En 2022, la hausse des cours des produits alimentaires et pétroliers a lourdement pesé sur les échanges extérieurs des pays de l’Union. L’information est de la Bceao dans un rapport sur la balance des paiements et la position extérieure globale de l’Uemoa.
Source : https://www.lejecos.com/Zone-Uemoa-Le-solde-global...
« Dans ce contexte, le solde global de la balance des paiements de l’Union s’est fortement dégradé, en ressortant déficitaire de 3.343,1 milliards en 2022, contre un excédent de 475,7 milliards en 2021, en lien avec une forte détérioration du compte courant, atténuée par l’amélioration de l'excédent du compte financier », explique la Bceao.
Elle renseigne que le solde déficitaire du compte des transactions courantes s’est accru de 4 points de pourcentage pour s’établir à 9,9% du Pib en 2022, niveau historique jamais atteint par la Zone Uemoa, du fait essentiellement de l’aggravation du déficit commercial des biens et services (-4,1 points du Pib), dont les effets ont été atténués par l’amélioration de l'excédent des revenus nets (+0,1 point).
Le déficit de la balance commerciale des biens s'est fortement aggravé en 2022 pour ressortir à 5.140,5 milliards, contre 1.111,4 milliards en 2021. Cette évolution est en ligne avec la progression des importations (+34,7%) plus importante que celle des exportations (+17,3%). La dynamique des importations s’explique essentiellement par l'alourdissement des factures pétrolières (+88,7%) et alimentaires (+44,1%), en lien avec la flambée des cours internationaux de ces produits. couplée à un net regain de la demande de biens d’équipement et intermédiaires (+17,3%), consécutive à l’accélération des travaux sur les grands chantiers pétroliers et miniers en cours dans les pays de l'UEMOA. S’agissant des exportations, elles ont été tirées par le dynamisme des ventes de produits chimiques, notamment les acides phosphoriques (+77,8%), les produits pétroliers (+76,5%), le caoutchouc (+35,9%), le coton (+17,0%), l’or (+13,8%) et l'anacarde (+1,9%).
Le solde structurellement déficitaire de la balance des services s'est aggravé de 23,0% pour ressortir à 6.565,2 milliards en 2022, en raison principalement de la hausse de la facture du fret (+37,5%), subséquente à la dynamique des importations, couplée à l’augmentation des autres services spécialisés (+6,5%). Cette tendance a été partiellement compensée par l’orientation favorable des recettes touristiques qui poursuivent leur redressement après la crise de la Covid-19.
Adou FAYE
Elle renseigne que le solde déficitaire du compte des transactions courantes s’est accru de 4 points de pourcentage pour s’établir à 9,9% du Pib en 2022, niveau historique jamais atteint par la Zone Uemoa, du fait essentiellement de l’aggravation du déficit commercial des biens et services (-4,1 points du Pib), dont les effets ont été atténués par l’amélioration de l'excédent des revenus nets (+0,1 point).
Le déficit de la balance commerciale des biens s'est fortement aggravé en 2022 pour ressortir à 5.140,5 milliards, contre 1.111,4 milliards en 2021. Cette évolution est en ligne avec la progression des importations (+34,7%) plus importante que celle des exportations (+17,3%). La dynamique des importations s’explique essentiellement par l'alourdissement des factures pétrolières (+88,7%) et alimentaires (+44,1%), en lien avec la flambée des cours internationaux de ces produits. couplée à un net regain de la demande de biens d’équipement et intermédiaires (+17,3%), consécutive à l’accélération des travaux sur les grands chantiers pétroliers et miniers en cours dans les pays de l'UEMOA. S’agissant des exportations, elles ont été tirées par le dynamisme des ventes de produits chimiques, notamment les acides phosphoriques (+77,8%), les produits pétroliers (+76,5%), le caoutchouc (+35,9%), le coton (+17,0%), l’or (+13,8%) et l'anacarde (+1,9%).
Le solde structurellement déficitaire de la balance des services s'est aggravé de 23,0% pour ressortir à 6.565,2 milliards en 2022, en raison principalement de la hausse de la facture du fret (+37,5%), subséquente à la dynamique des importations, couplée à l’augmentation des autres services spécialisés (+6,5%). Cette tendance a été partiellement compensée par l’orientation favorable des recettes touristiques qui poursuivent leur redressement après la crise de la Covid-19.
Adou FAYE
Source : https://www.lejecos.com/Zone-Uemoa-Le-solde-global...