orrespondance) - Mamadou Kandé est-il coupable d’avoir tué Bineta Baldé alors que celle-ci était enceinte ? Avait-il l’intention de donner la mort ? A toutes ces questions, la Cour d’assises de Ziguinchor a répondu, hier, par l’affirmative. Une culpabilité qui vaut au prévenu une peine de vingt ans de travaux forcés. Certes, la peine semble lourde, mais, si cela ne dépendait que du ministère public, Mamadou Kandé allait passer le restant de sa vie en prison. Youssoupha Diallo a requis la perpétuité pour l’accusé qui, selon lui, s’est acharné sur sa victime alors qu’il savait que cette dernière était en état de grossesse.
Pour lui, Mamadou Kandé n’avait voulu laisser aucune chance à Bineta Baldé en visant les parties sensibles de la victime. L’intention de donner la mort étant manifeste, le ministère public qui avoue que l’accusé jouit de toutes ses facultés mentales et psychiques n’a plus le droit de vivre ni à Salémata, lieu du forfait, ni dans la société. Sa place, de l’avis de l‘avocat général, est en milieu carcéral. C’est pourquoi, il a proposé à la Cour d’appliquer la perpétuité à Mamadou Kandé.
Ce réquisitoire a été en tout cas jugé sévère par la défense qui a articulé sa stratégie autour, entre autres, de supposés troubles comportementaux du prévenu. Pour Me Boubine Touré, cela s’est même manifesté au cours de l’interrogatoire à la barre. Qui plus est, tous les éléments dans cette affaire montrent qu’il n’y avait pas intention de donner la mort, selon lui. C’est pourquoi, Me Boubine Touré a plaidé pour la disqualification des faits en coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans avoir l’intention de la donner. D’où sa volonté de voir son client bénéficier de circonstances atténuantes et une application bienveillante de la loi.
La Cour, après délibérations a retenu vingt années de travaux forcés contre Mamadou Kandé qui, le 17 janvier 2007 à Salémata, avait poignardé avec un couteau la nommée Bineta Baldé. Après son acte, il a été conduit à la gendarmerie de Kolda. C’est en étant dans les liens de la prévention qu’il apprit le décès de la dame qui n’était autre que la femme de son oncle. Interrogé par les enquêteurs, il reconnait les faits mais explique son geste par les injures qu’il aurait reçues de sa tante. ‘Elle a déclaré publiquement avoir surpris ma mère entretenir des relations sexuelles avec son grand frère’, rapporte l’accusé. Une déclaration qui serait la cause de la colère qui a poussé Mamadou Kandé à commettre l’irréparable. Un geste pour lequel il a été condamné, hier, à vingt ans de travaux forcés par la Cour d’assises de Ziguinchor.
Mamadou Papo MANE
Walf
Pour lui, Mamadou Kandé n’avait voulu laisser aucune chance à Bineta Baldé en visant les parties sensibles de la victime. L’intention de donner la mort étant manifeste, le ministère public qui avoue que l’accusé jouit de toutes ses facultés mentales et psychiques n’a plus le droit de vivre ni à Salémata, lieu du forfait, ni dans la société. Sa place, de l’avis de l‘avocat général, est en milieu carcéral. C’est pourquoi, il a proposé à la Cour d’appliquer la perpétuité à Mamadou Kandé.
Ce réquisitoire a été en tout cas jugé sévère par la défense qui a articulé sa stratégie autour, entre autres, de supposés troubles comportementaux du prévenu. Pour Me Boubine Touré, cela s’est même manifesté au cours de l’interrogatoire à la barre. Qui plus est, tous les éléments dans cette affaire montrent qu’il n’y avait pas intention de donner la mort, selon lui. C’est pourquoi, Me Boubine Touré a plaidé pour la disqualification des faits en coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans avoir l’intention de la donner. D’où sa volonté de voir son client bénéficier de circonstances atténuantes et une application bienveillante de la loi.
La Cour, après délibérations a retenu vingt années de travaux forcés contre Mamadou Kandé qui, le 17 janvier 2007 à Salémata, avait poignardé avec un couteau la nommée Bineta Baldé. Après son acte, il a été conduit à la gendarmerie de Kolda. C’est en étant dans les liens de la prévention qu’il apprit le décès de la dame qui n’était autre que la femme de son oncle. Interrogé par les enquêteurs, il reconnait les faits mais explique son geste par les injures qu’il aurait reçues de sa tante. ‘Elle a déclaré publiquement avoir surpris ma mère entretenir des relations sexuelles avec son grand frère’, rapporte l’accusé. Une déclaration qui serait la cause de la colère qui a poussé Mamadou Kandé à commettre l’irréparable. Un geste pour lequel il a été condamné, hier, à vingt ans de travaux forcés par la Cour d’assises de Ziguinchor.
Mamadou Papo MANE
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