‘’Conformément au droit du travail, tous les collègues du projet ISMEA sont invités à cesser toute activité de soins et à rester chez eux, du jeudi 18 au samedi 20 juillet 2024’’, a incité Mme Absatou Diop, sage-femme d’État au service pédiatrique de l’hôpital régional de Ziguinchor.
Selon APS qui livre l’information, elle s’exprimait lundi, lors d’un point de presse à l’hôpital régional de Ziguinchor.
‘’Depuis plusieurs mois, nous constatons des retards de salaire pouvant aller jusqu’au 15 du mois, pour des gens qui ne reçoivent aucune compensation pour les heures supplémentaires effectuées, ni ne bénéficient de prise en charge médicale ni d’allocations de logement’’, a déploré la porte-parole des agents du projet ISMEA.
Le collectif est composé de 889 agents, dont 35 médecins généralistes, un médecin pédiatre affecté au Centre hospitalier régional de Tambacounda, 29 techniciens supérieurs en Biologie médicale, 400 sages-femmes d’État, 399 infirmiers d’État, 18 pharmaciens, 3 techniciens en maintenance hospitalière et 4 nutritionnistes.
‘’Ces ressources humaines qualifiées, ont largement contribué à combler le gap des déserts médicaux dans ces zones, à améliorer la prise en charge médicale des populations et à impacter ainsi, positivement sur les indicateurs de santé’’, a fait valoir Mme Diop.
A l’approche de la fin de leur contrat, ces agents s’inquiètent pour leur avenir professionnel et invitent les nouvelles autorités à corriger ce qu’ils appellent, une ‘’situation injuste’’.
‘’La contractualisation avec le personnel ISMEA prenant fin le 31 octobre prochain, nous, agents du projet ISMEA, ne savons plus à quel saint nous vouer quant à notre avenir professionnel’’, se demandent Mme Diop et ses collègues.
Le projet ‘’Investir sur la Santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent’’, a pour objectif principal, d’améliorer l’utilisation des services essentiels de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et des adolescents et la nutrition (SRMNIA-N), répondant aux normes de qualité dans six régions d’intervention : Kaffrine, Tambacounda, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, rappelle un document remis à la presse.
Financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, il a été lancé en 2019, pour une durée de cinq ans.
Selon APS qui livre l’information, elle s’exprimait lundi, lors d’un point de presse à l’hôpital régional de Ziguinchor.
‘’Depuis plusieurs mois, nous constatons des retards de salaire pouvant aller jusqu’au 15 du mois, pour des gens qui ne reçoivent aucune compensation pour les heures supplémentaires effectuées, ni ne bénéficient de prise en charge médicale ni d’allocations de logement’’, a déploré la porte-parole des agents du projet ISMEA.
Le collectif est composé de 889 agents, dont 35 médecins généralistes, un médecin pédiatre affecté au Centre hospitalier régional de Tambacounda, 29 techniciens supérieurs en Biologie médicale, 400 sages-femmes d’État, 399 infirmiers d’État, 18 pharmaciens, 3 techniciens en maintenance hospitalière et 4 nutritionnistes.
‘’Ces ressources humaines qualifiées, ont largement contribué à combler le gap des déserts médicaux dans ces zones, à améliorer la prise en charge médicale des populations et à impacter ainsi, positivement sur les indicateurs de santé’’, a fait valoir Mme Diop.
A l’approche de la fin de leur contrat, ces agents s’inquiètent pour leur avenir professionnel et invitent les nouvelles autorités à corriger ce qu’ils appellent, une ‘’situation injuste’’.
‘’La contractualisation avec le personnel ISMEA prenant fin le 31 octobre prochain, nous, agents du projet ISMEA, ne savons plus à quel saint nous vouer quant à notre avenir professionnel’’, se demandent Mme Diop et ses collègues.
Le projet ‘’Investir sur la Santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent’’, a pour objectif principal, d’améliorer l’utilisation des services essentiels de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et des adolescents et la nutrition (SRMNIA-N), répondant aux normes de qualité dans six régions d’intervention : Kaffrine, Tambacounda, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, rappelle un document remis à la presse.
Financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, il a été lancé en 2019, pour une durée de cinq ans.