Marième Ciss, 36 ans, révèle que son défunt mari d’avec qui elle a capitalisé 11 ans de vie commune, s’est converti avant leur mariage. « Il s’appelait Grégoire. Quand il s’est converti, on lui a donné le nom d’Ibrahima. Seulement, il a préféré celui de Samba puisque c’était son surnom de garçon », explique Marième. D’après qui, Samba a embrassé l’Islam en 2000 suite à sa demande. « C’est grâce à moi qu’il s’était converti à l’Islam », ajoute la veuve de Samba. Donc, pour elle, il est hors de question que son mari qui a été arraché à l’affection des siens ce dimanche soit enterré à Saint-Lazarre (Cimetière des Catholiques à Dakar).
Le défunt n’arrêtait pas de dire « si je meurs, qu’on ne confie pas mes enfants à mes parents. Parce qu’ils peuvent les détourner ». Raison pour laquelle sa veuve prend à bras le combat pour qu’il soit enterré dans un cimetière musulman. Et pour que cela se réalise, Marième est prête à tout. « Rendez-moi le corps de mon mari. Sans quoi, je suis prête à le suivre si on veut l’enterrer à Saint-Lazarre », tonne la veuve de Samba. Qui, même décédé, continue de susciter l’intérêt de ses proches qui, à en croire l’Imam de la Mosquée et quelques voisins l’avaient délaissé après sa conversion à l’Islam. En attendant que la situation soit décantée, la police a confisqué le corps.
Le défunt n’arrêtait pas de dire « si je meurs, qu’on ne confie pas mes enfants à mes parents. Parce qu’ils peuvent les détourner ». Raison pour laquelle sa veuve prend à bras le combat pour qu’il soit enterré dans un cimetière musulman. Et pour que cela se réalise, Marième est prête à tout. « Rendez-moi le corps de mon mari. Sans quoi, je suis prête à le suivre si on veut l’enterrer à Saint-Lazarre », tonne la veuve de Samba. Qui, même décédé, continue de susciter l’intérêt de ses proches qui, à en croire l’Imam de la Mosquée et quelques voisins l’avaient délaissé après sa conversion à l’Islam. En attendant que la situation soit décantée, la police a confisqué le corps.