Le ministère russe de la Défense a déclaré, mercredi, que 1 026 soldats ukrainiens, dont 162 officiers et 47 femmes dans la ville de Marioupol ont décidé, hier, de déposer les armes. Tous les militaires font partie de la 36e brigade de la marine nationale des forces armées ukrainiennes, a déclaré le porte-parole du ministère, Igor Konashenkov, lors d'un point de presse matinal tenu à Moscou.
Alors que les frappes russes se poursuivent ce mardi, notamment dans l’usine sidérurgique géante située à la périphérie orientale du port, le ministère russe de la Défense a affirmé que « 1 026 militaires ukrainiens de la 36e brigade marine ont volontairement déposé les armes et se sont rendus » dans la zone de « l’usine métallurgique Ilitch » où ils s’étaient retranchés depuis des jours, utilisant des voies souterraines pour organiser leur guérilla. Dans la nuit de mardi à mercredi, un reportage de la télévision publique russe diffusé sur Rossiïa 24 annonçait cette reddition ; les images montraient des hommes en tenue de camouflage transportant des blessés sur des brancards ou interrogés, debout, dans ce qui semble être une cave. Selon Moscou, 150 des soldats étaient blessés et ont été pris en charge à l’hôpital de la Marioupol.
Quelques heures plus tard, le conseiller du président ukrainien, Oleksiy Arestovych, a affirmé qu’après une « manœuvre risquée », les derniers défenseurs de la ville avaient pu unir leurs forces. « Des unités de la 36e brigade indépendante de marine ont percé pour [rejoindre] le régiment Azov », a-t-il dit, sans préciser combien d’hommes de cette brigade avaient pu rejoindre les autres forces ukrainiennes, ni démentir la reddition de certains. Arestovych a affirmé que « les défenseurs de la ville, maintenant réunis, ont sérieusement renforcé leur zone de défense ».
À Kharkiv, les bombardements continuent
Le blocus partiel et les bombardements d’artillerie autour de Kharkiv se poursuivent en direction de Slobozhansky, selon l’état-major ukrainien, qui accuse les forces russes de chercher à constituer des milices populaires pro-russes. Sept personnes ont été tuées dans des frappes russes dans la région de Kharkiv entre mardi et ce mercredi, et 22 autres personnes ont été blessées, a indiqué le gouverneur Oleg Synegoubov sur Telegram en précisant qu’un garçon de 2 ans blessé lundi dans un bombardement a succombé à ses blessures mardi à l’hôpital. Quatre civils ont été tués et au moins dix blessés dans des frappes russes mercredi sur Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine, a finalement annoncé le gouverneur de la région. « Dans la journée, les occupants ont continué à bombarder des quartiers résidentiels de Kharkiv (...) Quatre civils ont péri en une journée et dix autres blessés », a annoncé sur Telegram Oleg Synegoubov. Selon M. Synegoubov, des « tirs d’artillerie lourde » se sont notamment abattus sur le quartier nord de Kharkiv.
Cinq heures de bataille à Polohy
L’armée ukrainienne a fait état de combats intenses dans la région de Zaporijjia, au sud-est du pays. Mardi, une bataille de cinq heures s’est déroulée dans le district de Polohy, alors que les forces ukrainiennes tentaient de libérer la zone. Polohy est situé au nord-est de la ville de Melitopol, occupée par les Russes.
Un croiseur russe en feu après des tirs de missiles ukrainiens ?
Des tirs de missiles ukrainiens ont provoqué un incendie à bord d’un croiseur russe, le Moskva, ont affirmé mercredi soir les autorités ukrainiennes. « Des missiles Neptune qui protègent la mer Noire ont causé d’importants dégâts à ce navire russe », a affirmé le gouverneur ukrainien de la région d’Odessa (sud), Maxime Martchenko. Un conseiller du président ukrainien, Oleksiï Arestovitch, a confirmé sur Youtube les frappes ukrainiennes contre le navire, sans indiquer lui non plus son emplacement. « Il brûle avec intensité. Maintenant. Et avec cette mer agitée, il est impossible de savoir quand ils seront capables de recevoir de l’aide », a-t-il dit, assurant que « 510 membres d’équipage » étaient à bord. Ces affirmations étaient invérifiables dans l’immédiat.
Les conditions météo des derniers jours n’ont pas permis à l’aviation russe de décoller aussi souvent que les jours précédents, selon les forces ukrainiennes. Néanmoins, plus d’un mois et demi après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’artillerie continue à pilonner certaines villes, notamment dans la région de Zaporijjia, au sud-est du pays, où aucun corridor humanitaire ne sera, de fait, ouvert ce mercredi. Par ailleurs, La Russie a aussi menacé mercredi de frapper des centres de commandement à Kiev, accusant l’Ukraine d’attaques contre son territoire.
Alors que les frappes russes se poursuivent ce mardi, notamment dans l’usine sidérurgique géante située à la périphérie orientale du port, le ministère russe de la Défense a affirmé que « 1 026 militaires ukrainiens de la 36e brigade marine ont volontairement déposé les armes et se sont rendus » dans la zone de « l’usine métallurgique Ilitch » où ils s’étaient retranchés depuis des jours, utilisant des voies souterraines pour organiser leur guérilla. Dans la nuit de mardi à mercredi, un reportage de la télévision publique russe diffusé sur Rossiïa 24 annonçait cette reddition ; les images montraient des hommes en tenue de camouflage transportant des blessés sur des brancards ou interrogés, debout, dans ce qui semble être une cave. Selon Moscou, 150 des soldats étaient blessés et ont été pris en charge à l’hôpital de la Marioupol.
Quelques heures plus tard, le conseiller du président ukrainien, Oleksiy Arestovych, a affirmé qu’après une « manœuvre risquée », les derniers défenseurs de la ville avaient pu unir leurs forces. « Des unités de la 36e brigade indépendante de marine ont percé pour [rejoindre] le régiment Azov », a-t-il dit, sans préciser combien d’hommes de cette brigade avaient pu rejoindre les autres forces ukrainiennes, ni démentir la reddition de certains. Arestovych a affirmé que « les défenseurs de la ville, maintenant réunis, ont sérieusement renforcé leur zone de défense ».
À Kharkiv, les bombardements continuent
Le blocus partiel et les bombardements d’artillerie autour de Kharkiv se poursuivent en direction de Slobozhansky, selon l’état-major ukrainien, qui accuse les forces russes de chercher à constituer des milices populaires pro-russes. Sept personnes ont été tuées dans des frappes russes dans la région de Kharkiv entre mardi et ce mercredi, et 22 autres personnes ont été blessées, a indiqué le gouverneur Oleg Synegoubov sur Telegram en précisant qu’un garçon de 2 ans blessé lundi dans un bombardement a succombé à ses blessures mardi à l’hôpital. Quatre civils ont été tués et au moins dix blessés dans des frappes russes mercredi sur Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine, a finalement annoncé le gouverneur de la région. « Dans la journée, les occupants ont continué à bombarder des quartiers résidentiels de Kharkiv (...) Quatre civils ont péri en une journée et dix autres blessés », a annoncé sur Telegram Oleg Synegoubov. Selon M. Synegoubov, des « tirs d’artillerie lourde » se sont notamment abattus sur le quartier nord de Kharkiv.
Cinq heures de bataille à Polohy
L’armée ukrainienne a fait état de combats intenses dans la région de Zaporijjia, au sud-est du pays. Mardi, une bataille de cinq heures s’est déroulée dans le district de Polohy, alors que les forces ukrainiennes tentaient de libérer la zone. Polohy est situé au nord-est de la ville de Melitopol, occupée par les Russes.
Un croiseur russe en feu après des tirs de missiles ukrainiens ?
Des tirs de missiles ukrainiens ont provoqué un incendie à bord d’un croiseur russe, le Moskva, ont affirmé mercredi soir les autorités ukrainiennes. « Des missiles Neptune qui protègent la mer Noire ont causé d’importants dégâts à ce navire russe », a affirmé le gouverneur ukrainien de la région d’Odessa (sud), Maxime Martchenko. Un conseiller du président ukrainien, Oleksiï Arestovitch, a confirmé sur Youtube les frappes ukrainiennes contre le navire, sans indiquer lui non plus son emplacement. « Il brûle avec intensité. Maintenant. Et avec cette mer agitée, il est impossible de savoir quand ils seront capables de recevoir de l’aide », a-t-il dit, assurant que « 510 membres d’équipage » étaient à bord. Ces affirmations étaient invérifiables dans l’immédiat.
Les conditions météo des derniers jours n’ont pas permis à l’aviation russe de décoller aussi souvent que les jours précédents, selon les forces ukrainiennes. Néanmoins, plus d’un mois et demi après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’artillerie continue à pilonner certaines villes, notamment dans la région de Zaporijjia, au sud-est du pays, où aucun corridor humanitaire ne sera, de fait, ouvert ce mercredi. Par ailleurs, La Russie a aussi menacé mercredi de frapper des centres de commandement à Kiev, accusant l’Ukraine d’attaques contre son territoire.
Source : https://www.exclusif.net/1-026-soldats-ukrainiens-...