La Ziarra annuelle dédiée au Saint et Savant Cheikh Moussa Kamara s’est tenue. Elle a enregistré une forte mobilisation de fidèles. « Soyez bénis pour votre engagement et votre mobilisation en vue de la réussite de la 45e édition de la Ziarra. Au nom de Thierno Mouhamadou Bachir Kamara, Khalif général de la famille de Cheikh Moussa Kamara, je voudrais tout d’abord vous exprimer, de vive voix, ma gratitude et réitérer ma grande satisfaction à l’issue de la précédente édition », a dit le porte-parole de la famille de Cheikh Moussa Kamara.
Ainsi, il a adressé ses remerciements les plus distingués au Préfet de Kanel, qui ne cesse de ménager ses efforts pour la réussite de ces journées, auxquelles il accorde une importance capitale. Il en est de même pour le Gouverneur à qui, il a exprimé toute sa reconnaissance. « Monsieur le Gouverneur, vous avez témoigné à l’égard du Khalife et de la famille de Cheikh Moussa Kamara, une attention toute particulière. Nous vous en remercions et prions pour que votre tâche soit couronnée de succès. Veuillez transmettre mes salutations et profonds remerciements à son Excellence Monsieur le président de la République, pour tout le travail, jusque-là abattu pour la construction du centre Cheikh Moussa Kamara pour la culture et la recherche », recommande-t-il.
Toute la famille de Cheikh Moussa Kamara, les habitants de Ganguel et la communauté scientifique nationale et internationale, se réjouissent à juste titre de l’érection de ce joyau, qui célèbre la profondeur intellectuelle de ce grand érudit du Fouta. Les travaux du centre ont été bien entamés et progressent timidement. Le tronçon du pont de Dioulol au centre, et le bitumage de la route du Dandé Mayo, restent des priorités pour les populations.
"Le Khalife, par ma voix, voudrait sensibiliser le Président de la République Macky Sall, pour l’accélération des travaux afin que le Sénégal, partant, l’Afrique et le monde, puissent bénéficier de l’immense production intellectuelle de Cheikh Moussa Kamara. Notre souci fondamental demeure, relève-t-il, la restauration des manuscrits, leur numérisation et leur traduction."
« Votre bienveillant concours est requis dans la sauvegarde de ce trésor qu’il a légué à la postérité. Savant théologien du Fouta, juriste consulte de renommée et critique averti, Cheikh Moussa Kamara était un intellectuel engagé, grand défenseur de la cause humaine. D’ailleurs, le conférencier, le Professeur Abdoul Malal Diop, dans sa communication, a mis en exergue le caractère multidimensionnel de Cheikh Moussa Kamara. Dans l’analyse faite sur deux de ses manuscrits : Al Fadou Saadikh (l’aube éclatante de lumière) et Navadouroul Oulour (les sciences rares), il aborde le FIKH ou jurisprudence, pour démontrer que Cheikh Moussa Kamara n’est pas seulement un historien », rappelle-t-il.
Le fondateur de l’école de Ganguel était pour un islam qui transcende les confréries. Ce qui fait de lui un scientifique hors pair et un critique avisé. La diffusion de son œuvre participerait inéluctablement, à apaiser le monde, le Sahel, où le Jihadisme s’érige en loi martiale malgré la pléthore d’intellectuels à la recherche de solutions.
En effet, le savant de Ganguel, en tant qu’intellectuel et soufi averti, avait anticipé sur la question à travers son œuvre "Condamnation de la Guerre Sainte". Les travaux de Cheikh Moussa Kamara, en raison de la difficulté d’accès à la langue arabe, n’ont pas fait l’objet de l'examen attentif qu’ils auraient mérité. L’influence de Cheikh Saad Bouh est manifeste dans l’ouvrage de Cheikh Moussa Kamara, concernant la condamnation de la guerre sainte. Le Savant de Ganguel, pour barrer la route au Jihad, estime qu’une telle entreprise demeure illégitime depuis la mort du Prophète Mohamed (PSL).
Et, Cheikh Moussa Kamara, retraçant toutes les guerres saintes depuis le VIIe siècle, a remarqué que les mobiles sont souvent fondés, non pas sur un motif religieux, mais sur la recherche du pouvoir personnel. Cheikh Moussa Kamara estime que « la plupart des hommes qui ont fait la guerre sainte après le Prophète (Paix et Salut sur Lui), n’avait d’autre but que celui de se faire un nom et de conquérir des pays sans se soucier, le moindre du monde, des êtres qui ont péri dans leurs guerres ». Par conséquent, pour condamner la guerre sainte, il s’appuie sur les conséquences néfastes de celle-ci, notamment la mort d’innocents et de musulmans.
Cheikh Moussa Kamara s’est ainsi révolté contre le fanatisme. Cette condamnation de l’entreprise jihadiste de Cheikh Moussa Kamara, est d’une grande actualité à l’aube du XXIe siècle, quand on observe ce qui se passe, actuellement dans le monde, particulièrement dans le Sahel qui se fragilise davantage avec des coups d’État à tout-va, entre autres, où les terroristes rôdent près des frontières du Sénégal. Des solutions, tant sur le plan matériel et que religieux pour endiguer ce phénomène qui ne laisse pas le Sénégal à l’abri des soubresauts de ces individus à la solde de leurs vils désirs, existent dans l’ouvrage « AL KHAKUL MOUBINE ».
D’ailleurs, certains grands chefs religieux contemporains de Cheikh Moussa, ont corroboré sa thèse en mettant en avant le « JIHADOUL NAFSSE ». C’est le cas de Cheikh Ahmadou Bamba qui défend qu’ « il faut faire la guerre à nos âmes », mais aussi, d’El Hadji Malick Sy (1855-1922), qui recommande de se dresser en bouclier face à ses propres penchants nuisibles. C’est la raison pour laquelle les autorités doivent s’intéresser à la question afin d’anticiper sur les éventuelles répercussions au Sénégal, mais surtout, pour offrir aux autres, des solutions face à ce fléau qui phagocyte nos sociétés et rend nos lendemains incertains.
Un appel solennel est lancé à l’endroit du président de la République Macky Sall, pour restaurer et faciliter la diffusion du savoir enfoui à Ganguel, afin que ce village puisse apporter sa pierre à l’édifice de la paix et de la concorde des cœurs et des esprits si chères au président de la République, Macky Sall.
Ainsi, il a adressé ses remerciements les plus distingués au Préfet de Kanel, qui ne cesse de ménager ses efforts pour la réussite de ces journées, auxquelles il accorde une importance capitale. Il en est de même pour le Gouverneur à qui, il a exprimé toute sa reconnaissance. « Monsieur le Gouverneur, vous avez témoigné à l’égard du Khalife et de la famille de Cheikh Moussa Kamara, une attention toute particulière. Nous vous en remercions et prions pour que votre tâche soit couronnée de succès. Veuillez transmettre mes salutations et profonds remerciements à son Excellence Monsieur le président de la République, pour tout le travail, jusque-là abattu pour la construction du centre Cheikh Moussa Kamara pour la culture et la recherche », recommande-t-il.
Toute la famille de Cheikh Moussa Kamara, les habitants de Ganguel et la communauté scientifique nationale et internationale, se réjouissent à juste titre de l’érection de ce joyau, qui célèbre la profondeur intellectuelle de ce grand érudit du Fouta. Les travaux du centre ont été bien entamés et progressent timidement. Le tronçon du pont de Dioulol au centre, et le bitumage de la route du Dandé Mayo, restent des priorités pour les populations.
"Le Khalife, par ma voix, voudrait sensibiliser le Président de la République Macky Sall, pour l’accélération des travaux afin que le Sénégal, partant, l’Afrique et le monde, puissent bénéficier de l’immense production intellectuelle de Cheikh Moussa Kamara. Notre souci fondamental demeure, relève-t-il, la restauration des manuscrits, leur numérisation et leur traduction."
« Votre bienveillant concours est requis dans la sauvegarde de ce trésor qu’il a légué à la postérité. Savant théologien du Fouta, juriste consulte de renommée et critique averti, Cheikh Moussa Kamara était un intellectuel engagé, grand défenseur de la cause humaine. D’ailleurs, le conférencier, le Professeur Abdoul Malal Diop, dans sa communication, a mis en exergue le caractère multidimensionnel de Cheikh Moussa Kamara. Dans l’analyse faite sur deux de ses manuscrits : Al Fadou Saadikh (l’aube éclatante de lumière) et Navadouroul Oulour (les sciences rares), il aborde le FIKH ou jurisprudence, pour démontrer que Cheikh Moussa Kamara n’est pas seulement un historien », rappelle-t-il.
Le fondateur de l’école de Ganguel était pour un islam qui transcende les confréries. Ce qui fait de lui un scientifique hors pair et un critique avisé. La diffusion de son œuvre participerait inéluctablement, à apaiser le monde, le Sahel, où le Jihadisme s’érige en loi martiale malgré la pléthore d’intellectuels à la recherche de solutions.
En effet, le savant de Ganguel, en tant qu’intellectuel et soufi averti, avait anticipé sur la question à travers son œuvre "Condamnation de la Guerre Sainte". Les travaux de Cheikh Moussa Kamara, en raison de la difficulté d’accès à la langue arabe, n’ont pas fait l’objet de l'examen attentif qu’ils auraient mérité. L’influence de Cheikh Saad Bouh est manifeste dans l’ouvrage de Cheikh Moussa Kamara, concernant la condamnation de la guerre sainte. Le Savant de Ganguel, pour barrer la route au Jihad, estime qu’une telle entreprise demeure illégitime depuis la mort du Prophète Mohamed (PSL).
Et, Cheikh Moussa Kamara, retraçant toutes les guerres saintes depuis le VIIe siècle, a remarqué que les mobiles sont souvent fondés, non pas sur un motif religieux, mais sur la recherche du pouvoir personnel. Cheikh Moussa Kamara estime que « la plupart des hommes qui ont fait la guerre sainte après le Prophète (Paix et Salut sur Lui), n’avait d’autre but que celui de se faire un nom et de conquérir des pays sans se soucier, le moindre du monde, des êtres qui ont péri dans leurs guerres ». Par conséquent, pour condamner la guerre sainte, il s’appuie sur les conséquences néfastes de celle-ci, notamment la mort d’innocents et de musulmans.
Cheikh Moussa Kamara s’est ainsi révolté contre le fanatisme. Cette condamnation de l’entreprise jihadiste de Cheikh Moussa Kamara, est d’une grande actualité à l’aube du XXIe siècle, quand on observe ce qui se passe, actuellement dans le monde, particulièrement dans le Sahel qui se fragilise davantage avec des coups d’État à tout-va, entre autres, où les terroristes rôdent près des frontières du Sénégal. Des solutions, tant sur le plan matériel et que religieux pour endiguer ce phénomène qui ne laisse pas le Sénégal à l’abri des soubresauts de ces individus à la solde de leurs vils désirs, existent dans l’ouvrage « AL KHAKUL MOUBINE ».
D’ailleurs, certains grands chefs religieux contemporains de Cheikh Moussa, ont corroboré sa thèse en mettant en avant le « JIHADOUL NAFSSE ». C’est le cas de Cheikh Ahmadou Bamba qui défend qu’ « il faut faire la guerre à nos âmes », mais aussi, d’El Hadji Malick Sy (1855-1922), qui recommande de se dresser en bouclier face à ses propres penchants nuisibles. C’est la raison pour laquelle les autorités doivent s’intéresser à la question afin d’anticiper sur les éventuelles répercussions au Sénégal, mais surtout, pour offrir aux autres, des solutions face à ce fléau qui phagocyte nos sociétés et rend nos lendemains incertains.
Un appel solennel est lancé à l’endroit du président de la République Macky Sall, pour restaurer et faciliter la diffusion du savoir enfoui à Ganguel, afin que ce village puisse apporter sa pierre à l’édifice de la paix et de la concorde des cœurs et des esprits si chères au président de la République, Macky Sall.