Enfin, l’épilogue du scandale des élections de représentativité syndicale ! L’ancien Directeur du Travail, Ababacar Diouf, dans les liens de la prévention depuis 3 ans, vient d’être condamné à 5 ans de prison ferme. Principal mis en cause dans cette affaire qui avait éclaboussé le Ministère de la Fonction publique et du Travail, du temps où ce département été tenu par Adama Sall, l’ancien Directeur du Travail, condamné à cinq ans de prison, voit ainsi son séjour carcéral prolongé de deux ans En sus de cette peine, le juge a ordonné la confiscation de ces biens, ainsi que la confiscation de la somme de 14 millions Fcfa, objet de la caution qu’il avait déposée pour recouvrer la liberté. Ousmane Sy, son complice présumé, plus chanceux a pris un an assorti du sursis, avec une amende de 100.000 Fcfa.
Les faits qui ont valu à ces deux cadres ministériels d’être incarcérés remontent à l’année 2009. Le Sénégal avait reçu de l’organisation internationale du travail une subvention de 100 millions Fcfa pour la tenue des élections de représentativité syndicale. Celles-ci ne seront organisées que deux ans plus tard, après plusieurs reports faute de budget. En fait, celui-ci avait été mis en place, mais il fut vite détourné et utilisé à des fins personnelles par Diouf. Ce dernier avait déclaré avoir dépensé la quasi-totalité de la somme, soit 90 millions Fcfa, sur instruction de son ministre de l’époque, Adama Sall.
Ainsi, pour les avocats de la défense, MM. Diouf et Sy ne sont que les lampistes d’un détournement dont ils ne sont pas les vrais auteurs. Devant Babacar Bâ, l’agent judiciaire de l’Etat, qui a réclamé 500 Fcfa millions, leurs avocats de la défense ont sollicité la relaxe sans être suivis par le tribunal, qui a frappé lourd.
NDIOGOU CISSE
Les faits qui ont valu à ces deux cadres ministériels d’être incarcérés remontent à l’année 2009. Le Sénégal avait reçu de l’organisation internationale du travail une subvention de 100 millions Fcfa pour la tenue des élections de représentativité syndicale. Celles-ci ne seront organisées que deux ans plus tard, après plusieurs reports faute de budget. En fait, celui-ci avait été mis en place, mais il fut vite détourné et utilisé à des fins personnelles par Diouf. Ce dernier avait déclaré avoir dépensé la quasi-totalité de la somme, soit 90 millions Fcfa, sur instruction de son ministre de l’époque, Adama Sall.
Ainsi, pour les avocats de la défense, MM. Diouf et Sy ne sont que les lampistes d’un détournement dont ils ne sont pas les vrais auteurs. Devant Babacar Bâ, l’agent judiciaire de l’Etat, qui a réclamé 500 Fcfa millions, leurs avocats de la défense ont sollicité la relaxe sans être suivis par le tribunal, qui a frappé lourd.
NDIOGOU CISSE