En 2011, Bineta Diop, fondatrice de l'ONG Femmes Africa Solidarité, figure au classement Time des 100 personnalités qui font bouger le monde. Cette distinction est destinée à des personnalités de tous les secteurs tels que les scientifiques, les penseurs, les leaders, les artistes, les leaders d'opinion. D'éminentes personnalités ont déjà eu cet honneur dont l'ancien président de l'Afrique du Sud postapartheid, Nelson Mandela, Bill Gates, le président Barack Obama, Hillary et Bill Clinton et notre Youssou Ndour national. C'est vous dire que Bineta Diop est une femme leader reconnue en Afrique et dans le monde.
Elle a dirigé de nombreux programmes de consolidation de la paix, y compris des initiatives pour la paix et la sécurité des femmes qui ont abouti à la création d'un réseau fort des femmes d'Afrique de l'Ouest dans le bassin du fleuve Mano, qui en décembre 2003, a reçu le Prix des Droits de l'Homme de l'Assemblée générale des Nations Unies. Bineta Diop a supervisé des équipes d'observation des élections dans des zones post conflit comme le Liberia et a facilité la participation des femmes aux pourparlers de paix, en particulier au Burundi et en République démocratique du Congo (RDC). Elle a joué un rôle clef dans la réalisation de la parité entre les sexes au sein de la commission de l'Union Africaine en 2003. Ces efforts ont abouti à l'élection de cinq femmes commissaires sur dix, l'adoption du protocole additionnel à la charte africaine des droits et des peuples (Protocole de Maputo) et la déclaration solennelle sur l'égalité entre les sexes en Afrique
Bineta Diop a été élue vice-présidente du comité des femmes de l'union africaine (AUWC) ainsi que vice-présidente de la conférence des ONGs. Elle est membre du panel du centre pour un dialogue humanitaire, membre du conseil pour l'assistance humanitaire du forum économique mondial. Elle fut aussi membre du 6e groupe consultatif du Comité international de la croix rouge (CICR). Depuis mars 2010, elle est avec Mary Robinson, l'ancienne présidente d'Irlande, coprésidente du groupe consultatif de la Société civile sur la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies mis en place par le secrétaire général de l'ONU.
Mariée à 19 ans, Bineta Diop passe son bac à Addis-Abeba, où son mari, diplomate, est en poste, avant de poursuivre ses études à Paris et d'entrer, en tant que coordinatrice de projet, à la Commission internationale des juristes, à Genève, en 1981. Une ONG qu'elle quittera quinze ans plus tard pour créer FAS, « parce que l'on parle toujours des hommes, mais jamais des femmes ». Depuis 1996, FAS a fait bien du chemin. L'ONG a des bureaux à Dakar, New-York, Genève, mais aussi au Soudan, en RD Congo et au Tchad.
La native de Guéoul dans le département de Kébémer est souvent sollicitée par les chefs d'État de l'Union africaine (UA), s'entretient régulièrement avec Ban Ki-Moon, travaille avec Graça Machel, la veuve de Nelson Mandela... À 64 ans, elle a sillonné le monde, serré la main des plus grands, mais a choisi de se consacrer aux femmes africaines meurtries dans leur reconstruction.
Elle a dirigé de nombreux programmes de consolidation de la paix, y compris des initiatives pour la paix et la sécurité des femmes qui ont abouti à la création d'un réseau fort des femmes d'Afrique de l'Ouest dans le bassin du fleuve Mano, qui en décembre 2003, a reçu le Prix des Droits de l'Homme de l'Assemblée générale des Nations Unies. Bineta Diop a supervisé des équipes d'observation des élections dans des zones post conflit comme le Liberia et a facilité la participation des femmes aux pourparlers de paix, en particulier au Burundi et en République démocratique du Congo (RDC). Elle a joué un rôle clef dans la réalisation de la parité entre les sexes au sein de la commission de l'Union Africaine en 2003. Ces efforts ont abouti à l'élection de cinq femmes commissaires sur dix, l'adoption du protocole additionnel à la charte africaine des droits et des peuples (Protocole de Maputo) et la déclaration solennelle sur l'égalité entre les sexes en Afrique
Bineta Diop a été élue vice-présidente du comité des femmes de l'union africaine (AUWC) ainsi que vice-présidente de la conférence des ONGs. Elle est membre du panel du centre pour un dialogue humanitaire, membre du conseil pour l'assistance humanitaire du forum économique mondial. Elle fut aussi membre du 6e groupe consultatif du Comité international de la croix rouge (CICR). Depuis mars 2010, elle est avec Mary Robinson, l'ancienne présidente d'Irlande, coprésidente du groupe consultatif de la Société civile sur la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies mis en place par le secrétaire général de l'ONU.
Mariée à 19 ans, Bineta Diop passe son bac à Addis-Abeba, où son mari, diplomate, est en poste, avant de poursuivre ses études à Paris et d'entrer, en tant que coordinatrice de projet, à la Commission internationale des juristes, à Genève, en 1981. Une ONG qu'elle quittera quinze ans plus tard pour créer FAS, « parce que l'on parle toujours des hommes, mais jamais des femmes ». Depuis 1996, FAS a fait bien du chemin. L'ONG a des bureaux à Dakar, New-York, Genève, mais aussi au Soudan, en RD Congo et au Tchad.
La native de Guéoul dans le département de Kébémer est souvent sollicitée par les chefs d'État de l'Union africaine (UA), s'entretient régulièrement avec Ban Ki-Moon, travaille avec Graça Machel, la veuve de Nelson Mandela... À 64 ans, elle a sillonné le monde, serré la main des plus grands, mais a choisi de se consacrer aux femmes africaines meurtries dans leur reconstruction.
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