Maintenant que les utilisateurs et utilisatrices ont le choix d’autoriser ou non Snapchat à collecter leurs données, les résultats financiers de la maison-mère du réseau social sont loin des prévisions. L’entreprise américaine blâme Apple et ses mesures anti-tracking dans iOS 14.5 .
Snap perd un quart de sa valeur…
Les résultats du troisième trimestre de Snap, maison-mère Snapchat, sont tombés et ils sont jugés décevants. L’entreprise américaine a certes fait mieux que prévu pour ce qui est de son bénéfice net ajusté par action et surtout en termes de fréquentation avec une hausse de 23 % faisant grimper le nombre d'utilisateurs actifs à 306 millions. Mais concernant le chiffre d’affaires, c’est une tout autre histoire.
La firme américaine a enregistré un chiffre d’affaires de 1,07 milliard de dollars contre les 1,1 milliard de dollars attendus par les analystes, pour un revenu moyen par utilisateur de 3,49 dollars, lui aussi en deçà des attentes. Ce qu’a retenu Wall Street, ce sont les mauvais chiffres et la réponse a été sans appel : hors cotation, l’action a chuté de 25 % et l’entreprise a perdu près d'un quart de sa valeur ce vendredi 22 octobre dans les échanges après la clôture. Ce sont ainsi 25 milliards de dollars de capitalisation qui se sont envolés, annulant près de six mois de hausse du cours.
… et blâme en partie Apple
Lors de la conférence téléphonique de présentation des résultats, Evan Spiegel (directeur général) a évoqué l’impact de la nouvelle version d’iOS et du changement de la politique de confidentialité d’Apple sur les chiffres. Depuis cet été, les utilisateurs ont la possibilité de permettre ou non à une application téléchargée sur iPhone de suivre leur parcours en ligne hors de l’application en question. En cas de refus, ce que font 9 personnes sur 10, elle ne peut donc plus collecter les données personnelles de l’utilisateur.
Un changement qui touche particulièrement les annonceurs de Snapchat qui ne peuvent plus mesurer pleinement l’efficacité de leurs campagnes publicitaires. « Nous avons clairement sous-estimé l’impact sur nos partenaires », a admis Evan Spiegel. Pour Snapchat, réseau social dont le modèle économique repose avant tout sur les revenus publicitaires, les changements opérés par Apple sont « frustrants » bien que la firme juge que la protection de la vie privée des utilisateurs « est vraiment importante pour la santé de l’écosystème sur le long terme ».
Snap a également indiqué que les perturbations des chaînes logistiques et des pénuries de main-d'œuvre ont aussi eu des conséquences sur la santé du groupe. Les annonceurs ont en effet réduit leurs budgets publicitaires en conséquence.
Snap perd un quart de sa valeur…
Les résultats du troisième trimestre de Snap, maison-mère Snapchat, sont tombés et ils sont jugés décevants. L’entreprise américaine a certes fait mieux que prévu pour ce qui est de son bénéfice net ajusté par action et surtout en termes de fréquentation avec une hausse de 23 % faisant grimper le nombre d'utilisateurs actifs à 306 millions. Mais concernant le chiffre d’affaires, c’est une tout autre histoire.
La firme américaine a enregistré un chiffre d’affaires de 1,07 milliard de dollars contre les 1,1 milliard de dollars attendus par les analystes, pour un revenu moyen par utilisateur de 3,49 dollars, lui aussi en deçà des attentes. Ce qu’a retenu Wall Street, ce sont les mauvais chiffres et la réponse a été sans appel : hors cotation, l’action a chuté de 25 % et l’entreprise a perdu près d'un quart de sa valeur ce vendredi 22 octobre dans les échanges après la clôture. Ce sont ainsi 25 milliards de dollars de capitalisation qui se sont envolés, annulant près de six mois de hausse du cours.
… et blâme en partie Apple
Lors de la conférence téléphonique de présentation des résultats, Evan Spiegel (directeur général) a évoqué l’impact de la nouvelle version d’iOS et du changement de la politique de confidentialité d’Apple sur les chiffres. Depuis cet été, les utilisateurs ont la possibilité de permettre ou non à une application téléchargée sur iPhone de suivre leur parcours en ligne hors de l’application en question. En cas de refus, ce que font 9 personnes sur 10, elle ne peut donc plus collecter les données personnelles de l’utilisateur.
Un changement qui touche particulièrement les annonceurs de Snapchat qui ne peuvent plus mesurer pleinement l’efficacité de leurs campagnes publicitaires. « Nous avons clairement sous-estimé l’impact sur nos partenaires », a admis Evan Spiegel. Pour Snapchat, réseau social dont le modèle économique repose avant tout sur les revenus publicitaires, les changements opérés par Apple sont « frustrants » bien que la firme juge que la protection de la vie privée des utilisateurs « est vraiment importante pour la santé de l’écosystème sur le long terme ».
Snap a également indiqué que les perturbations des chaînes logistiques et des pénuries de main-d'œuvre ont aussi eu des conséquences sur la santé du groupe. Les annonceurs ont en effet réduit leurs budgets publicitaires en conséquence.