Parmi les malhuereux candidats, il y avait aussi Moustapha Niasse (Alliance des forces de progrès avec 16,8% des voix) ; Djibo Leyti Kâ (Union pour le renouveau démocratique avec 7,1%) ; Iba Der Thiam (Convention des démocrates et des patriotes/Garap-Gui avec 1,2%) ; Serigne Ousseynou Fall avec 1,1% ; Cheikh Abdoulaye Dièye avec 1,0% et Mademba Sock avec 0,6% des voix. Accueilli par la joie de foules hystériques qui voyaient "la fin de leurs ennuis financiers", celui qui décrétait jadis la mort de "la gestion solitaire du pouvoir", est aujourd’hui hanté par "le rouge de la contestation" qui rythme sa "tournée économique". Que d’espoirs placées sur les vieilles épaules de l’homme fort du Sénégal ont été décus !
Eh oui, c’était la fin de quarante ans de régime socialiste ! Porté au pouvoir par la volonté populaire, Me Abdoulaye Wade promettait à son peuple. Aujourd’hui encore, il promet. Et encore et toujours ! D’abord, la mise en œuvre de réformes institutionnelles jugées nécessaires pour une meilleure gestion des affaires publiques et la recherche d’une solution durable à la rébellion indépendantiste déclenchée au début des années 80 dans la partie sud du pays, la Casamance.
Il ne put résoudre "l’équation" du conflit casamançais en 100 jours. Pourtant, il en avait pris l’engagement devant des électeurs dont la crédulité avait été forgée par l’incapacité du pouvoir d’alors de mettre le "pays des rivières" sur la voie d’une paix définitive.
Sa campagne électorale était marquée par une marche bleue et ponctuée de promesses de trouver du travail à tous les jeunes - à qui il n’hésita pas à demander de lever le bras pour les recenser. Hélas, la jeunesse oisive est restée, depuis 2000, dans cette posture de demandeurs d’emplois. Voilà une façon polie - déférente et diplomatiquement correcte - de dire que le leader du Pds n’a pas encore eu raison de l’autre Pds (le parti de la demande sociale). C’est donc clair que les autres objectifs prioritaires du Gouvernement qui figuraient notamment dans son programme, à savoir la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, la formation des jeunes et l’élargissement de l’accès à l’emploi et aux soins de santé, est encore un mirage. Et tout cela, "à cause de la méchante crise qui assaille le monde entier", dira-t-il, certainement, pour se dédouaner.
Jadis pays phare de la démocratie, l’image de notre pays s’est dégradée à cause des nombreux remaniements ministériels assimilant les gouvernements à des équipes de football. 5 Premiers ministres, 4 présidents de l’Assemblée nationale, la reconduction du Sénat, la création du Conseil de la République sur les cendres du Conseil économique et social, avant que cette institution ne meure de sa belle mort..., le projet monarchique de se faire remplacer par son fils...
Cependant, disons aussi que le bilan de Wade n’est pas que les querelles avec ses anciens Premiers ministres. C’est aussi la réalisation de grands projets qui ont noms péle-mèle, Plans Sésame (au profit des personnes du 3ème âge) et Reva (Retour vers l’Agriculture qui, disons-le, nettement, n’a pas beaucoup fait rêver les jeunes qui lui ont préféré le grand bleu en route pour l’Eldorado européen et vers un "ailleurs meilleur"), la construction d’universités régionales, de lycées et de collèges de proximité à travers le pays, la bourse à l’ensemble des étudiants, l’augmentation des salaires des fonctionnaires surtout ceux de la Justice, les députés, les Sénateurs, la construction d’hôpitaux et de dispensaires, de cases des Tout-petits, Plan Jaxaay, Apix, Aibd, Porte du Millénaire...
Source Ferloo
Eh oui, c’était la fin de quarante ans de régime socialiste ! Porté au pouvoir par la volonté populaire, Me Abdoulaye Wade promettait à son peuple. Aujourd’hui encore, il promet. Et encore et toujours ! D’abord, la mise en œuvre de réformes institutionnelles jugées nécessaires pour une meilleure gestion des affaires publiques et la recherche d’une solution durable à la rébellion indépendantiste déclenchée au début des années 80 dans la partie sud du pays, la Casamance.
Il ne put résoudre "l’équation" du conflit casamançais en 100 jours. Pourtant, il en avait pris l’engagement devant des électeurs dont la crédulité avait été forgée par l’incapacité du pouvoir d’alors de mettre le "pays des rivières" sur la voie d’une paix définitive.
Sa campagne électorale était marquée par une marche bleue et ponctuée de promesses de trouver du travail à tous les jeunes - à qui il n’hésita pas à demander de lever le bras pour les recenser. Hélas, la jeunesse oisive est restée, depuis 2000, dans cette posture de demandeurs d’emplois. Voilà une façon polie - déférente et diplomatiquement correcte - de dire que le leader du Pds n’a pas encore eu raison de l’autre Pds (le parti de la demande sociale). C’est donc clair que les autres objectifs prioritaires du Gouvernement qui figuraient notamment dans son programme, à savoir la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, la formation des jeunes et l’élargissement de l’accès à l’emploi et aux soins de santé, est encore un mirage. Et tout cela, "à cause de la méchante crise qui assaille le monde entier", dira-t-il, certainement, pour se dédouaner.
Jadis pays phare de la démocratie, l’image de notre pays s’est dégradée à cause des nombreux remaniements ministériels assimilant les gouvernements à des équipes de football. 5 Premiers ministres, 4 présidents de l’Assemblée nationale, la reconduction du Sénat, la création du Conseil de la République sur les cendres du Conseil économique et social, avant que cette institution ne meure de sa belle mort..., le projet monarchique de se faire remplacer par son fils...
Cependant, disons aussi que le bilan de Wade n’est pas que les querelles avec ses anciens Premiers ministres. C’est aussi la réalisation de grands projets qui ont noms péle-mèle, Plans Sésame (au profit des personnes du 3ème âge) et Reva (Retour vers l’Agriculture qui, disons-le, nettement, n’a pas beaucoup fait rêver les jeunes qui lui ont préféré le grand bleu en route pour l’Eldorado européen et vers un "ailleurs meilleur"), la construction d’universités régionales, de lycées et de collèges de proximité à travers le pays, la bourse à l’ensemble des étudiants, l’augmentation des salaires des fonctionnaires surtout ceux de la Justice, les députés, les Sénateurs, la construction d’hôpitaux et de dispensaires, de cases des Tout-petits, Plan Jaxaay, Apix, Aibd, Porte du Millénaire...
Source Ferloo