09 h 40 mn : Ouverture de l’audience.
9h 43mn : Le 14e accusé Boubacar Décoll Ndiaye à la barre, né en 1983, professeur de Maths en Mauritanie, domicilié à la Sicap Baobab, marié à deux épouses, père de 4 enfants
Juge : Rappelez votre cursus scolaire au tribunal.
Accusé : J’ai fait mes études primaires aux cours privés Sacré Cœur. Après le BEFM, je suis parti au Lycée Lamine Guèye où j’ai obtenu mon bac. Ensuit,e j’ai fait un concours en génie civil avant d’obtenir mon BTS.
Juge : N’est-ce pas que vous êtes un promotionnaire d’Alioune Badara Sall?
Accusé : Oui.
Juge : Revenez sur les circonstances de ton arrestation.
Accusé : C’est le jeudi 16 avril 2016 que j’avais appelé Mohamed Ndiaye pour lui annoncer que j’avais convolé en secondes noces. Quand je suis descendu le lendemain, j’ai trouvé les enquêteurs chez moi en Mauritanie. Lorsque qu’ils m’ont demandé où est-ce que je me trouvais, je leur ai répondu que j’étais au boulot. Après ils m’ont demandé après Omar Keita et Alpha Diallo. On est partis ensemble chez ces derniers avant qu’ils nous arrêtent ensemble. Pendant six jours, on était ensemble dans une cellule à Nouakchott. On priait et on faisait tout avec nos menottes. C’est par la suite qu’on a été extradés au Sénégal.
Juge : Quelle est nature de votre relation avec Mohamed Ndiaye?
Accusé : je l’ai connu en Mauritanie lorsque je m’y étais rendu pour faire des études islamiques.
Juge : Pourquoi après l’obtention de votre BTS en génie civil au Sénégal, vous avez préféré partir en Mauritanie?
Accusé : Comme je n’ai pas pu obtenir de boulot ici, je suis parti en Mauritanie. De 2012 à 2016 j’étais là-bas. J’enseignais les mathématiques et j’étudiais l’arabe en même temps.
Juge : Vous n’aviez jamais assisté à des réunions avec Mohamed Ndiaye?
Accusé : Jamais. Je ne faisais partie que de l’Association des élèves et étudiants musulmans du Sénégal.
Juge : Il résulte de l’enquête que vous communiquiez beaucoup avec Mohamed Ndiaye.
Accusé : Je n’avais aucune affinité avec lui. Même si, j’avais eu vent de son voyage au Nigéria.
Juge : Quels sont les membres de ton groupe en Mauritanie?
Accusé: Alpha Diallo, Moustapha Mbaye, Mohamed Seck, Lamine Coulibaly, Mor Mbaye Dème…
Juge : Qui est Saliou Fadiga?
Accusé : C’était mon ami. On s’était connu ici à Gueule Tapée. Il est même l’homonyme d’un de mes fils. Par la suite, il s’est rendu en Mauritanie avant qu’il ne se rende en Lybie pour travailler.
Juge : il était parti pour le jihad ou pour travailler
Accusé : Non, il m’avait dit qu’il se rendait là-bas pour travailler.
Juge : Connaissez-vous Mohamed Lamine Mballo?
Accusé : Non
Juge : Revenez sur vos rapports avec Mactar Diohané .
Accusé : Je l’ai connu en 2010 parce que je me rendais dans son Daara pour lui livrer des jus.
Juge : Mactar ne vous avez pas demandé d’héberger pour lui une jeune dame chez vous en Mauritanie?
Accusé : Si, mais il m’avait dit que la dame avait un problème avec son mari. Elle a passé chez moi une nuit avant de partir.
Juge : Vous n’êtes pas parti chez Moctar Diohané par la suite ?
Accusé : Si, c’était pour vérifier les rumeurs qui couraient sur le décès de mes amis Moussa Mbaye, Saliou Fadiga….qui seraient morts dans les zones de conflits comme la Lybie, le Nigéria ou le Syrie. Et sur ce, il m’avait répondu par l’affirmative.
Juge : Moctar Diohané ne t’avait pas donné de l’argent pour te recruter?
Accusé : Non.
Juge : Pourquoi tu t’es rendu par la suite à Kaolack chez Imam Ndao?
Accusé : J’étais accompagné de Moustapha Diatta qui se rendait à Kaolack pour rendre visite à l’épouse de mon ami d’Abdallah Dièye. Parce qu’on entendait aussi que celui-ci est mort en Lybie alors qu’on le connaissait comme ingénieur-géologue. J’ai profité de l’occasion pour se rendre chez Imam Alioune Badara Ndao pour l’interpeller sur l’information que l’ancien ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio avait véhiculée à travers la 2stv en 2015, selon laquelle dans certains camps djihadistes en Lybie c’est la langue Wolof qui était parlée là-bas. Ainsi une fois chez Imam, je lui ai demandé est-ce que cette information n’était pas un piège. Il m’a répondu par la négative.
Juge : Est-ce que vous pouvez être plus explicite sur la réponse d’imam Alioune Ndao ?
Accusé : il m’a juste dit que ce n’était pas un piège parce qu’au moment où Cheikh Tidiane Gadio donnait cette information, j’étais en Mauritanie. Et moi je me suis dit que c’était un piège
Procureur : Vous n’avez pas un autre nom...
Accusé : Si, c’est Aboubacry Ndiaye
Procureur : Une fois chez Moctar Diohané pour vérifier les rumeurs concernant tes amis comme Moussa Mbaye et Abdallah Dièye… qui sont morts. Est-ce que Moctar Diohané vous avez dit qu’il se trouvait dans le fief de Boko Haram ?
Accusé : Oui.
Procureur : Moctar Diohané ne t’avait pas dit aussi que Moussa Mbaye n’était pas mort?
Accusé : Si, il m’avait confirmé sa mort.
Procureur : A l’enquête, vous n’avez pas dit ça. Vous aviez affirmé que Moctar Diohané t’avait répondu par la négative. C’est ton ami Pape Sow qui t’a confirmé le décès de Moussa Mbaye de retour chez Moctar Diohané.
Accusé : Effectivement, j’avais oublié que c’est Pape Sow.
Procureur : Par la suite, quelle idée vous vous êtes fait de Moctar Diohané? Vous n’avez pas douté de sa sincérité comme vous l’avez dit devant le magistrat-instructeur?
Accusé : Sincérité, c’est trop dire. J’avais seulement des doutes
Procureur : Pourquoi vous l’avez laissé donc passé la nuit chez vous en Mauritanie avec cette dame et son ami Moustapha Diop ?
Accusé : C’est juste que j’avais de l’espace parce que j’ai trois chambres dans ma maison.
Procureur : j’aimerais bien que vous reveniez sur votre conversation avec Imam Alioune Ndao sur l’information que Cheikh Tidiane Gadio avait annoncée sur le wolof qui se parlait dans certains camps djihadistes en Lybie
Accusé : Il m’a juste dit que ce n’était pas un piège.
Procureur : Comme vous ne voulez pas éclairer la lanterne du tribunal, on peut retenir que vous aviez envisagé de vous rendre dans ces zones de conflits ou bien ?
Accusé : Je n’ai jamais eu ce projet .
Procureur : Quel est votre conception du Jihad ?
Accusé : Pour moi, le Jihad c’est de bien prendre en charge ton épouse, tes enfants et tes parents.
Procureur : N’est-ce pas vous avez dit devant le juge d’instruction qu’on doit considérer les membres de Bokko Haram comme étant des Jihadistes, des musulmans. "Et c’est une vérité qu’on ne doit pas cacher aux gens. En dehors de cette forme de Jihad dont vous venez de nous faire part, c’est ce Jihad qui est le plus élevé". Tu confirmes?
Accusé : Oui.
Procureur : Donc on peut retenir que vous avez une bonne idée des membres de Bokko Haram ?
Accusé : Non. Parce que je ne cautionne pas que des gens tuent des personnes venant de quelque bord que ce soit. C’est juste que je n’aime pas qu’on traite quelqu’un de non musulman de par son comportement. Car il peut agir par erreur.
12 h 17 : Le 15e accusé Omar Keita à la barre, né en 1983, célibataire, domicilié à Grand Yoff
Juge : Revenez sur les circonstances de votre arrestation...
Accusé : c’était un jour de vendredi en Mauritanie que les enquêteurs m’avaient trouvé avec Alpha Diallo dans ma chambre. Une fois dans la voiture, on y a trouvé Boubacar Décoll Ndiaye et Mohamed Ndiaye.
Juge : Vous ne connaissiez pas Boubacar et Mohamed?
Accusé : je ne connaissais que Boubacar parce que j’étais membre de l’Association des élèves et étudiants musulmans au Sénégal comme lui lorsque j’étais au lycée Blaise Diagne.
Juge : Et Moctar Diohané ?
Accusé: J e n’ai eu à le rencontrer qu’une seule fois lors d’une cérémonie familiale en Mauritanie.
Juge : Qu’est-ce que vous faisiez en Mauritanie ?
Accusé : j’enseignais la Svt (Science de la vie et de la terre)
Juge : N’est-ce pas vous avez le niveau brevet?
Accusé : j’ai étudié jusqu’en classe de terminale au lycée Blaise Diagne. C’est une fois au Bac que j’ai échoué. Lorsque je suis parti en Mauritanie, ils m’ont fait faire un test auquel j’ai été admis avant d’être enseignant dans un collège.
Procureur : A l’enquête, vous aviez dit que vous connaissiez Moctar Diohané, Moussa Mbaye et Mohamed Ndiaye
Juge : Je ne connais que Moussa Mbaye.
Procureur : Où est-il?
Accusé : D’après des rumeurs il est mort dans les zones de conflits.
Me Hillale : Vous vous êtes une fois rendu au Nigéria ou en Lybie ?
Accusé : Jamais.
Me Hillale: Vous êtes au courant d’un projet de base Jihadiste qu’on veut mettre en place au Sénégal ?
Accusé : Non.
12h 45 mn : l’audience est suspendue jusqu’à 15 h
9h 43mn : Le 14e accusé Boubacar Décoll Ndiaye à la barre, né en 1983, professeur de Maths en Mauritanie, domicilié à la Sicap Baobab, marié à deux épouses, père de 4 enfants
Juge : Rappelez votre cursus scolaire au tribunal.
Accusé : J’ai fait mes études primaires aux cours privés Sacré Cœur. Après le BEFM, je suis parti au Lycée Lamine Guèye où j’ai obtenu mon bac. Ensuit,e j’ai fait un concours en génie civil avant d’obtenir mon BTS.
Juge : N’est-ce pas que vous êtes un promotionnaire d’Alioune Badara Sall?
Accusé : Oui.
Juge : Revenez sur les circonstances de ton arrestation.
Accusé : C’est le jeudi 16 avril 2016 que j’avais appelé Mohamed Ndiaye pour lui annoncer que j’avais convolé en secondes noces. Quand je suis descendu le lendemain, j’ai trouvé les enquêteurs chez moi en Mauritanie. Lorsque qu’ils m’ont demandé où est-ce que je me trouvais, je leur ai répondu que j’étais au boulot. Après ils m’ont demandé après Omar Keita et Alpha Diallo. On est partis ensemble chez ces derniers avant qu’ils nous arrêtent ensemble. Pendant six jours, on était ensemble dans une cellule à Nouakchott. On priait et on faisait tout avec nos menottes. C’est par la suite qu’on a été extradés au Sénégal.
Juge : Quelle est nature de votre relation avec Mohamed Ndiaye?
Accusé : je l’ai connu en Mauritanie lorsque je m’y étais rendu pour faire des études islamiques.
Juge : Pourquoi après l’obtention de votre BTS en génie civil au Sénégal, vous avez préféré partir en Mauritanie?
Accusé : Comme je n’ai pas pu obtenir de boulot ici, je suis parti en Mauritanie. De 2012 à 2016 j’étais là-bas. J’enseignais les mathématiques et j’étudiais l’arabe en même temps.
Juge : Vous n’aviez jamais assisté à des réunions avec Mohamed Ndiaye?
Accusé : Jamais. Je ne faisais partie que de l’Association des élèves et étudiants musulmans du Sénégal.
Juge : Il résulte de l’enquête que vous communiquiez beaucoup avec Mohamed Ndiaye.
Accusé : Je n’avais aucune affinité avec lui. Même si, j’avais eu vent de son voyage au Nigéria.
Juge : Quels sont les membres de ton groupe en Mauritanie?
Accusé: Alpha Diallo, Moustapha Mbaye, Mohamed Seck, Lamine Coulibaly, Mor Mbaye Dème…
Juge : Qui est Saliou Fadiga?
Accusé : C’était mon ami. On s’était connu ici à Gueule Tapée. Il est même l’homonyme d’un de mes fils. Par la suite, il s’est rendu en Mauritanie avant qu’il ne se rende en Lybie pour travailler.
Juge : il était parti pour le jihad ou pour travailler
Accusé : Non, il m’avait dit qu’il se rendait là-bas pour travailler.
Juge : Connaissez-vous Mohamed Lamine Mballo?
Accusé : Non
Juge : Revenez sur vos rapports avec Mactar Diohané .
Accusé : Je l’ai connu en 2010 parce que je me rendais dans son Daara pour lui livrer des jus.
Juge : Mactar ne vous avez pas demandé d’héberger pour lui une jeune dame chez vous en Mauritanie?
Accusé : Si, mais il m’avait dit que la dame avait un problème avec son mari. Elle a passé chez moi une nuit avant de partir.
Juge : Vous n’êtes pas parti chez Moctar Diohané par la suite ?
Accusé : Si, c’était pour vérifier les rumeurs qui couraient sur le décès de mes amis Moussa Mbaye, Saliou Fadiga….qui seraient morts dans les zones de conflits comme la Lybie, le Nigéria ou le Syrie. Et sur ce, il m’avait répondu par l’affirmative.
Juge : Moctar Diohané ne t’avait pas donné de l’argent pour te recruter?
Accusé : Non.
Juge : Pourquoi tu t’es rendu par la suite à Kaolack chez Imam Ndao?
Accusé : J’étais accompagné de Moustapha Diatta qui se rendait à Kaolack pour rendre visite à l’épouse de mon ami d’Abdallah Dièye. Parce qu’on entendait aussi que celui-ci est mort en Lybie alors qu’on le connaissait comme ingénieur-géologue. J’ai profité de l’occasion pour se rendre chez Imam Alioune Badara Ndao pour l’interpeller sur l’information que l’ancien ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio avait véhiculée à travers la 2stv en 2015, selon laquelle dans certains camps djihadistes en Lybie c’est la langue Wolof qui était parlée là-bas. Ainsi une fois chez Imam, je lui ai demandé est-ce que cette information n’était pas un piège. Il m’a répondu par la négative.
Juge : Est-ce que vous pouvez être plus explicite sur la réponse d’imam Alioune Ndao ?
Accusé : il m’a juste dit que ce n’était pas un piège parce qu’au moment où Cheikh Tidiane Gadio donnait cette information, j’étais en Mauritanie. Et moi je me suis dit que c’était un piège
Procureur : Vous n’avez pas un autre nom...
Accusé : Si, c’est Aboubacry Ndiaye
Procureur : Une fois chez Moctar Diohané pour vérifier les rumeurs concernant tes amis comme Moussa Mbaye et Abdallah Dièye… qui sont morts. Est-ce que Moctar Diohané vous avez dit qu’il se trouvait dans le fief de Boko Haram ?
Accusé : Oui.
Procureur : Moctar Diohané ne t’avait pas dit aussi que Moussa Mbaye n’était pas mort?
Accusé : Si, il m’avait confirmé sa mort.
Procureur : A l’enquête, vous n’avez pas dit ça. Vous aviez affirmé que Moctar Diohané t’avait répondu par la négative. C’est ton ami Pape Sow qui t’a confirmé le décès de Moussa Mbaye de retour chez Moctar Diohané.
Accusé : Effectivement, j’avais oublié que c’est Pape Sow.
Procureur : Par la suite, quelle idée vous vous êtes fait de Moctar Diohané? Vous n’avez pas douté de sa sincérité comme vous l’avez dit devant le magistrat-instructeur?
Accusé : Sincérité, c’est trop dire. J’avais seulement des doutes
Procureur : Pourquoi vous l’avez laissé donc passé la nuit chez vous en Mauritanie avec cette dame et son ami Moustapha Diop ?
Accusé : C’est juste que j’avais de l’espace parce que j’ai trois chambres dans ma maison.
Procureur : j’aimerais bien que vous reveniez sur votre conversation avec Imam Alioune Ndao sur l’information que Cheikh Tidiane Gadio avait annoncée sur le wolof qui se parlait dans certains camps djihadistes en Lybie
Accusé : Il m’a juste dit que ce n’était pas un piège.
Procureur : Comme vous ne voulez pas éclairer la lanterne du tribunal, on peut retenir que vous aviez envisagé de vous rendre dans ces zones de conflits ou bien ?
Accusé : Je n’ai jamais eu ce projet .
Procureur : Quel est votre conception du Jihad ?
Accusé : Pour moi, le Jihad c’est de bien prendre en charge ton épouse, tes enfants et tes parents.
Procureur : N’est-ce pas vous avez dit devant le juge d’instruction qu’on doit considérer les membres de Bokko Haram comme étant des Jihadistes, des musulmans. "Et c’est une vérité qu’on ne doit pas cacher aux gens. En dehors de cette forme de Jihad dont vous venez de nous faire part, c’est ce Jihad qui est le plus élevé". Tu confirmes?
Accusé : Oui.
Procureur : Donc on peut retenir que vous avez une bonne idée des membres de Bokko Haram ?
Accusé : Non. Parce que je ne cautionne pas que des gens tuent des personnes venant de quelque bord que ce soit. C’est juste que je n’aime pas qu’on traite quelqu’un de non musulman de par son comportement. Car il peut agir par erreur.
12 h 17 : Le 15e accusé Omar Keita à la barre, né en 1983, célibataire, domicilié à Grand Yoff
Juge : Revenez sur les circonstances de votre arrestation...
Accusé : c’était un jour de vendredi en Mauritanie que les enquêteurs m’avaient trouvé avec Alpha Diallo dans ma chambre. Une fois dans la voiture, on y a trouvé Boubacar Décoll Ndiaye et Mohamed Ndiaye.
Juge : Vous ne connaissiez pas Boubacar et Mohamed?
Accusé : je ne connaissais que Boubacar parce que j’étais membre de l’Association des élèves et étudiants musulmans au Sénégal comme lui lorsque j’étais au lycée Blaise Diagne.
Juge : Et Moctar Diohané ?
Accusé: J e n’ai eu à le rencontrer qu’une seule fois lors d’une cérémonie familiale en Mauritanie.
Juge : Qu’est-ce que vous faisiez en Mauritanie ?
Accusé : j’enseignais la Svt (Science de la vie et de la terre)
Juge : N’est-ce pas vous avez le niveau brevet?
Accusé : j’ai étudié jusqu’en classe de terminale au lycée Blaise Diagne. C’est une fois au Bac que j’ai échoué. Lorsque je suis parti en Mauritanie, ils m’ont fait faire un test auquel j’ai été admis avant d’être enseignant dans un collège.
Procureur : A l’enquête, vous aviez dit que vous connaissiez Moctar Diohané, Moussa Mbaye et Mohamed Ndiaye
Juge : Je ne connais que Moussa Mbaye.
Procureur : Où est-il?
Accusé : D’après des rumeurs il est mort dans les zones de conflits.
Me Hillale : Vous vous êtes une fois rendu au Nigéria ou en Lybie ?
Accusé : Jamais.
Me Hillale: Vous êtes au courant d’un projet de base Jihadiste qu’on veut mettre en place au Sénégal ?
Accusé : Non.
12h 45 mn : l’audience est suspendue jusqu’à 15 h