Ce départ massif va de pair avec la dissolution des FFCV conforme au nouvel accord de coopération militaire entre le Sénégal et la France, et à la volonté du président sénégalais Abdoulaye Wade, exprimée en avril 2010, de voir son pays reprendre les bases françaises pour y exercer sa "souveraineté".
Un départ dans la discrétion, aucune cérémonie fastueuse n'étant prévue: les FFCV ont déjà organisé le 10 juin à Dakar une "fête d'adieu" sous la forme d'un spectacle sons et lumières, retraçant les grandes étapes de leur présence au Sénégal et de leur rôle en Afrique de l'Ouest et en Mauritanie.
Deux grandes opérations ont marqué cette présence: en 1977-1978, l'opération Lamentin, menée par des avions militaires en Mauritanie afin de stopper les raids du front Polisario en lutte pour l'indépendance du Sahara occidental (ex-territoire espagnol devenu marocain), puis en 2003 et 2011, l'opération de soutien à la force française Licorne en Côte d'Ivoire.
La présence militaire française au Sénégal ne date cependant pas de la création des FFCV en 1974, mais remonte à plus de deux siècles, du temps où Saint-Louis du Sénégal était la capitale de l'Afrique occidentale française (AOF).
Une présence revisitée après l'indépendance des pays de l'AOF en 1960 qui aboutira à la signature de nouveaux accords de défense entre Dakar et Paris, dont celui du 1er juillet 1974 donnant naissance aux FFCV.
Les FFCV, dont le général Olivier Paulus a été le dernier commandant, constituaient avec les forces présentes à Libreville et Djibouti, les trois bases permanentes françaises en Afrique. Libreville restera à partir du 1er août la seule sur la façade Atlantique du continent.
Les nouveaux Eléments français au Sénégal, commandés par le général Grégoire de Saint-Quentin, constitueront "une plate-forme de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale" au profit des armées des 15 pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Une autre "plate-forme de coopération militaire", du même type que celle du Sénégal, sera également basée au Tchad.
Aux 300 soldats français des EFS, s'ajoutent quelque 150 Sénégalais membres du personnel local, nettement moins que les 260 qui assistaient les FFCV et faisaient vivre plusieurs milliers de personnes.
Selon le général Paulus, le licenciement des 110 Sénégalais s'est toutefois fait dans les meilleures conditions possibles, puisqu'ils doivent percevoir "jusqu'à 40 mois de salaires".
Les EFS resteront basés à Dakar dans des installations mises à disposition par le Sénégal et déjà occupées par l'armée française.
En février 2010, le Sénégal et la France, qui a entrepris de réduire de manière significative sa présence militaire en Afrique d'ici à 2014, s'étaient mises d'accord sur la dissolution des FFCV.
Pour le président Wade, l'idée de conserver des bases terrestre, aérienne et navale françaises au Sénégal, un des rares pays du continent à n'avoir jamais connu de coups d'Etat, "a paru de plus en plus incongrue" et "ressentie comme une indépendance inachevée".
La France est présente depuis 350 ans au Sénégal qui fut sa première colonie d'Afrique subsaharienne.
Quelque 25.000 Français y vivent, dont près de la moitié de binationaux. Il s'agit de la plus importante communauté française au sud du Sahara avec celle de Madagascar.
Un départ dans la discrétion, aucune cérémonie fastueuse n'étant prévue: les FFCV ont déjà organisé le 10 juin à Dakar une "fête d'adieu" sous la forme d'un spectacle sons et lumières, retraçant les grandes étapes de leur présence au Sénégal et de leur rôle en Afrique de l'Ouest et en Mauritanie.
Deux grandes opérations ont marqué cette présence: en 1977-1978, l'opération Lamentin, menée par des avions militaires en Mauritanie afin de stopper les raids du front Polisario en lutte pour l'indépendance du Sahara occidental (ex-territoire espagnol devenu marocain), puis en 2003 et 2011, l'opération de soutien à la force française Licorne en Côte d'Ivoire.
La présence militaire française au Sénégal ne date cependant pas de la création des FFCV en 1974, mais remonte à plus de deux siècles, du temps où Saint-Louis du Sénégal était la capitale de l'Afrique occidentale française (AOF).
Une présence revisitée après l'indépendance des pays de l'AOF en 1960 qui aboutira à la signature de nouveaux accords de défense entre Dakar et Paris, dont celui du 1er juillet 1974 donnant naissance aux FFCV.
Les FFCV, dont le général Olivier Paulus a été le dernier commandant, constituaient avec les forces présentes à Libreville et Djibouti, les trois bases permanentes françaises en Afrique. Libreville restera à partir du 1er août la seule sur la façade Atlantique du continent.
Les nouveaux Eléments français au Sénégal, commandés par le général Grégoire de Saint-Quentin, constitueront "une plate-forme de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale" au profit des armées des 15 pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Une autre "plate-forme de coopération militaire", du même type que celle du Sénégal, sera également basée au Tchad.
Aux 300 soldats français des EFS, s'ajoutent quelque 150 Sénégalais membres du personnel local, nettement moins que les 260 qui assistaient les FFCV et faisaient vivre plusieurs milliers de personnes.
Selon le général Paulus, le licenciement des 110 Sénégalais s'est toutefois fait dans les meilleures conditions possibles, puisqu'ils doivent percevoir "jusqu'à 40 mois de salaires".
Les EFS resteront basés à Dakar dans des installations mises à disposition par le Sénégal et déjà occupées par l'armée française.
En février 2010, le Sénégal et la France, qui a entrepris de réduire de manière significative sa présence militaire en Afrique d'ici à 2014, s'étaient mises d'accord sur la dissolution des FFCV.
Pour le président Wade, l'idée de conserver des bases terrestre, aérienne et navale françaises au Sénégal, un des rares pays du continent à n'avoir jamais connu de coups d'Etat, "a paru de plus en plus incongrue" et "ressentie comme une indépendance inachevée".
La France est présente depuis 350 ans au Sénégal qui fut sa première colonie d'Afrique subsaharienne.
Quelque 25.000 Français y vivent, dont près de la moitié de binationaux. Il s'agit de la plus importante communauté française au sud du Sahara avec celle de Madagascar.