Dans quel but? Pour que les parlementaires zimbabwéens puissent être circoncis.
C’est dans le cadre d’une campagne nationale contre le sida que le dispositif a été mis en place. L’objectif est de montrer l’exemple à la population rapporte la BBC.
D’après le correspondant du site d'information britannique sur place, quelques heures après le début de la campagne, quatre parlementaires s'étaient déjà rendus à la clinique pour subir l’opération qui dure une dizaine de minutes.
Le premier d’entre eux, Blessing Chebundon, porte-parole de l'association de lutte contre le sida au parlement, a même laissé entendre que certains membres du gouvernement pourrait aussi venir se faire circoncire, y compris le président Robert Mugabe.
Ce dernier avait d’ailleurs reconnu en mars que la lutte contre le sida était essentielle et qu’il connaissait des personnes mortes du sida dans son entourage.
«Les parlementaires ne sont pas immunisés contre le VIH, le sida et leurs conséquences», avait-il déclaré d’après le Mail&Guardian.
Si une initiative comme celle-ci a été prise, c’est avant tout parce que le sida est un véritable fléau au Zimbabwe. Plus d’un million de personnes seraient porteuses du virus du VIH.
De plus, la circoncision permettrait de réduire de 60% les risques d’infection. Une étude conjointe de l'Organisation mondiale de la santé et des Nations unies publiées en 2007 arrivait à cette conclusion.
C’est en septembre 2011 que la vice-Premier ministre Thokozani Khupe du Zimbabwe avait formulé l’idée d’une campagne de «bon exemple». Elle avait été moyennement accueillie par les hommes du parlement qui désormais ne sont plus réticents.
En Afrique, d’autres pays ont déjà pris des initiatives pour inciter les hommes à se faire circoncire. Le Swaziland notamment a été l’un des premiers pays à encourager l’opération médicale, l'Afrique du Sud a aussi tenté de réduire les risque en faisant la promotion de l'ablation du prépuce.
Lu sur BBC
C’est dans le cadre d’une campagne nationale contre le sida que le dispositif a été mis en place. L’objectif est de montrer l’exemple à la population rapporte la BBC.
D’après le correspondant du site d'information britannique sur place, quelques heures après le début de la campagne, quatre parlementaires s'étaient déjà rendus à la clinique pour subir l’opération qui dure une dizaine de minutes.
Le premier d’entre eux, Blessing Chebundon, porte-parole de l'association de lutte contre le sida au parlement, a même laissé entendre que certains membres du gouvernement pourrait aussi venir se faire circoncire, y compris le président Robert Mugabe.
Ce dernier avait d’ailleurs reconnu en mars que la lutte contre le sida était essentielle et qu’il connaissait des personnes mortes du sida dans son entourage.
«Les parlementaires ne sont pas immunisés contre le VIH, le sida et leurs conséquences», avait-il déclaré d’après le Mail&Guardian.
Si une initiative comme celle-ci a été prise, c’est avant tout parce que le sida est un véritable fléau au Zimbabwe. Plus d’un million de personnes seraient porteuses du virus du VIH.
De plus, la circoncision permettrait de réduire de 60% les risques d’infection. Une étude conjointe de l'Organisation mondiale de la santé et des Nations unies publiées en 2007 arrivait à cette conclusion.
C’est en septembre 2011 que la vice-Premier ministre Thokozani Khupe du Zimbabwe avait formulé l’idée d’une campagne de «bon exemple». Elle avait été moyennement accueillie par les hommes du parlement qui désormais ne sont plus réticents.
En Afrique, d’autres pays ont déjà pris des initiatives pour inciter les hommes à se faire circoncire. Le Swaziland notamment a été l’un des premiers pays à encourager l’opération médicale, l'Afrique du Sud a aussi tenté de réduire les risque en faisant la promotion de l'ablation du prépuce.
Lu sur BBC