Le chef de l’Etat zimbabwéen prend la suite du président mauritanien, Mohamed ould Abdel Aziz, qui avait pris la tête de l’Union africaine en janvier 2014. « Excellences, laissez exprimer mon appréciation et ma gratitude à vous, chefs d’Etat et de gouvernement, pour l’honneur et la confiance que vous avez conférés au peuple et au gouvernement du Zimbabwe et à moi, personnellement », a déclaré Robert Mugabe juste après sa désignation au poste de président en exercice de l’Union africaine.
Robert Mugabe s’est ensuite lancé dans un discours. Le doyer des chefs d'Etat africain n’est plus tout jeune - il aura 91 ans en février - et ne peut plus monter par exemple les marches du podium de cette grande salle de l’Union africaine sans se tenir à la rampe. Mais la voix est la même qu’avant, avec ce ton ferme, déterminé, ses discours-fleuve qui peuvent durer jusqu’à trente minutes.
Deux fois dans son discours, on a retrouvé le « freedom fighter », le combattant de la liberté des années 1990. D’abord quand il a défendu sa réforme agraire au Zimbabwe : « Aujourd’hui, nous produisons plus de tabac que du temps des colons », a-t-il dit. Et ensuite, quand il a soutenu la cause du Sahara occidental avec cette formule, « le continent ne sera pas libre tant que nos frères du Sahara resteront sous occupation marocaine ». Le Maroc est donc prévenu. Ce n’est pas en cette année 2015 qu’il reviendra à l’Union africaine.
Par RFI
Robert Mugabe s’est ensuite lancé dans un discours. Le doyer des chefs d'Etat africain n’est plus tout jeune - il aura 91 ans en février - et ne peut plus monter par exemple les marches du podium de cette grande salle de l’Union africaine sans se tenir à la rampe. Mais la voix est la même qu’avant, avec ce ton ferme, déterminé, ses discours-fleuve qui peuvent durer jusqu’à trente minutes.
Deux fois dans son discours, on a retrouvé le « freedom fighter », le combattant de la liberté des années 1990. D’abord quand il a défendu sa réforme agraire au Zimbabwe : « Aujourd’hui, nous produisons plus de tabac que du temps des colons », a-t-il dit. Et ensuite, quand il a soutenu la cause du Sahara occidental avec cette formule, « le continent ne sera pas libre tant que nos frères du Sahara resteront sous occupation marocaine ». Le Maroc est donc prévenu. Ce n’est pas en cette année 2015 qu’il reviendra à l’Union africaine.
Par RFI