De Karthiack à Karcia, de Goudomp à Gouloumbou, de Senoba à Mpack, Mme le ministre du commerce n'a pas de sens interdit et laisse au quotidien ses empreintes partout dans la marche et la massification de la mouvance présidentielle qui gagne ainsi en adhésions au prétexte d'une politique axée sur le développement*.
Fait naturel :
De styles différents, ils ont la région de Ziguinchor en partage, le Blouf et le département de Bignona en commun. Puisque Mme le ministre du commerce est la fille de Dianki et le leader du Pastef lui, est natif du village de Bessire, voisin immédiat né des flancs de Dianki. Naturellement ces deux personnalités sont liées.
Opposées, elles le sont aujourd'hui du fait de la passion politique entretenue par une vive adversité imparable et ambiante entre deux hommes rompus au terrain, qui se respectent réciproquement, se battent en mettant les formes.
Si à Ziguinchor, Ousmane Sonko a usé d'un style dénonciateur très critique du régime en place pour déconstruire les acquis du Président Macky Sall, Assome Aminata Diatta, cette inconditionnelle de Macky Sall, promue ministre depuis le premier gouvernement du deuxième mandat n'a point accepté de se laisser compter des coups de la part du leader du Pastef qui peut se gargariser d'avoir réussi la prouesse de déstabiliser la mouvance présidentielle.
Elle, c'est Assome qui n'aura pas proclamé sa tigritude. Elle a bondi sur Sonko à qui elle n'entend pas laisser un espace à labourer sans y faire ses sillons à elle aussi. Du vrai marquage à la ceinture sur le terrain.
Celle qu'on appelle désormais "Force Tranquille" est bien dans son rôle, sa posture institutionnelle transposée sur le champ politique lui concède des positions de responsabilité si élégamment bien assumées dans la région de Ziguinchor. Preuve du respect et la côte de notoriété dont elle jouit à la base. Aujourd'hui, la percée politique de Assome qui a fortement pénétré les bases de Pastef est une amère réalité que vivent Ousmane Sonko et ses hommes dans leurs bases respectives. De quoi rendre la rivalité palpable, mais tout de même enveloppée du voile de civilités, toutes proportions éthiques et morales gardées.
Véritables cas d'études politiques que les comportements qu'offrent Assome Aminata Diatta et Sonko dans la région de Ziguinchor. D'habitude, le patron du Pastef était la cible des responsables politiques du parti au pouvoir qui ignoraient qu'attaquer son adversaire ouvertement par un discours incendiaire participe à lui donner du crédit, grossir sa côte de popularité, accroître son quotient politique et lui donner davantage du poids.
Ce que semble comprendre le ministre du commerce qui a exclu de son vocabulaire Ousmane Sonko, privilégiant l'option efficace d'aller résolument au contact des masses à la base, ceci de manière structurée par des offres d'alternatives et de perspectives de réalisations économiques. Une option sereine, largement partagée par des militants qui voient en cette dame, l'actrice politique qui inaugure ainsi au niveau local de nouvelles approches constructives de faire de la politique.
Sa ligne d'actions est inscrite dans un agenda conçu et déroulé dans le temps pour faire du militant non pas un bétail électoral mais un partenaire ou un acteur de développement que la politique intégre dans un circuit de construction économique et sociale du pays. Si bien que c'est le Pastef conscient que la responsable politique APR de Ziguinchor, crédible de son projet et programme politique de développement constitue aujourd'hui une sérieuse menace, une force qui l'accule aussi bien dans ses bases de Bignona, de Ziguinchor que dans des zones insoupçonnées. Rien n'est gagné d'avance pour Pastef et les prochaines élections locales pourraient nous réserver des surprises.
De Bignona à Ziguinchor, Assome est devenue une force que l'on compte et pèse au profit du Président Macky Sall et de Benno Bokk Yakaar. Et cette force, Sonko en subit le coup à tel point que les deux camps se livrent impitoyablement la bataille de positionnement.
Assome et Sonko, leaders d'initiatives, d'actions de développement
Si Ousmane Sonko est passé du discours aux actes, Assome Aminata Diatta n'a pas fait moins. Le premier cité s'est arrogé la paternité de l'initiative des vacances patriotes par l'exploitation des périmètres agricoles, la seconde nommée a réussi à matérialiser la vision du Président de la République qui consiste à faire de l'agriculture le moteur du développement par la dotation d'équipements agricoles au profit des producteurs et l'accompagnement des jeunes par l'offre de formations en entrepreneuriat en Casamance, une région à vocation agricole par excellence. "L'initiative 500" lancée en novembre dernier en est un excellent exemple, qui met à compétences diversifiées plus de 500 jeunes de Keur Massar à Ziguinchor. Autant d'initiatives à l'actif de la fille de Dianki qui, combinées à la réhabilitation du barrage de Afiniam par l'Etat pourraient inaugurer le retour du label d'une Casamance "grenier du Sénégal".
En termes de résultats immédiats, les effets de l'investissement politique de Assome sont ressentis sur le terrain du développement avec le premier succès relatif à un taux important de jeunes fixés sur leur terroir pour l'exploitation des périmètres rizicoles.
A l'ordre des prouesses politiques de cette dame d'action, il est noté depuis son arrivée sur le terrain politique avec la casquette de ministre l'accalmie des gueguerres politiques qui ont longtemps piégé les frères du parti au pouvoir. Mieux, la vieille pratique longtemps en cours, qui consistait à faire de la massification des tendances objet des gueguerres, en débauchant des militants d'un même bord est mise en veilleuse.
Elle a très tôt et définitivement opté pour une massification sans "transfert interne".
A mi-parcours, le ministre du commerce a un bilan politique qui laisse espérer une très probable issue heureuse de la mouvance présidentielle qui pourrait inverser la tendance si le défi de l'unité de tous est soldé autour d'elle. Sans oublier l'autre front important d'engagement de la dame de Dianki, son Cœur-Massar (Keur Massar) où elle mène un combat sans relâche pour élargir les bases politiques de son mentor Macky Sall.
Boubacar Sonko,
Observateur Marspress.
Fait naturel :
De styles différents, ils ont la région de Ziguinchor en partage, le Blouf et le département de Bignona en commun. Puisque Mme le ministre du commerce est la fille de Dianki et le leader du Pastef lui, est natif du village de Bessire, voisin immédiat né des flancs de Dianki. Naturellement ces deux personnalités sont liées.
Opposées, elles le sont aujourd'hui du fait de la passion politique entretenue par une vive adversité imparable et ambiante entre deux hommes rompus au terrain, qui se respectent réciproquement, se battent en mettant les formes.
Si à Ziguinchor, Ousmane Sonko a usé d'un style dénonciateur très critique du régime en place pour déconstruire les acquis du Président Macky Sall, Assome Aminata Diatta, cette inconditionnelle de Macky Sall, promue ministre depuis le premier gouvernement du deuxième mandat n'a point accepté de se laisser compter des coups de la part du leader du Pastef qui peut se gargariser d'avoir réussi la prouesse de déstabiliser la mouvance présidentielle.
Elle, c'est Assome qui n'aura pas proclamé sa tigritude. Elle a bondi sur Sonko à qui elle n'entend pas laisser un espace à labourer sans y faire ses sillons à elle aussi. Du vrai marquage à la ceinture sur le terrain.
Celle qu'on appelle désormais "Force Tranquille" est bien dans son rôle, sa posture institutionnelle transposée sur le champ politique lui concède des positions de responsabilité si élégamment bien assumées dans la région de Ziguinchor. Preuve du respect et la côte de notoriété dont elle jouit à la base. Aujourd'hui, la percée politique de Assome qui a fortement pénétré les bases de Pastef est une amère réalité que vivent Ousmane Sonko et ses hommes dans leurs bases respectives. De quoi rendre la rivalité palpable, mais tout de même enveloppée du voile de civilités, toutes proportions éthiques et morales gardées.
Véritables cas d'études politiques que les comportements qu'offrent Assome Aminata Diatta et Sonko dans la région de Ziguinchor. D'habitude, le patron du Pastef était la cible des responsables politiques du parti au pouvoir qui ignoraient qu'attaquer son adversaire ouvertement par un discours incendiaire participe à lui donner du crédit, grossir sa côte de popularité, accroître son quotient politique et lui donner davantage du poids.
Ce que semble comprendre le ministre du commerce qui a exclu de son vocabulaire Ousmane Sonko, privilégiant l'option efficace d'aller résolument au contact des masses à la base, ceci de manière structurée par des offres d'alternatives et de perspectives de réalisations économiques. Une option sereine, largement partagée par des militants qui voient en cette dame, l'actrice politique qui inaugure ainsi au niveau local de nouvelles approches constructives de faire de la politique.
Sa ligne d'actions est inscrite dans un agenda conçu et déroulé dans le temps pour faire du militant non pas un bétail électoral mais un partenaire ou un acteur de développement que la politique intégre dans un circuit de construction économique et sociale du pays. Si bien que c'est le Pastef conscient que la responsable politique APR de Ziguinchor, crédible de son projet et programme politique de développement constitue aujourd'hui une sérieuse menace, une force qui l'accule aussi bien dans ses bases de Bignona, de Ziguinchor que dans des zones insoupçonnées. Rien n'est gagné d'avance pour Pastef et les prochaines élections locales pourraient nous réserver des surprises.
De Bignona à Ziguinchor, Assome est devenue une force que l'on compte et pèse au profit du Président Macky Sall et de Benno Bokk Yakaar. Et cette force, Sonko en subit le coup à tel point que les deux camps se livrent impitoyablement la bataille de positionnement.
Assome et Sonko, leaders d'initiatives, d'actions de développement
Si Ousmane Sonko est passé du discours aux actes, Assome Aminata Diatta n'a pas fait moins. Le premier cité s'est arrogé la paternité de l'initiative des vacances patriotes par l'exploitation des périmètres agricoles, la seconde nommée a réussi à matérialiser la vision du Président de la République qui consiste à faire de l'agriculture le moteur du développement par la dotation d'équipements agricoles au profit des producteurs et l'accompagnement des jeunes par l'offre de formations en entrepreneuriat en Casamance, une région à vocation agricole par excellence. "L'initiative 500" lancée en novembre dernier en est un excellent exemple, qui met à compétences diversifiées plus de 500 jeunes de Keur Massar à Ziguinchor. Autant d'initiatives à l'actif de la fille de Dianki qui, combinées à la réhabilitation du barrage de Afiniam par l'Etat pourraient inaugurer le retour du label d'une Casamance "grenier du Sénégal".
En termes de résultats immédiats, les effets de l'investissement politique de Assome sont ressentis sur le terrain du développement avec le premier succès relatif à un taux important de jeunes fixés sur leur terroir pour l'exploitation des périmètres rizicoles.
A l'ordre des prouesses politiques de cette dame d'action, il est noté depuis son arrivée sur le terrain politique avec la casquette de ministre l'accalmie des gueguerres politiques qui ont longtemps piégé les frères du parti au pouvoir. Mieux, la vieille pratique longtemps en cours, qui consistait à faire de la massification des tendances objet des gueguerres, en débauchant des militants d'un même bord est mise en veilleuse.
Elle a très tôt et définitivement opté pour une massification sans "transfert interne".
A mi-parcours, le ministre du commerce a un bilan politique qui laisse espérer une très probable issue heureuse de la mouvance présidentielle qui pourrait inverser la tendance si le défi de l'unité de tous est soldé autour d'elle. Sans oublier l'autre front important d'engagement de la dame de Dianki, son Cœur-Massar (Keur Massar) où elle mène un combat sans relâche pour élargir les bases politiques de son mentor Macky Sall.
Boubacar Sonko,
Observateur Marspress.