Du rond point Bélal Ly à la gouvernance, un seul slogan était hier sur la langue des marcheurs : ‘Nous voulons nos salaires à temps’. C’est justement parce que cette fois encore, ils n’ont pas été payés à temps que les vacataires et professeurs contractuels ont battu le macadam. ‘Nous sommes le 18 janvier, et jusqu’à présent, nous n’avons pas été payés’, se sont-ils indignés hier devant le chef de l’exécutif régional. Jeudi dernier, ces professeurs s’étaient massés devant les locaux de l’inspection d’académie pour un sit-in d’avertissement. Ce jour-là, ils ont promis de marcher hier, mardi, si la situation ne se débloque pas. Et comme leur préoccupation n’a pas été prise en charge, ils ont mis leur menace à exécution, en arpentant les rues de Ziguinchor pour dénoncer le traitement à eux infligé par l’Etat.
Ce combat a été pris en charge par l’Union des enseignants du Sénégal (Ues) qui a sonné la mobilisation autour d’un slogan qui traduit la précarité dans laquelle se trouvent ces enseignants. Au cours de la marche, l’Ues a demandé aux autorités, particulièrement au ministre de l’Enseignement préscolaire, de l’Elémentaire, du Moyen secondaire et des Langues nationales et à son collègue de l’Enseignement technique, de revoir leur comportement à l’égard de ce corps ‘qui constitue aujourd’hui un des maillons les plus importants du système éducatif sénégalais’.
Pour les grévistes, les autorités se sont rendues coupables d’une gestion informelle du système scolaire, plongeant les enseignants dans une situation de perpétuelle revendication. ‘Nous avons constaté que pour accéder à nos salaires et nos indemnités liées aux examens, après avoir courageusement rempli notre devoir d’enseignants en zone de conflit, les autorités ministérielles nous mettent en mal avec nos autorités académiques en envoyant des crédits largement inférieurs à la demande et nous font courir d’un bureau à un autre comme si nous quémandons ce que nous réclamons’, dénoncent les responsables de l’Ues, au nom des vacataires et professeurs contractuels.
Ayant constaté ce ‘manque de considération’, les grévistes promettent de déserter les classes jusqu’au paiement de leur salaire du mois de janvier. Une décision assortie cependant d’une proposition de sortie de crise pour sauver l’année scolaire. Ainsi, ils réclament le paiement à temps des salaires et dans la dignité, la reprise sans délai de la formation diplômante des professeurs contractuels d’éducation physique et sportive et ceux de l’enseignement technique, la sortie immédiate des actes d’avancement, la validation des années de vacation et de contractualisation des professeurs contractuels reclassés comme fonctionnaires. En outre, les vacataires et professeurs contractuels exigent l’institution d’une prise de risque dans les ateliers et la formation au préalable des vacataires avant leur prise de fonction pour une meilleure éducation.
Ces différentes préoccupations sont contenues dans un mémorandum remis au gouverneur entre autres. Lequel mémorandum est considéré par les grévistes comme une plate forme revendicative qui interpelle les autorités académiques et les représentants de l’Etat. Ces derniers sont, du coup, invités à des discussions sérieuses pour trouver des solutions aux différentes questions posées, gage d’une année scolaire paisible.
Mamadou Papo MANE
Walf
Ce combat a été pris en charge par l’Union des enseignants du Sénégal (Ues) qui a sonné la mobilisation autour d’un slogan qui traduit la précarité dans laquelle se trouvent ces enseignants. Au cours de la marche, l’Ues a demandé aux autorités, particulièrement au ministre de l’Enseignement préscolaire, de l’Elémentaire, du Moyen secondaire et des Langues nationales et à son collègue de l’Enseignement technique, de revoir leur comportement à l’égard de ce corps ‘qui constitue aujourd’hui un des maillons les plus importants du système éducatif sénégalais’.
Pour les grévistes, les autorités se sont rendues coupables d’une gestion informelle du système scolaire, plongeant les enseignants dans une situation de perpétuelle revendication. ‘Nous avons constaté que pour accéder à nos salaires et nos indemnités liées aux examens, après avoir courageusement rempli notre devoir d’enseignants en zone de conflit, les autorités ministérielles nous mettent en mal avec nos autorités académiques en envoyant des crédits largement inférieurs à la demande et nous font courir d’un bureau à un autre comme si nous quémandons ce que nous réclamons’, dénoncent les responsables de l’Ues, au nom des vacataires et professeurs contractuels.
Ayant constaté ce ‘manque de considération’, les grévistes promettent de déserter les classes jusqu’au paiement de leur salaire du mois de janvier. Une décision assortie cependant d’une proposition de sortie de crise pour sauver l’année scolaire. Ainsi, ils réclament le paiement à temps des salaires et dans la dignité, la reprise sans délai de la formation diplômante des professeurs contractuels d’éducation physique et sportive et ceux de l’enseignement technique, la sortie immédiate des actes d’avancement, la validation des années de vacation et de contractualisation des professeurs contractuels reclassés comme fonctionnaires. En outre, les vacataires et professeurs contractuels exigent l’institution d’une prise de risque dans les ateliers et la formation au préalable des vacataires avant leur prise de fonction pour une meilleure éducation.
Ces différentes préoccupations sont contenues dans un mémorandum remis au gouverneur entre autres. Lequel mémorandum est considéré par les grévistes comme une plate forme revendicative qui interpelle les autorités académiques et les représentants de l’Etat. Ces derniers sont, du coup, invités à des discussions sérieuses pour trouver des solutions aux différentes questions posées, gage d’une année scolaire paisible.
Mamadou Papo MANE
Walf