Cette histoire remonte au 21 mai 2004 à Dakar. Les éléments du commissariat de police de Bel-Air ont été alertés et informés que la dame Fatoumata Binetou Sow, handicapée-moteur, habitant dans l’enceinte de la gare routière « Pompiers », venait d’être gravement brulée. Et l’auteur présumé des faits, l’accusé Diène Sène, avait été maîtrisé par la foule. Ayant effectué une descente sur les lieux, les limiers ont identifié la victime avant son acheminement vers une structure sanitaire. Et le mis en cause a été arrêté. Selon les enquêteurs, les témoins notamment Seynabou Sow, épouse Cissé, Alpha Oumar Sow et Ismaila Camara, entendus, ont confirmé que Diène Sène, suite à une altercation avec la famille de la victime, a déversé sur cette dernière de l’essence avant de lui jeter du feu à l’aide d’un brin d’allumettes.
Assurant la défense de l’accusé, un des avocats, Me Samba Ametti, a écarté le délit de tentative d’assassinat car, selon lui, il n’y a pas eu préméditation. Selon lui, attaqué par des gens, il est tombé sur la bouteille comme arme de défense, mais il n’a pas eu le temps de réfléchir. Selon lui, il n’a jamais eu la volonté d’attaquer à la vie de la dame. Ainsi, il a sollicité la clémence de la cour. De son côté, le deuxième avocat de la défense, Me Souleymane Diagne, a d’emblée dit : « Nous avons fait appel parce que nous demandons plus de cœur ».
Me Diagne a demandé à la cour d’infirmer la peine rendue par la cour d’assises de Dakar. Dans son réquisitoire, l’avocat général, Alioune Cissokho, a soutenu que l’accusé a voulu tuer, puisqu’il a versé de l’essence sur une handicapée-moteur en présence d’autres handicapés. Ainsi, il a requis à l’encontre de l’accusé 10 ans de travaux et demandé à la cour de confirmer l’arrêt de la cour d’assises de Dakar.
« Je regrette ce qui s’est passé. Je suis responsable des brûlures de cette dame. Mais, je n’ai jamais attenté à la vie de Fatoumatou Binetou Sow ». Ce sont en fait les derniers mots de l’accusé avant le délibéré. Rendant son verdict, la cour présidée par Amadou Diop, a disqualifié les faits en tentative de meurtre et l’a condamné à 7 ans de travaux forcés.
Assurant la défense de l’accusé, un des avocats, Me Samba Ametti, a écarté le délit de tentative d’assassinat car, selon lui, il n’y a pas eu préméditation. Selon lui, attaqué par des gens, il est tombé sur la bouteille comme arme de défense, mais il n’a pas eu le temps de réfléchir. Selon lui, il n’a jamais eu la volonté d’attaquer à la vie de la dame. Ainsi, il a sollicité la clémence de la cour. De son côté, le deuxième avocat de la défense, Me Souleymane Diagne, a d’emblée dit : « Nous avons fait appel parce que nous demandons plus de cœur ».
Me Diagne a demandé à la cour d’infirmer la peine rendue par la cour d’assises de Dakar. Dans son réquisitoire, l’avocat général, Alioune Cissokho, a soutenu que l’accusé a voulu tuer, puisqu’il a versé de l’essence sur une handicapée-moteur en présence d’autres handicapés. Ainsi, il a requis à l’encontre de l’accusé 10 ans de travaux et demandé à la cour de confirmer l’arrêt de la cour d’assises de Dakar.
« Je regrette ce qui s’est passé. Je suis responsable des brûlures de cette dame. Mais, je n’ai jamais attenté à la vie de Fatoumatou Binetou Sow ». Ce sont en fait les derniers mots de l’accusé avant le délibéré. Rendant son verdict, la cour présidée par Amadou Diop, a disqualifié les faits en tentative de meurtre et l’a condamné à 7 ans de travaux forcés.
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