Dix-huit femmes maires et 2 présidentes de Conseil départemental, soit 20 au total. C’est le nombre de femmes élues pour diriger des collectivités territoriales, à l’issue des élections municipales et départementales du 23 janvier dernier. Ces chiffres ont été dévoilés, hier, par l’Observatoire national de la parité (Onp), une structure rattachée à la Présidence de la République. « Le nombre de femmes maires et de présidentes de Conseil départemental, a évolué positivement, passant de 2,8 % à la veille des locales de 2022 à 3,5 % », a indiqué Fatou Kiné Diop, la présidente de la structure, lors d’un entretien téléphonique.
Au lendemain des Locales de 2014, deux femmes ont été élues présidentes de Conseil départemental, soit un pourcentage de 4,8 %, contre 13 femmes maires. En raison de certaines variations, le nombre est passé à 15 suite au décès du maire de Koki, remplacé par une femme, et à la condamnation du maire de Dakar, Khalifa Sall, dont l’intérim a été assuré par Soham Wardini. En 2022, le nombre des élues est passé à 20 ; ce qui constitue une progression.
Mais, selon Mme Diop, « le plus grand défi est de veiller au respect de la loi sur la parité dans l’installation des organes des Conseils départementaux et municipaux issus des élections du 23 janvier 2022, c’est-à-dire les bureaux et commission où se prennent les décisions ».
Elle a déploré aussi qu’à l’heure actuelle, des bureaux ont été installés sans tenir compte de l’alternance des sexes entre le maire et son premier adjoint ou le président du Conseil départemental et le premier vice-président.
D’après "Le Soleil", la présidente de l’Onp, qui a récemment procédé à la mise en place du Réseau national de veille et d’alerte pour le respect de la parité, annonce une accentuation du plaidoyer pour l’application effective de la loi sur la parité. Elle exhorte les autorités compétentes à mettre en œuvre l’article 2 du décret du 16 juin 2011 portant application de la loi sur la parité. « Il dispose que les bureaux et commissions des Conseils territoriaux doivent être paritaires », a-t-elle rappelé.
Mme Diop a souligné que le non-respect des principes paritaires peut faire l’objet de saisine auprès des juridictions compétentes et pousser à l’annulation de l’élection de certains bureaux. Pour elle, il urge de consolider des acquis, dans la mesure où la première mise en œuvre de cette loi, intervenue en juin 2014, lors des élections municipales et départementales, a permis de réaliser une percée, avec un taux de présence qui triple, passant de 15% à 47,8% dans les Conseils des collectivités territoriales.
Au lendemain des Locales de 2014, deux femmes ont été élues présidentes de Conseil départemental, soit un pourcentage de 4,8 %, contre 13 femmes maires. En raison de certaines variations, le nombre est passé à 15 suite au décès du maire de Koki, remplacé par une femme, et à la condamnation du maire de Dakar, Khalifa Sall, dont l’intérim a été assuré par Soham Wardini. En 2022, le nombre des élues est passé à 20 ; ce qui constitue une progression.
Mais, selon Mme Diop, « le plus grand défi est de veiller au respect de la loi sur la parité dans l’installation des organes des Conseils départementaux et municipaux issus des élections du 23 janvier 2022, c’est-à-dire les bureaux et commission où se prennent les décisions ».
Elle a déploré aussi qu’à l’heure actuelle, des bureaux ont été installés sans tenir compte de l’alternance des sexes entre le maire et son premier adjoint ou le président du Conseil départemental et le premier vice-président.
D’après "Le Soleil", la présidente de l’Onp, qui a récemment procédé à la mise en place du Réseau national de veille et d’alerte pour le respect de la parité, annonce une accentuation du plaidoyer pour l’application effective de la loi sur la parité. Elle exhorte les autorités compétentes à mettre en œuvre l’article 2 du décret du 16 juin 2011 portant application de la loi sur la parité. « Il dispose que les bureaux et commissions des Conseils territoriaux doivent être paritaires », a-t-elle rappelé.
Mme Diop a souligné que le non-respect des principes paritaires peut faire l’objet de saisine auprès des juridictions compétentes et pousser à l’annulation de l’élection de certains bureaux. Pour elle, il urge de consolider des acquis, dans la mesure où la première mise en œuvre de cette loi, intervenue en juin 2014, lors des élections municipales et départementales, a permis de réaliser une percée, avec un taux de présence qui triple, passant de 15% à 47,8% dans les Conseils des collectivités territoriales.