Des observateurs avertis de la crise casamançaise sont en conclave depuis ce mercredi à Ziguinchor pour faire le bilan sur le processus de paix en Casamance. Réunis autour d’un atelier de deux jours à l’initiative du Comité d’Appui et de Soutien au Développement Economique et Social (CASADES) en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer, la rencontre réunit une trentaine de participants venus de la Casamance naturelle (Sédhiou, Ziguinchor et Kolda).
Selon les termes de référence de la rencontre, «depuis 2012, il y a une accalmie durable qui s’est installée en Casamance consécutive à l’investiture du président Macky Sall. Cette accalmie est le résultat d’une convergence de multiples facteurs, notamment l’aspiration et l’engagement de toutes les parties prenantes du conflit à la paix. L’État du Sénégal, avec l’appui de la communauté San Egidio, a entrepris depuis 2012, un processus de discussion avec la fraction militaire la plus radicale, celle de Salif Sadio. Les autres fractions combattantes de Diakaye, de Kassolole…, se sont aussi engagées dans un processus de réunification et font un appel du pied à l’État pour qu’il les intègre dans son processus de négociation», explique le document «Cet engagement de tous les acteurs du conflit a permis d’instaurer une longue accalmie entrecoupée par des exactions sur les populations civiles, des incidents et affrontements sporadiques entre le MFDC et l’armée », lit-on toujours dans le document.
Pour le journaliste Ibrahima Gassama, «l’initiative est à saluer car elle permettra aux acteurs intervenant dans le processus de paix en Casamance de passer en revue la situation et de voir quelle action entreprendre dans le cadre du cadre du plaidoyer pour le dialogue et la paix en Casamance», a laissé entendre M. Gassama.
Si l’objet du présent atelier devrait permettre de faire l’état des lieux du processus de paix et de définir des défis pour sa consolidation et son approfondissement, «le but de l’atelier est de réaliser une évaluation du processus de paix, d’identifier et d’analyser les défis majeurs pour une stabilisation de la paix en Casamance. Il s’agira aussi pour nous d’élaborer une analyse du processus de paix, de voir où en sommes-nous, d’Identifier et d’analyser les défis majeurs pour la stabilisation de la paix et d’identifier des leçons apprises significatives du processus de paix de 2012 à 2019 », explique le coordonnateur du CASADES Bassa Diawara.
Au terme de cet atelier qui a regroupé 30 participants des OSC/OCB, femmes du bois sacré, membre de l’aile politique du MFDC, collectivités territoriales venus des régions de Vélingara, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor et facilité par un modérateur qui va travailler avec trois personnes ressources en charge de présenter les communications, les participants auront une analyse pertinente du processus de paix ainsi que les défis à prendre en compte pour la stabilisation de la paix en Casamance.
Source : https://www.exclusif.net/Casamance-Des-observat...
Selon les termes de référence de la rencontre, «depuis 2012, il y a une accalmie durable qui s’est installée en Casamance consécutive à l’investiture du président Macky Sall. Cette accalmie est le résultat d’une convergence de multiples facteurs, notamment l’aspiration et l’engagement de toutes les parties prenantes du conflit à la paix. L’État du Sénégal, avec l’appui de la communauté San Egidio, a entrepris depuis 2012, un processus de discussion avec la fraction militaire la plus radicale, celle de Salif Sadio. Les autres fractions combattantes de Diakaye, de Kassolole…, se sont aussi engagées dans un processus de réunification et font un appel du pied à l’État pour qu’il les intègre dans son processus de négociation», explique le document «Cet engagement de tous les acteurs du conflit a permis d’instaurer une longue accalmie entrecoupée par des exactions sur les populations civiles, des incidents et affrontements sporadiques entre le MFDC et l’armée », lit-on toujours dans le document.
Pour le journaliste Ibrahima Gassama, «l’initiative est à saluer car elle permettra aux acteurs intervenant dans le processus de paix en Casamance de passer en revue la situation et de voir quelle action entreprendre dans le cadre du cadre du plaidoyer pour le dialogue et la paix en Casamance», a laissé entendre M. Gassama.
Si l’objet du présent atelier devrait permettre de faire l’état des lieux du processus de paix et de définir des défis pour sa consolidation et son approfondissement, «le but de l’atelier est de réaliser une évaluation du processus de paix, d’identifier et d’analyser les défis majeurs pour une stabilisation de la paix en Casamance. Il s’agira aussi pour nous d’élaborer une analyse du processus de paix, de voir où en sommes-nous, d’Identifier et d’analyser les défis majeurs pour la stabilisation de la paix et d’identifier des leçons apprises significatives du processus de paix de 2012 à 2019 », explique le coordonnateur du CASADES Bassa Diawara.
Au terme de cet atelier qui a regroupé 30 participants des OSC/OCB, femmes du bois sacré, membre de l’aile politique du MFDC, collectivités territoriales venus des régions de Vélingara, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor et facilité par un modérateur qui va travailler avec trois personnes ressources en charge de présenter les communications, les participants auront une analyse pertinente du processus de paix ainsi que les défis à prendre en compte pour la stabilisation de la paix en Casamance.
Source : https://www.exclusif.net/Casamance-Des-observat...