convocation à une réunion qui s’est tenue, hier, matin à la Gouvernance pour statuer sur le problème foncier qui secoue cette partie de la capitale sénégalaise.
« Ils ont voulu me zapper. Comment peuvent-ils prétendre pacifier ce village, en voulant me mettre hors-jeu ? Ils ont convoqué un jeune cadre, un certain Daouda Diagne à ma place. Quand ils se sont rendu compte que je suis leur interlocuteur légitime, ils ont voulu rectifier », déplore Youssou Ndoye qui promet de ne pas déférer à la convocation de « rattrapage » qui lui a été adressée pour ce samedi. Il assimile cet acte à une tentative d’affaiblissement de son influence dans la communauté lébou de Ouakam. « Je suis fatigué des coups bas de certains chefs coutumiers qui s’associent aux gouvernants pour m’écarter, car je ne transige pas sur la vérité. Ils voulaient m’éviter et voilà le résultat : un échec », persifle-t-il. Dans sa ligne de mire, le Grand Serigne de Dakar Abdoulaye Makhtar qu’il accuse de vouloir l’écarter. « Je suis le Jaraaf du Cap-vert et de Ouakam. Notre dignité a été créée en 1432 et celle de Grand Serigne en 1490. Qu’il sache que Ouakam ne lui sera jamais acquise, tant que je vivrai », lance-t-il.
Mardi dernier, une partie des populations de Ouakam s’était livrée à une intifada contre les forces de l’ordre, leur occasionnant des blessés. Elle réclame la restitution de 4 hectares 500 affectés à Mbackiyou Faye.
« Ils ont voulu me zapper. Comment peuvent-ils prétendre pacifier ce village, en voulant me mettre hors-jeu ? Ils ont convoqué un jeune cadre, un certain Daouda Diagne à ma place. Quand ils se sont rendu compte que je suis leur interlocuteur légitime, ils ont voulu rectifier », déplore Youssou Ndoye qui promet de ne pas déférer à la convocation de « rattrapage » qui lui a été adressée pour ce samedi. Il assimile cet acte à une tentative d’affaiblissement de son influence dans la communauté lébou de Ouakam. « Je suis fatigué des coups bas de certains chefs coutumiers qui s’associent aux gouvernants pour m’écarter, car je ne transige pas sur la vérité. Ils voulaient m’éviter et voilà le résultat : un échec », persifle-t-il. Dans sa ligne de mire, le Grand Serigne de Dakar Abdoulaye Makhtar qu’il accuse de vouloir l’écarter. « Je suis le Jaraaf du Cap-vert et de Ouakam. Notre dignité a été créée en 1432 et celle de Grand Serigne en 1490. Qu’il sache que Ouakam ne lui sera jamais acquise, tant que je vivrai », lance-t-il.
Mardi dernier, une partie des populations de Ouakam s’était livrée à une intifada contre les forces de l’ordre, leur occasionnant des blessés. Elle réclame la restitution de 4 hectares 500 affectés à Mbackiyou Faye.