«Depuis 1991, après la guerre du Golfe, nous sommes rentrés sans nos 93 camarades qui ont péri dans un accident d’avion. On attend depuis lors. Les régimes passent, mais toujours rien. A part le million de prime de congé que nous avons reçue à notre retour, nous courrons toujours derrière nos primes de guerre évaluées à 101 millions de francs Cfa par Jaambar», martèle l’adjudant Landing Mané, qui déplore l’indifférence de l’Etat dans cette affaire. Une dizaine dans la région de Ziguinchor, ces rescapés de la guerre du Golfe sont plongés dans le désarroi.
En témoignent les propos de M. Mané, qui parle d’une injustice qui perdure. «C’est l’Etat Saoudien qui avait défalqué une forte somme pour nous les Jaambars, mais l’Etat a mis la main sur cette somme ; c’est injuste. Nous sommes plus que fatigués, nous sommes morts…», peste le vétéran de cette guerre. La liste de ces Jaambars s’effrite d’année en année.
Outre les 93 Jaamabars qui sont restés sur le terrain, il y a pas mal de décès. «Trente (30) ans, c’est trop !», déplore l’adjudant Mané, qui estime que la date du 21 mars restera à jamais gravée dans la mémoire de ces Jaambars. «Le 21 (mars), c’est le jour anniversaire de nos camarades qui sont tombés dans le champ de bataille, en Arabie Saoudite. Le 21 février, c’est la date à laquelle le missile est tombé sur notre position à Safania.
Et enfin, l’autre 21, c’est le 21 avril, jour où nous sommes rentrés au Sénégal, après cette guerre du Golfe», retrace l’ancien adjudant de l’Armée, qui a vécu la première guerre du Golfe. «Actuellement, on vit très mal, on est fatigués…», lance, avec dépit, l’adjudant Mané, entouré de rescapés de cette guerre du Golfe, de veuves, d’orphelins, visiblement dans le désarroi.
Sud quotidien
En témoignent les propos de M. Mané, qui parle d’une injustice qui perdure. «C’est l’Etat Saoudien qui avait défalqué une forte somme pour nous les Jaambars, mais l’Etat a mis la main sur cette somme ; c’est injuste. Nous sommes plus que fatigués, nous sommes morts…», peste le vétéran de cette guerre. La liste de ces Jaambars s’effrite d’année en année.
Outre les 93 Jaamabars qui sont restés sur le terrain, il y a pas mal de décès. «Trente (30) ans, c’est trop !», déplore l’adjudant Mané, qui estime que la date du 21 mars restera à jamais gravée dans la mémoire de ces Jaambars. «Le 21 (mars), c’est le jour anniversaire de nos camarades qui sont tombés dans le champ de bataille, en Arabie Saoudite. Le 21 février, c’est la date à laquelle le missile est tombé sur notre position à Safania.
Et enfin, l’autre 21, c’est le 21 avril, jour où nous sommes rentrés au Sénégal, après cette guerre du Golfe», retrace l’ancien adjudant de l’Armée, qui a vécu la première guerre du Golfe. «Actuellement, on vit très mal, on est fatigués…», lance, avec dépit, l’adjudant Mané, entouré de rescapés de cette guerre du Golfe, de veuves, d’orphelins, visiblement dans le désarroi.
Sud quotidien
Accueil
Envoyer à un ami
Partager sur facebook
