Une information judiciaire a été ouverte «pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner». Elle vise directement les deux policiers de la brigade canine qui ont arrêté le jeune homme, après un jet de pierre contre leur véhicule, comme l’avait relaté à l’époque des faits le quotidien Libération. Les deux agents n'ont pas été mis en examen et sont toujours en activité.
Son corps a été restitué à sa famille près de six mois après le drame, rapporte Le Monde, qui revient sur les détails de l’affaire.
«Le corps avait été conservé jusqu'à présent dans le cadre des expertises médicales et des investigations judiciaires» explique le journal régional La Montagne.
Selon le pré-rapport d'autopsie, Wissam El-Yamni était au moment du drame sous l’emprise d'alcool, de cannabis et de cocaïne. Il se serait alors débattu amenant l'un des deux policiers à lui maintenir la tête entre les genoux pendant le transport.
«Cette technique de contention interdite, le "pliage" dans le jargon policier, et des excroissances osseuses anormales sous les tempes de la victime auraient, selon le médecin-légiste, entraîné la compression des carotides et la perte de connaissance» avance Le Monde.
Aussi, comme le rapportait L’Express, la mort du jeune homme ne serait pas d’origine traumatique.
Mais l’avocat de la famille du jeune homme met en cause cette thèse.
«En réalité, il subsiste d'importantes zones d'ombre sur ce qui s'est passé au moment de l'interpellation et lors du transport en voiture jusqu'au commissariat», affirme Me Canis, cité par Le Monde, pour justifier une nouvelle autopsie du corps.
La restitution du corps à la famille indique cependant qu’Il n'y aura pas de contre-expertise. Le rapport définitif d'autopsie sera rendu public en septembre 2012.
Son frère, Farid El-Yamni, croit pour sa part à l'hypothèse «d'un passage à tabac».
«Je redoute qu'avec le temps qui passe, l'autopsie que nous avons demandée se conclue par: On ne peut pas savoir de quoi Wissam est mort. Ce serait dégoûtant» a-t-il déclaré au Monde.
Lu sur Le Monde
Son corps a été restitué à sa famille près de six mois après le drame, rapporte Le Monde, qui revient sur les détails de l’affaire.
«Le corps avait été conservé jusqu'à présent dans le cadre des expertises médicales et des investigations judiciaires» explique le journal régional La Montagne.
Selon le pré-rapport d'autopsie, Wissam El-Yamni était au moment du drame sous l’emprise d'alcool, de cannabis et de cocaïne. Il se serait alors débattu amenant l'un des deux policiers à lui maintenir la tête entre les genoux pendant le transport.
«Cette technique de contention interdite, le "pliage" dans le jargon policier, et des excroissances osseuses anormales sous les tempes de la victime auraient, selon le médecin-légiste, entraîné la compression des carotides et la perte de connaissance» avance Le Monde.
Aussi, comme le rapportait L’Express, la mort du jeune homme ne serait pas d’origine traumatique.
Mais l’avocat de la famille du jeune homme met en cause cette thèse.
«En réalité, il subsiste d'importantes zones d'ombre sur ce qui s'est passé au moment de l'interpellation et lors du transport en voiture jusqu'au commissariat», affirme Me Canis, cité par Le Monde, pour justifier une nouvelle autopsie du corps.
La restitution du corps à la famille indique cependant qu’Il n'y aura pas de contre-expertise. Le rapport définitif d'autopsie sera rendu public en septembre 2012.
Son frère, Farid El-Yamni, croit pour sa part à l'hypothèse «d'un passage à tabac».
«Je redoute qu'avec le temps qui passe, l'autopsie que nous avons demandée se conclue par: On ne peut pas savoir de quoi Wissam est mort. Ce serait dégoûtant» a-t-il déclaré au Monde.
Lu sur Le Monde