drissa Seck, ex-jardinier des rêves de Wade, ex-Premier ministre, ex-tout puissant n° 2 du Parti démocratique sénégalais (Pds), aujourd’hui leader du mouvement politique « Rewmi » (la nation en wolof), maire de Thiès. Macky Sall, ex-Premier ministre, ex-éphémère Président de l’Assemblée nationale, ex-n°2 du Pds, président de l’Alliance pour la République (Apr), maire de Fatick. Aminata Tall, ex-Secrétaire générale du Mouvement des femmes du Pds, ex-ministre d’Etat auprès du président de la République, ex-maire de Diourbel, peaufine son cadre. Cheikh Tidiane Gadio, ex-ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères (l’un des ministres qui a le plus duré en poste), leader du mouvement citoyen et politique « Louy jot, jotna ». Tous ces fils et filles « reniés » de Wade qui lui dénient le droit de se représenter à la magistrature suprême parce que sa candidature serait frappée d’inconstitutionnalité, postulent eux, au suffrage de leurs compatriotes ou veulent jouer un rôle de premier plan pendant cette présidentielle. Ils ont en commun ce souci politique de présider aux destinées des Sénégalais et des Sénégalaises.
Pendant que les « Bennoo » (Bennoo Siggil Senegaal, Bennoo Taxawal Sénégal, Bennoo Alternative 2012) de l’opposition dite significative peinent à accorder leurs violons sur la question de la candidature : unique, de l’unité ou plurielle mais encadrée ou pas (espérons que le séminaire du 17 septembre prochain de Benno Siggil Senegaal apporte éclairci à ce sujet). Et que la majorité se cherche cadre électoral approprié, passant de l’Alliance Sopi toujours (Ast) aux Forces alliées 2012 (Fal 2012) sans oublier sa composante Cap 21 pour porter la candidature controversée du président sortant, les fils « abandonnés » de ce dernier, partis ou chassés de la maison du père, se jettent eux à l’eau.
Idrissa Seck, l’édile libéral de Thiès, investi samedi 10 septembre dernier par le Rassemblement démocratique des républicains (Rdr), est en campagne électorale. A la tête de son mouvement « Rewmi » (la nation en wolof), il repart à l’assaut du palais Léopold Sédar Senghor du nom du premier président du Sénégal postindépendance. Macky Sall, son ex-frère de parti et son double successeur à la Primature et au poste de n°2 du Pds, maire de Fatick, Président de l’Alliance pour la République (Apr) est également candidat. Après des tournées à l’intérieur du pays et auprès de certaines familles religieuses et coutumières, il semble entamer au Gabon sa campagne électorale avant lettre à l’étranger.
Selon une correspondance particulière de notre confrère Abou Abel Thiam qui suit sa tournée, le leader de l’Apr escorté par la gendarmerie nationale gabonaise, a eu droit, samedi 10 septembre dernier à « des haies d'honneur sur des centaines de mètres » de la part de ses compatriotes vivant au Gabon. Macky Sall a eu droit, à un accueil jamais réservé à un homme politique sénégalais, encore moins un opposant à Libreville samedi dernier, assure-t-il. Le président de l'Apr à la tête d'une forte délégation de son parti est ainsi en tournée au Gabon et au Congo. Un déplacement qui devra comporter plusieurs étapes parmi lesquelles, après Libreville au Gabon le dimanche 11 et lundi 12 septembre, Port Gentil hier mardi, à Pointe Noire puis Brazzaville au Congo.
Dans la capitale gabonaise, après l'accueil populaire, le leader de l'Apr, qui semble ainsi en précampagne électorale, a reçu des délégations d'organisations villageoises de développement au Sénégal, visité des associations religieuses, prié avec les fidèles musulmans, eu des audiences avec des autorités gabonaises, et présidé un meeting dans l'après-midi du lundi. Macky Sall a aussi dit sa préoccupation par rapport "à l'obstination du président Wade à se présenter à une troisième candidature en violation de la constitution". Il s’est félicité, nous apprend notre confrère du courage et de l’engagement des Sénégalais de la diaspora, « pour toutes les actions socio-économiques qu'ils réalisent au bénéfice du Sénégal".
Est-ce par ailleurs, pour faire un clin d’œil à l’actuel ministre de la Justice, Cheikh Tidiane Sy alors ministre de l’Intérieur qui l’avait interpellé sur une affaire de blanchiment d’argent en 2009, lui et son compatriote et camarade Abdoulaye Sall résident au Gabon, que le patron de l’Apr démarre sa campagne à l’extérieur par le pays de Aly Bongo ? Rien ne sert de courir, il faut partir à point dit la Fontaine ou Esope, Macky Sall en attendant d’être officiellement investi comme son autre ex-frère Idrissa Seck, par son parti ou une coalition qui se dessine, est en campagne.
Cheikh Tidiane Gadio qui marque sa disponibilité d’aller en alliance, n’en souligne pas moins son intention de briguer le suffrage de ses concitoyens. Plusieurs démembrements de son mouvement citoyens, ont déjà proposé sa candidature. Bien qu’ouvert à une alliance stratégique avec l’opposition, l’ancien ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères de Wade, n’en pense pas moins à diriger le Sénégal au soir du 26 février prochain. Il sillonne le pays et le monde et met en tension ses camarades et sympathisants. L’ex-égérie du Pds quant à elle, peaufine son nouveau cadre politique, fourbe ses armes et même si elle n’a pas encore déclaré sa candidature, entend jouer un rôle de premier plan pendant cette présidentielle.
Sudonline
Pendant que les « Bennoo » (Bennoo Siggil Senegaal, Bennoo Taxawal Sénégal, Bennoo Alternative 2012) de l’opposition dite significative peinent à accorder leurs violons sur la question de la candidature : unique, de l’unité ou plurielle mais encadrée ou pas (espérons que le séminaire du 17 septembre prochain de Benno Siggil Senegaal apporte éclairci à ce sujet). Et que la majorité se cherche cadre électoral approprié, passant de l’Alliance Sopi toujours (Ast) aux Forces alliées 2012 (Fal 2012) sans oublier sa composante Cap 21 pour porter la candidature controversée du président sortant, les fils « abandonnés » de ce dernier, partis ou chassés de la maison du père, se jettent eux à l’eau.
Idrissa Seck, l’édile libéral de Thiès, investi samedi 10 septembre dernier par le Rassemblement démocratique des républicains (Rdr), est en campagne électorale. A la tête de son mouvement « Rewmi » (la nation en wolof), il repart à l’assaut du palais Léopold Sédar Senghor du nom du premier président du Sénégal postindépendance. Macky Sall, son ex-frère de parti et son double successeur à la Primature et au poste de n°2 du Pds, maire de Fatick, Président de l’Alliance pour la République (Apr) est également candidat. Après des tournées à l’intérieur du pays et auprès de certaines familles religieuses et coutumières, il semble entamer au Gabon sa campagne électorale avant lettre à l’étranger.
Selon une correspondance particulière de notre confrère Abou Abel Thiam qui suit sa tournée, le leader de l’Apr escorté par la gendarmerie nationale gabonaise, a eu droit, samedi 10 septembre dernier à « des haies d'honneur sur des centaines de mètres » de la part de ses compatriotes vivant au Gabon. Macky Sall a eu droit, à un accueil jamais réservé à un homme politique sénégalais, encore moins un opposant à Libreville samedi dernier, assure-t-il. Le président de l'Apr à la tête d'une forte délégation de son parti est ainsi en tournée au Gabon et au Congo. Un déplacement qui devra comporter plusieurs étapes parmi lesquelles, après Libreville au Gabon le dimanche 11 et lundi 12 septembre, Port Gentil hier mardi, à Pointe Noire puis Brazzaville au Congo.
Dans la capitale gabonaise, après l'accueil populaire, le leader de l'Apr, qui semble ainsi en précampagne électorale, a reçu des délégations d'organisations villageoises de développement au Sénégal, visité des associations religieuses, prié avec les fidèles musulmans, eu des audiences avec des autorités gabonaises, et présidé un meeting dans l'après-midi du lundi. Macky Sall a aussi dit sa préoccupation par rapport "à l'obstination du président Wade à se présenter à une troisième candidature en violation de la constitution". Il s’est félicité, nous apprend notre confrère du courage et de l’engagement des Sénégalais de la diaspora, « pour toutes les actions socio-économiques qu'ils réalisent au bénéfice du Sénégal".
Est-ce par ailleurs, pour faire un clin d’œil à l’actuel ministre de la Justice, Cheikh Tidiane Sy alors ministre de l’Intérieur qui l’avait interpellé sur une affaire de blanchiment d’argent en 2009, lui et son compatriote et camarade Abdoulaye Sall résident au Gabon, que le patron de l’Apr démarre sa campagne à l’extérieur par le pays de Aly Bongo ? Rien ne sert de courir, il faut partir à point dit la Fontaine ou Esope, Macky Sall en attendant d’être officiellement investi comme son autre ex-frère Idrissa Seck, par son parti ou une coalition qui se dessine, est en campagne.
Cheikh Tidiane Gadio qui marque sa disponibilité d’aller en alliance, n’en souligne pas moins son intention de briguer le suffrage de ses concitoyens. Plusieurs démembrements de son mouvement citoyens, ont déjà proposé sa candidature. Bien qu’ouvert à une alliance stratégique avec l’opposition, l’ancien ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères de Wade, n’en pense pas moins à diriger le Sénégal au soir du 26 février prochain. Il sillonne le pays et le monde et met en tension ses camarades et sympathisants. L’ex-égérie du Pds quant à elle, peaufine son nouveau cadre politique, fourbe ses armes et même si elle n’a pas encore déclaré sa candidature, entend jouer un rôle de premier plan pendant cette présidentielle.
Sudonline