Les 4 lauréats qui ont reçu leur distinction des mains du président de la République sénégalaise, Me Abdoulaye Wade, se sont distingués durant les années précédentes par leurs actions dans le domaine du mécénat, de la politique et des affaires. En plus de Malamine Koné, il y avait le Pr Awa Marie Coll Seck, la directrice exécutive de "Roll Back Malaria", le sénateur Asiwaju Bola Ahmed Tinubu, gouverneur de l'État de Lagos et le directeur de l'intégration au FP-CEDEAO au Sénégal, Mamadou Maktar Guèye.
Par cette initiative, les femmes de l'AFAO ambitionnent d'ériger désormais en modèle pour les jeunes générations l'exemple de ces quatre personnalités dont les actions convergent avec le thème de cette année : "La problématique santé des femmes dans leurs activités économiques en Afrique de l'ouest : l'apport des femmes face aux défis du paludisme, de la tuberculose et du sida".
Mme Khady Fall Tall a révélé que les statistiques relatives à ces maladies en Afrique, notamment dans notre espace communautaire, sont plus parlantes que tous les discours pour situer le niveau élevé d'affectation des populations. Le paludisme est considéré comme le premier facteur de mortalité en Afrique de l'ouest. Dans cette épreuve, c'est surtout le couple "Mère et Enfant" (les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans) qui paie le plus lourd tribut.
L'AFAO, a expliqué sa présidente, entend souligner les relations interactives entre la santé et le développement, la première constituant un volet essentiel du second. "D'où l'importance de la mobilisation des femmes à travers le statut de "médecin sans blouse" aux côtés des décideurs pour, à défaut d'éradiquer ces maladies, minimiser leurs effets sur le continent", a-t-elle expliqué.
La relation de cause à effet, ainsi établie entre la santé et la productivité des populations, notamment des femmes, trouve tout son sens dans le contexte de précarité dans lequel évolue la gent féminine. La présidente de l'AFAO, citant le Bureau international du travail (BIT), a noté que le secteur informel représente plus de 42% du Produit intérieur brut (PIB) non agricole des pays subsahariens. C'est principalement dans ce secteur que les femmes évoluent. Ce qui veut dire qu'il leur est interdit de tomber malade au risque de compromettre l'équilibre de la vie familiale.
Pour le président Abdoulaye Wade, ce forum s'inscrit en droite ligne du calendrier sanitaire du gouvernement sénégalais. L'actualité quotidienne, a-t-il souligné, a démontré que seuls les pays qui ont mis la question de la santé au cœur de leur politique de développement, sont en train d'avancer. "Les femmes et les jeunes, qui sont à l'origine de la création doivent donc être en bonne santé pour booster la croissance. Mais cette vérité, qui relève de la nécessité économique est mal partagée sur le continent, qui est le refuge de certaines pathologies, notamment le paludisme, la tuberculose et le sida", a relevé le président Wade. "Si certains pays, jadis connus pour être des bastions des grandes pandémies, sont aujourd'hui exempts de moustiques, pourquoi l'Afrique ne peut-elle pas leur emboîter le pas ?", s’est interrogé Me Wade pour mieux répondre que l'Afrique pouvait s'inspirer de ces modèles. Il a invité les femmes à s'approprier les directives de la déclaration d'Abuja pour engager la lutte au quotidien contre le paludisme à l'intérieur des quartiers, notamment à travers les actions d'assainissement et de lutte contre les eaux stagnantes et les égouts défectueux, lieux de reproduction par excellence des moustiques, vecteur du paludisme.
A.O. Diallo
DES CONTACTS UTILES
Durant son séjour dakarois, Malamine Koné a rencontré le président sénégalais, Me Abdoulaye Wade, le Premier ministre, Souleymane Ndéné N'Diaye, et plusieurs ministres. Il a également rendu des visites de courtoisie à trois personnalités de la communauté malienne du Sénégal : Gansiré Traoré, Moro Camara et l'imam Issa Samaké.
Si rien n'a filtré de la rencontre avec le président Wade, avec le chef du gouvernement et les ministres, Malamine Koné a évoqué les contours d'un éventuel partenariat entre sa société et le Sénégal, ainsi que les actions humanitaires qui ont motivé son séjour dans le pays de la Teranga. Pour le Premier ministre, Souleymane Ndéné N'Diaye, le Mali et le Sénégal, sont certes dans la forme deux pays distincts, mais dans le fond, ils constituent une nation. "L'histoire récente de la marche de l'intégration dans la sous-région a démontré que la courte expérience d'intégration entre nos deux pays, au lendemain de l'indépendance, prouve que la séparation était plus une question d'humeur", a souligné Souleymane Ndéné N'Diaye.
Malamine Koné a expliqué que la réussite d'un homme ne peut être profitable que lorsqu'il partage avec ses frères et soeurs. Pour lui, l'Afrique doit montrer à la face du monde, qu'elle peut être généreuse à l'endroit des fils et filles.
Avec le ministre de l'Éducation nationale, Kalilou Diallo, Malamine Koné a parlé de son accompagnement matériel des élèves. Le PDG de Airness estime qu'un pays ne peut se construire sans une jeunesse bien formée et respectueuse des règles. Il a exprimé sa disponibilité à aider les autorités sénégalaises dans la formation des jeunes. Pour joindre la parole à l'acte, il a offert 10.000 cahiers. Le ministre sénégalais de l'Éducation nationale a remercié le donateur et souligné combien le Sénégal était fier du parcours d'homme d'affaires de Malamine Koné, un modèle de réussite à enseigner aux jeunes.
Lors de sa rencontre avec le ministre sénégalais de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, Lamine Kéïta, le PDG de Airness a évoqué le partenariat dans le domaine du sport et s'est déclaré ouvert à toute forme de proposition. Il a offert du matériel sportif à des associations de jeunes de Rufisque.
Une possibilité d'entente sur un projet d'équipement des Lions de la Teranga dont le contrat de fourniture en équipement sportif est en instance de renouvellement, a été évoquée. Le Premier ministre Souleymane Ndéné N'Diaye, a appelé les Africains à adopter les produits d’Airness, une firme appartenant à un fils du continent.
A.O.D.
Par cette initiative, les femmes de l'AFAO ambitionnent d'ériger désormais en modèle pour les jeunes générations l'exemple de ces quatre personnalités dont les actions convergent avec le thème de cette année : "La problématique santé des femmes dans leurs activités économiques en Afrique de l'ouest : l'apport des femmes face aux défis du paludisme, de la tuberculose et du sida".
Mme Khady Fall Tall a révélé que les statistiques relatives à ces maladies en Afrique, notamment dans notre espace communautaire, sont plus parlantes que tous les discours pour situer le niveau élevé d'affectation des populations. Le paludisme est considéré comme le premier facteur de mortalité en Afrique de l'ouest. Dans cette épreuve, c'est surtout le couple "Mère et Enfant" (les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans) qui paie le plus lourd tribut.
L'AFAO, a expliqué sa présidente, entend souligner les relations interactives entre la santé et le développement, la première constituant un volet essentiel du second. "D'où l'importance de la mobilisation des femmes à travers le statut de "médecin sans blouse" aux côtés des décideurs pour, à défaut d'éradiquer ces maladies, minimiser leurs effets sur le continent", a-t-elle expliqué.
La relation de cause à effet, ainsi établie entre la santé et la productivité des populations, notamment des femmes, trouve tout son sens dans le contexte de précarité dans lequel évolue la gent féminine. La présidente de l'AFAO, citant le Bureau international du travail (BIT), a noté que le secteur informel représente plus de 42% du Produit intérieur brut (PIB) non agricole des pays subsahariens. C'est principalement dans ce secteur que les femmes évoluent. Ce qui veut dire qu'il leur est interdit de tomber malade au risque de compromettre l'équilibre de la vie familiale.
Pour le président Abdoulaye Wade, ce forum s'inscrit en droite ligne du calendrier sanitaire du gouvernement sénégalais. L'actualité quotidienne, a-t-il souligné, a démontré que seuls les pays qui ont mis la question de la santé au cœur de leur politique de développement, sont en train d'avancer. "Les femmes et les jeunes, qui sont à l'origine de la création doivent donc être en bonne santé pour booster la croissance. Mais cette vérité, qui relève de la nécessité économique est mal partagée sur le continent, qui est le refuge de certaines pathologies, notamment le paludisme, la tuberculose et le sida", a relevé le président Wade. "Si certains pays, jadis connus pour être des bastions des grandes pandémies, sont aujourd'hui exempts de moustiques, pourquoi l'Afrique ne peut-elle pas leur emboîter le pas ?", s’est interrogé Me Wade pour mieux répondre que l'Afrique pouvait s'inspirer de ces modèles. Il a invité les femmes à s'approprier les directives de la déclaration d'Abuja pour engager la lutte au quotidien contre le paludisme à l'intérieur des quartiers, notamment à travers les actions d'assainissement et de lutte contre les eaux stagnantes et les égouts défectueux, lieux de reproduction par excellence des moustiques, vecteur du paludisme.
A.O. Diallo
DES CONTACTS UTILES
Durant son séjour dakarois, Malamine Koné a rencontré le président sénégalais, Me Abdoulaye Wade, le Premier ministre, Souleymane Ndéné N'Diaye, et plusieurs ministres. Il a également rendu des visites de courtoisie à trois personnalités de la communauté malienne du Sénégal : Gansiré Traoré, Moro Camara et l'imam Issa Samaké.
Si rien n'a filtré de la rencontre avec le président Wade, avec le chef du gouvernement et les ministres, Malamine Koné a évoqué les contours d'un éventuel partenariat entre sa société et le Sénégal, ainsi que les actions humanitaires qui ont motivé son séjour dans le pays de la Teranga. Pour le Premier ministre, Souleymane Ndéné N'Diaye, le Mali et le Sénégal, sont certes dans la forme deux pays distincts, mais dans le fond, ils constituent une nation. "L'histoire récente de la marche de l'intégration dans la sous-région a démontré que la courte expérience d'intégration entre nos deux pays, au lendemain de l'indépendance, prouve que la séparation était plus une question d'humeur", a souligné Souleymane Ndéné N'Diaye.
Malamine Koné a expliqué que la réussite d'un homme ne peut être profitable que lorsqu'il partage avec ses frères et soeurs. Pour lui, l'Afrique doit montrer à la face du monde, qu'elle peut être généreuse à l'endroit des fils et filles.
Avec le ministre de l'Éducation nationale, Kalilou Diallo, Malamine Koné a parlé de son accompagnement matériel des élèves. Le PDG de Airness estime qu'un pays ne peut se construire sans une jeunesse bien formée et respectueuse des règles. Il a exprimé sa disponibilité à aider les autorités sénégalaises dans la formation des jeunes. Pour joindre la parole à l'acte, il a offert 10.000 cahiers. Le ministre sénégalais de l'Éducation nationale a remercié le donateur et souligné combien le Sénégal était fier du parcours d'homme d'affaires de Malamine Koné, un modèle de réussite à enseigner aux jeunes.
Lors de sa rencontre avec le ministre sénégalais de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, Lamine Kéïta, le PDG de Airness a évoqué le partenariat dans le domaine du sport et s'est déclaré ouvert à toute forme de proposition. Il a offert du matériel sportif à des associations de jeunes de Rufisque.
Une possibilité d'entente sur un projet d'équipement des Lions de la Teranga dont le contrat de fourniture en équipement sportif est en instance de renouvellement, a été évoquée. Le Premier ministre Souleymane Ndéné N'Diaye, a appelé les Africains à adopter les produits d’Airness, une firme appartenant à un fils du continent.
A.O.D.