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​Fou Malade « gifle » son frère : «Racine Talla défend ses intérêts, moi, je suis une personne de conviction»


Rédigé par leral.net le Lundi 28 Janvier 2019 à 09:06 | | 0 commentaire(s)|

 
Appelé à la neutralité bienveillante envers Macky Sall qui a nommé ses frères Mamadou Talla, ministre de la Formation professionnelle, de l'Apprentissage et de l'Artisanat et Racine Talla, directeur général de la Radiodiffusion Télévision du Sénégal (RTS), Almamy Malal Talla alias Fou Malade a tout simplement versé de l’acide citrique dans le linge sale de la famille Talla, suite aux déclarations du maire de Wakhinane Nimzatt, dimanche, lors de l’émission Grand Jury avec Babacar Fall sur la RFM.
 
 Almamy Malal Tall est décidément de la « descendance » de Souleymane Baal. En effet, le rappeur et « frère de sang » de Niagass,  a "giflé" son grand frère Racine Talla et non moins directeur général de la RTS et maire de Wakhinane Nimzatt, qui remettait en cause son appartenance actuelle au mouvement Y en a marre.
 
« On peut choisir de se taire parfois, ça peut faire du bien. C’est des parents. Il y a les parents, des grandes sœurs qui lui disent que Mamadou Tall est ministre, Racine Talla est DG, donc, Macky a quand même fait honneur à cette famille, maintenant s’il s’en tape, il s’en tape. Mais, bon, on est en Afrique, il peut y avoir parfois des neutralités bienveillantes », avait martelé Racine Talla dimanche, lors de l’émission Grand Jury avec Babacar Fall sur la RFM
 
 
 
Et la réponse du « berger » au « berger » n'a pas tardé, sur un air de flûte du Foutra, puisque Almamy Malal Talla s’est voulu formel. « Je voudrais rappeler à mon grand frère Racine Talla que moi, je suis une personne de conviction. Je suis à "Y en a marre" et je reste à "Y en a marre", car j’en suis un membre fondateur. Je voudrais tout simplement dire que mon grand frère a très mal communiqué. Lui, il défend ses intérêts, moi, je défends mes convictions et non mes intérêts
 
C’est dans la nuit du 15 au 16 janvier 2011, dans une chambre de la Villa n°07 du quartier populaire des Parcelles Assainies de Dakar que deux artistes engagés (Thiat et Kilifeu du groupe Keurgui de Kaolack), deux journalistes (Fadel Barro et Aliou Sané), un étudiant (Elh Hadj Abdoulaye Niasse), une cadre de banque (Marie Ndella Guèye), une technicienne en informatique (Denise Sow) et Amath Seck avaient mis sur les fonts baptismaux le mouvement social du nom de « Y en a Marre ».





Massène DIOP leral.net