Elles étaient des centaines de familles venues des trois départements de la région de Ziguinchor pour assister à cette assemblée générale ordinaire qui s’est focalisée sur la situation du dossier du bateau le Diola et la septième commémoration du naufrage du bateau disparu au large des côtes gambiennes le 19 septembre 2002 avec près de deux milles personnes. Ely Diatta trésorier général de l’association des victimes dans son intervention a plaidé pour le refoulement du bateau, ainsi dira-t-il que «le refoulement est d’une importance capitale car notre coutume au sénégal impose qu’on honore nos morts chose qu’on n’a pas pu faire à cause du laxisme de nos autorités». Autre point souligné par le trésorier général de l’association des victimes, la situation des familles en ce qui concerne la prise en charge psychosociale au niveau des familles qui sont aujourd’hui traumatisées par ces événements malheureux «un second naufrage pire que le Diola est entrain de se produire ici à Ziguinchor au Sénégal et même à l’extérieur nous parlons du traumatisme qui atteint présentement son stade chronique des familles. Ainsi, certaines familles sont atteintes par des paralysies d’autres des démangeaisons et d’autres encore par toutes sortes de manifestations. Nous avons perdu plus de 450 étudiants et l’état avait promis depuis 2003 des brousses à ces familles et les dossiers ont été rangés dans les tiroirs, sur la question des pupilles de la nation on en parle mais sur le point effectif rien n’est fait et au même moment nous avons constaté que certains parmi eux ont quitté l’école faute de moyens financiers et d’autres sont décédés». L’association des victimes a aussi fait le bilan de l’ancien bureau dirigé par Moussa Cissokho qui aurait détourné des centaines de millions pour avoir demandé à chaque famille 100.000 CFA sans compter les aides des ONG que Boubacar Bâ son complice aurait dilapidé. L’association demande qu’une enquête soit diligentée et que ces derniers soient arrêtés et traduit devant les tribunaux. L’association n’a pas manqué d’interpeller les autorités publiques sur d’éventuelles catastrophes qui pourraient survenir sur le pont Emile Badiane vieille aujourd’hui prés de vingt ans et l’usine SUNEOR de Ziguinchor qui constitue aujourd’hui un danger public.
source rewmi
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