Selon certains juristes cette proposition sert de « diversion d’un régime aux abois ». ils estiment que cela ne respecte pas les principes d’éthiques et d’équité. C’est le cas d’Assane Dioma Ndiaye qui pense que cette proposition ne répond pas à une efficacité carcérale encore moins à une fortification de l’état de droit. Elle est contraire à la législation en vigueur et risque de déstructurer la société. Selon lui, « c’est impossible. La loi a ses exigences qu’il faut respecter. »
L’avocat sénégalais des droits de l’homme pense que c’est discriminatoire d’accorder des avantages aux femmes au détriment d’une catégorie de détenus constitués de mineurs, de personnes handicapées, lesquelles sont aussi dans des situations de vulnérabilité.
Certains magistrats clament eux aussi la non faisabilité de cette libération conditionnelle. La grâce n’est applicable que sur un condamné selon l’article699 du code de procédure pénal. Les textes stipulent entre autres que : « les condamnés ayant à subir une ou plusieurs peines privatives de liberté peuvent bénéficier d’une libération conditionnelle s’ils ont donné des preuves suffisantes de bonne conduite et présentent des gages sérieux de réadaptation sociale. » ils rappellent que la libération conditionnelle qui est du ressort du ministre de l’intérieur, répond à une procédure qui passe par la saisine du régisseur, au procureur qui le transmet après avis au ministre de l’intérieur qui rend un arrêté de libération conditionnelle. En ce qui concerne la permission de sortie, l’administration pénitentiaire doute de sa faisabilité. Pour elle, « Rien ne prouve qu’une détenue qui habite Thiès et détenue à Dakar reviendra. Seuls les gardes pénitenciers sont en mesure de désigner les prisonnières fiables et celles qui ne le sont pas. »
L’association des femmes juristes a quant à elle bien accueilli cette décision. Elle estime que la majorité des femmes incarcérées que parce que leurs droits humains de sexe féminins n’ont pas été respectés.
L’avocat sénégalais des droits de l’homme pense que c’est discriminatoire d’accorder des avantages aux femmes au détriment d’une catégorie de détenus constitués de mineurs, de personnes handicapées, lesquelles sont aussi dans des situations de vulnérabilité.
Certains magistrats clament eux aussi la non faisabilité de cette libération conditionnelle. La grâce n’est applicable que sur un condamné selon l’article699 du code de procédure pénal. Les textes stipulent entre autres que : « les condamnés ayant à subir une ou plusieurs peines privatives de liberté peuvent bénéficier d’une libération conditionnelle s’ils ont donné des preuves suffisantes de bonne conduite et présentent des gages sérieux de réadaptation sociale. » ils rappellent que la libération conditionnelle qui est du ressort du ministre de l’intérieur, répond à une procédure qui passe par la saisine du régisseur, au procureur qui le transmet après avis au ministre de l’intérieur qui rend un arrêté de libération conditionnelle. En ce qui concerne la permission de sortie, l’administration pénitentiaire doute de sa faisabilité. Pour elle, « Rien ne prouve qu’une détenue qui habite Thiès et détenue à Dakar reviendra. Seuls les gardes pénitenciers sont en mesure de désigner les prisonnières fiables et celles qui ne le sont pas. »
L’association des femmes juristes a quant à elle bien accueilli cette décision. Elle estime que la majorité des femmes incarcérées que parce que leurs droits humains de sexe féminins n’ont pas été respectés.