On a fait le compte : il y a 18 habitudes à perdre pour faire monter le désir et raviver sa libido. Pour prendre son pied, atteindre l'orgasme, trouver le plaisir sexuel et ne plus se prendre la tête, mieux vaut cesser de...
Attendre qu’il prenne les initiatives
C’est vrai quoi, c’est l’homme qui propose, et ça dépend si la chasse au sanglier a été bonne ou pas. Quant à la femme, elle dispose, mais seulement si elle a fini la vaisselle. Ou alors on considère que c’en est fini de l’âge de pierre, et que prendre en main son propre plaisir sexuelc’est l’écouter mais aussi le faire entendre ! Oui, là, tout de suite, tu dormiras tout à l’heure…
Fuir la routine à tout prix
Oui, l’habitude au lit peut être mortelle. Oui, c’est tout bénef de savoir en sortir, se laisser surprendre, insuffler un peu de nouveauté. Mais sans confondre routine et rituels. Ce n’est pas parce que vous adorez faire l’amour le dimanche matin que vous finirez bientôt dans « Confessions intimes ». Ce n’est pas parce que vous savez ce qui vous plaît, et que vous vous autorisez à y retourner souvent, que votre couple court à sa perte. Au contraire.
Ne faire l’amour qu’en vous couchant
À force de faire l’amour après s’être glissés sous la couette, on finit par perdre un petit quelque chose des débuts : déshabiller l’autre. Si vous êtes en couple depuis un moment, demandez-vous quand vous avez déshabillé votre chéri pour la dernière fois. Depuis combien de temps n’avez-vous pas défait un à un les boutons d’une chemise et levé les bras pour qu’on vous enlève un tee-shirt ? Décroché une ceinture sans regarder et senti un jean qui descend le long de vos jambes ? Descendu une braguette et réalisé qu’il savait encore dégrafer votre soutien-gorge avec seulement deux doigts ?
Regarder la télé au lit
Petite, vous rêviez d’avoir la télé dans votre chambre – et de nager avec un dauphin. Mais tous les rêves d’enfant ne méritent pas d’être réalisés. Rappelez-vous qu’une discussion tendre, un fou rire et un câlin partent aux oubliettes chaque fois que vous appuyez sur « On ».
Flipper pour la contraception
Se faire du bien en faisant l’amour, c’est d’abord pouvoir être pleinement dans le moment, sans pensées parasites. Sans se demander ce qu’on risque, et quelle place donner au hasard et au destin dans ce plaisir-là. Alors si ce n’est pas déjà fait, on va voir une fois pour toutes un gynéco et on lui explique tout. Notre situation amoureuse, nos projets familiaux ou pas, nos petits couacs de santé, notre éventuelle addiction au tabac, nos expériences en matière de contraception – « la pilule, j’oublie tout le temps », par exemple. Et hop, après discussion, on repart avec l’ordonnance qui va bien, et on peut classer le dossier pour quelques années.
Faire une fixette sur les poils
Exit le dilemme inextricable de la repousse (je veux que mes poils soient assez longs pour les épiler mais en attendant je ne suis pas douce du mollet, que fais-je, d’où viens-je, qui suis-je, quand prends-je rendez-vous chez l’esthéticienne-je ?). Car une étude récente* prouve que pendant l’acte sexuel, les hommes se foutent de nos poils disgracieux comme nous des règles du hors-jeu.
* Étude réalisée sur un échantillon représentatif d’un amoureux et de trois potes.
Vous balader nue tout le temps
Oui, c’est tendance le retour au naturel, mais ce n’est pas une raison. C’est dommage de donner à voir tout le temps ce qui pourrait relever d’une jolie confidence. Et si on considérait la totale nudité comme un secret ou un cadeau ?
Simuler souvent
Après, il ne faudra pas s’étonner si après dix ans d’encouragements bruyants, votre homme continue à utiliser votre clitoris comme un joystick.
Vous forcer pour « faire plaisir »
Accepter de faire une sex tape dans le seul but de faire plaisir à votre partenaire alors que vous n’en prenez aucun, c’est gentil, mais inutile et risqué. Inutile parce que l’homme est une femme comme les autres, et aime avant tout que le plaisir soit partagé. Risqué parce que ce sont ces petits chemins de traverse pris par erreur qui nous éloignent de ce qu’on aime et de qui on est.
Vouloir l’orgasme à tout prix
Considérez-le comme une cerise sur le gâteau : avec, c’est encore mieux, mais sans, c’est bien aussi. En plus, il paraît que c’est comme l’amour et le trousseau de clés : moins on le cherche plus on le trouve.
Vous interdire de fantasmer
Vous vous réveillez un peu troublée. C’est que vous avez quand même rêvé que vous faisiez l’amour avec six personnes en même temps – trois de vos ex et leurs sexes, qui étaient des membres autonomes doués de parole – oui bon ça va hein, c’est un rêve. Mais quand votre homme vous demande de quoi vous avez rêvé, vous lui répondez « d’une licorne qui faisait du scrapbooking au soleil couchant ». Alors qu’en lui disant la vérité, vous lui auriez donné des infos précieuses sur vos fantasmes qui, sans avoir besoin d’être assouvis, peuvent donner plein d’idées de mots à se chuchoter et de scénarios à imaginer le moment venu…
Sortir le grand jeu tout le temps
Si c’était tous les jours l’été, on aimerait moins les bains de soleil. Ça marche aussi avec les cupcakes, votre mère et les bodys en dentelle. Tout ce qui est bon est à consommer avec modération, au risque d’en prendre l’habitude. Après, il ne faudra pas s’étonner le jour où vous entendrez votre mec hurler en proie à la panique : « Aaaaah, mais c’est quoi ce truc ? Là ! Dans ton tiroir ! » Une culotte en coton.
Refuser « par principe »
S’il y a bien un endroit où vous pouvez envoyer valser vos idées préconçues, c’est dans les bras de votre homme. Car vous n’êtes pas celle que vous étiez à 17 ans, et votre amoureux n’est pas le même que celui d’avant. Les gens évoluent, les situations aussi, les envies au lit encore plus. D’où l’importance de réactualiser souvent vos envies ! Comment ? En remplaçant vos principes, qui peuvent vous empêcher de jolies découvertes, par vos limites, qui elles ne vous tromperont jamais.
Vous interdire de plaire aux autres
Depuis que vous savez que votre séduisant collègue en pince pour vous, vous envisagez de vous flageller avec la biographie de Nabila ou de devenir végétarienne. Pourtant : 1) vous n’avez rien fait de mal, 2) tout ce qui permet de se sentir (encore plus) désirable est bon à prendre, pour le moral et pour la libido.
Croire qu’il ne sait pas
Votre mec sait pourquoi au réveil vous adorez la position de la cuillère, et pourquoi, quand il vous demande « Bien dormi mon amour ? », vous répondez « hmmm » en prenant soin de ne pas ouvrir la bouche. Pas plus qu’il ne s’étonne si vous déposez vos baisers sur son épaule ou au creux de son cou. Alors lâchez prise : soit en considérant qu’a priori il est dans le même cas que vous et que l’un dans l’autre (hum), ça s’annule, soit, si vraiment ça vous bloque, en lui disant que vous revenez dans trois minutes. Non, pas avec les croissants, avec mieux.
Vous mettre la pression sur la fréquence…
Le « bon » rythme, c’est celui qui vous va à tous les deux. Si vous tenez vraiment à établir une moyenne, faites-la sur dix ans. Ce calcul aura l’avantage de prendre en compte la folie des débuts, le répit de la tendresse, les semaines de fatigue à 100 à l’heure, celles de vacances où on rattrape le temps perdu, les mois où on ne pense qu’à ça et ceux où on a surtout envie de s’endormir dans les bras l’un de l’autre. Les variations de la libido, c’est ça la vraie vie.
… et sur la durée
Les filles adorent les comédies romantiques et les longs préliminaires. Mais parfois elles se feraient bien un bon western ou leur amoureux en cinq minutes chrono. Voilà, c’est dit.
Attendre qu’il prenne les initiatives
C’est vrai quoi, c’est l’homme qui propose, et ça dépend si la chasse au sanglier a été bonne ou pas. Quant à la femme, elle dispose, mais seulement si elle a fini la vaisselle. Ou alors on considère que c’en est fini de l’âge de pierre, et que prendre en main son propre plaisir sexuelc’est l’écouter mais aussi le faire entendre ! Oui, là, tout de suite, tu dormiras tout à l’heure…
Fuir la routine à tout prix
Oui, l’habitude au lit peut être mortelle. Oui, c’est tout bénef de savoir en sortir, se laisser surprendre, insuffler un peu de nouveauté. Mais sans confondre routine et rituels. Ce n’est pas parce que vous adorez faire l’amour le dimanche matin que vous finirez bientôt dans « Confessions intimes ». Ce n’est pas parce que vous savez ce qui vous plaît, et que vous vous autorisez à y retourner souvent, que votre couple court à sa perte. Au contraire.
Ne faire l’amour qu’en vous couchant
À force de faire l’amour après s’être glissés sous la couette, on finit par perdre un petit quelque chose des débuts : déshabiller l’autre. Si vous êtes en couple depuis un moment, demandez-vous quand vous avez déshabillé votre chéri pour la dernière fois. Depuis combien de temps n’avez-vous pas défait un à un les boutons d’une chemise et levé les bras pour qu’on vous enlève un tee-shirt ? Décroché une ceinture sans regarder et senti un jean qui descend le long de vos jambes ? Descendu une braguette et réalisé qu’il savait encore dégrafer votre soutien-gorge avec seulement deux doigts ?
Regarder la télé au lit
Petite, vous rêviez d’avoir la télé dans votre chambre – et de nager avec un dauphin. Mais tous les rêves d’enfant ne méritent pas d’être réalisés. Rappelez-vous qu’une discussion tendre, un fou rire et un câlin partent aux oubliettes chaque fois que vous appuyez sur « On ».
Flipper pour la contraception
Se faire du bien en faisant l’amour, c’est d’abord pouvoir être pleinement dans le moment, sans pensées parasites. Sans se demander ce qu’on risque, et quelle place donner au hasard et au destin dans ce plaisir-là. Alors si ce n’est pas déjà fait, on va voir une fois pour toutes un gynéco et on lui explique tout. Notre situation amoureuse, nos projets familiaux ou pas, nos petits couacs de santé, notre éventuelle addiction au tabac, nos expériences en matière de contraception – « la pilule, j’oublie tout le temps », par exemple. Et hop, après discussion, on repart avec l’ordonnance qui va bien, et on peut classer le dossier pour quelques années.
Faire une fixette sur les poils
Exit le dilemme inextricable de la repousse (je veux que mes poils soient assez longs pour les épiler mais en attendant je ne suis pas douce du mollet, que fais-je, d’où viens-je, qui suis-je, quand prends-je rendez-vous chez l’esthéticienne-je ?). Car une étude récente* prouve que pendant l’acte sexuel, les hommes se foutent de nos poils disgracieux comme nous des règles du hors-jeu.
* Étude réalisée sur un échantillon représentatif d’un amoureux et de trois potes.
Vous balader nue tout le temps
Oui, c’est tendance le retour au naturel, mais ce n’est pas une raison. C’est dommage de donner à voir tout le temps ce qui pourrait relever d’une jolie confidence. Et si on considérait la totale nudité comme un secret ou un cadeau ?
Simuler souvent
Après, il ne faudra pas s’étonner si après dix ans d’encouragements bruyants, votre homme continue à utiliser votre clitoris comme un joystick.
Vous forcer pour « faire plaisir »
Accepter de faire une sex tape dans le seul but de faire plaisir à votre partenaire alors que vous n’en prenez aucun, c’est gentil, mais inutile et risqué. Inutile parce que l’homme est une femme comme les autres, et aime avant tout que le plaisir soit partagé. Risqué parce que ce sont ces petits chemins de traverse pris par erreur qui nous éloignent de ce qu’on aime et de qui on est.
Vouloir l’orgasme à tout prix
Considérez-le comme une cerise sur le gâteau : avec, c’est encore mieux, mais sans, c’est bien aussi. En plus, il paraît que c’est comme l’amour et le trousseau de clés : moins on le cherche plus on le trouve.
Vous interdire de fantasmer
Vous vous réveillez un peu troublée. C’est que vous avez quand même rêvé que vous faisiez l’amour avec six personnes en même temps – trois de vos ex et leurs sexes, qui étaient des membres autonomes doués de parole – oui bon ça va hein, c’est un rêve. Mais quand votre homme vous demande de quoi vous avez rêvé, vous lui répondez « d’une licorne qui faisait du scrapbooking au soleil couchant ». Alors qu’en lui disant la vérité, vous lui auriez donné des infos précieuses sur vos fantasmes qui, sans avoir besoin d’être assouvis, peuvent donner plein d’idées de mots à se chuchoter et de scénarios à imaginer le moment venu…
Sortir le grand jeu tout le temps
Si c’était tous les jours l’été, on aimerait moins les bains de soleil. Ça marche aussi avec les cupcakes, votre mère et les bodys en dentelle. Tout ce qui est bon est à consommer avec modération, au risque d’en prendre l’habitude. Après, il ne faudra pas s’étonner le jour où vous entendrez votre mec hurler en proie à la panique : « Aaaaah, mais c’est quoi ce truc ? Là ! Dans ton tiroir ! » Une culotte en coton.
Refuser « par principe »
S’il y a bien un endroit où vous pouvez envoyer valser vos idées préconçues, c’est dans les bras de votre homme. Car vous n’êtes pas celle que vous étiez à 17 ans, et votre amoureux n’est pas le même que celui d’avant. Les gens évoluent, les situations aussi, les envies au lit encore plus. D’où l’importance de réactualiser souvent vos envies ! Comment ? En remplaçant vos principes, qui peuvent vous empêcher de jolies découvertes, par vos limites, qui elles ne vous tromperont jamais.
Vous interdire de plaire aux autres
Depuis que vous savez que votre séduisant collègue en pince pour vous, vous envisagez de vous flageller avec la biographie de Nabila ou de devenir végétarienne. Pourtant : 1) vous n’avez rien fait de mal, 2) tout ce qui permet de se sentir (encore plus) désirable est bon à prendre, pour le moral et pour la libido.
Croire qu’il ne sait pas
Votre mec sait pourquoi au réveil vous adorez la position de la cuillère, et pourquoi, quand il vous demande « Bien dormi mon amour ? », vous répondez « hmmm » en prenant soin de ne pas ouvrir la bouche. Pas plus qu’il ne s’étonne si vous déposez vos baisers sur son épaule ou au creux de son cou. Alors lâchez prise : soit en considérant qu’a priori il est dans le même cas que vous et que l’un dans l’autre (hum), ça s’annule, soit, si vraiment ça vous bloque, en lui disant que vous revenez dans trois minutes. Non, pas avec les croissants, avec mieux.
Vous mettre la pression sur la fréquence…
Le « bon » rythme, c’est celui qui vous va à tous les deux. Si vous tenez vraiment à établir une moyenne, faites-la sur dix ans. Ce calcul aura l’avantage de prendre en compte la folie des débuts, le répit de la tendresse, les semaines de fatigue à 100 à l’heure, celles de vacances où on rattrape le temps perdu, les mois où on ne pense qu’à ça et ceux où on a surtout envie de s’endormir dans les bras l’un de l’autre. Les variations de la libido, c’est ça la vraie vie.
… et sur la durée
Les filles adorent les comédies romantiques et les longs préliminaires. Mais parfois elles se feraient bien un bon western ou leur amoureux en cinq minutes chrono. Voilà, c’est dit.