Née le 6 novembre 1946 à Bignona, Ndioro Ndiaye est l'une des deux premières femmes africaines à avoir été reçue au concours de l'agrégation en France (Spécialité: odontologie et stomatologie), ce qui lui permet d'assumer ensuite les fonctions de Chef du Département d'odontologie et de stomatologie à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, jusque-là confiées à l'expertise étrangère.
Ministre du Développement social dans le gouvernement socialiste formé en 1988, sous le deuxième mandat du président Abdou Diouf, Mme Ndiaye a eu à coordonner des activités humanitaires au cours de la crise survenue entre le Sénégal et la Mauritanie, et a su concevoir la mise en œuvre des solutions pratiques au profit des migrants sénégalais et mauritaniens déplacés par le conflit. Elle s'est aussi occupée de mouvements de populations liés à la situation en Casamance où un conflit perdure depuis plusieurs années. En 1990, Ndioro Ndiaye est nommée ministre de la Femme, de l'Enfance et de la Famille avant d'être remplacée en 1995 par Aminata Mbengue Ndiaye.
Par la suite, la dame reprend ses nombreuses activités universitaires au sein de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, où elle a joué un rôle moteur dans la réforme de l'Enseignement supérieur au Sénégal. Membre-fondateur du Comité scientifique pour les femmes et le développement, Mme Ndioro Ndiaye a créé vers le milieu des années 90 une ONG appelée Réseau de femmes africaines leaders pour la paix et le développement et qu'elle a coordonnée jusqu'à son élection à l'Organisation internationale pour les migrations.
Directrice générale adjointe de l'OIM depuis 1999, elle est réélue en 2004 et conserve ce poste jusqu'en 2009. Au sein de cette structure, elle a consacré une grande partie de son énergie et de ses compétences à sensibiliser et à accompagner les pays en voie de développement dans leur recherche d'une meilleure gestion des phénomènes de migrations internes comme internationales. Pr. Ndiaye a, entre autres, contribué à la construction et à la visibilité des liens entre la migration et le développement, et à l'intégration de la migration dans les politiques publiques de lutte contre la pauvreté.
Ndioro Ndiaye a été portée récemment à la tête du Réseau francophone en faveur de l'égalité femme-homme, mis en place le 25 octobre dernier par le secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf. Ce réseau a pour vocation de fédérer les organisations de la société civile et les organisations internationales, dont les membres, en tant que véritables acteurs du changement vont s'engager à construire une réflexion, un plaidoyer et une forte mobilisation autour de l'égalité femme-homme dans l'espace francophone.
Abdoulaye Racine Kane
Ministre du Développement social dans le gouvernement socialiste formé en 1988, sous le deuxième mandat du président Abdou Diouf, Mme Ndiaye a eu à coordonner des activités humanitaires au cours de la crise survenue entre le Sénégal et la Mauritanie, et a su concevoir la mise en œuvre des solutions pratiques au profit des migrants sénégalais et mauritaniens déplacés par le conflit. Elle s'est aussi occupée de mouvements de populations liés à la situation en Casamance où un conflit perdure depuis plusieurs années. En 1990, Ndioro Ndiaye est nommée ministre de la Femme, de l'Enfance et de la Famille avant d'être remplacée en 1995 par Aminata Mbengue Ndiaye.
Par la suite, la dame reprend ses nombreuses activités universitaires au sein de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, où elle a joué un rôle moteur dans la réforme de l'Enseignement supérieur au Sénégal. Membre-fondateur du Comité scientifique pour les femmes et le développement, Mme Ndioro Ndiaye a créé vers le milieu des années 90 une ONG appelée Réseau de femmes africaines leaders pour la paix et le développement et qu'elle a coordonnée jusqu'à son élection à l'Organisation internationale pour les migrations.
Directrice générale adjointe de l'OIM depuis 1999, elle est réélue en 2004 et conserve ce poste jusqu'en 2009. Au sein de cette structure, elle a consacré une grande partie de son énergie et de ses compétences à sensibiliser et à accompagner les pays en voie de développement dans leur recherche d'une meilleure gestion des phénomènes de migrations internes comme internationales. Pr. Ndiaye a, entre autres, contribué à la construction et à la visibilité des liens entre la migration et le développement, et à l'intégration de la migration dans les politiques publiques de lutte contre la pauvreté.
Ndioro Ndiaye a été portée récemment à la tête du Réseau francophone en faveur de l'égalité femme-homme, mis en place le 25 octobre dernier par le secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf. Ce réseau a pour vocation de fédérer les organisations de la société civile et les organisations internationales, dont les membres, en tant que véritables acteurs du changement vont s'engager à construire une réflexion, un plaidoyer et une forte mobilisation autour de l'égalité femme-homme dans l'espace francophone.
Abdoulaye Racine Kane