Restons à Tamba. Pour dire que Souty Touré n’a pas été la seule victime de Gorgui. Même s’il a annoncé lors de la rencontre la dépénalisation des délits de presse, il n’en demeure pas moins que Prézi a ouvert le feu sur un correspondant de presse. Que lui a dit le Président ? Dans un wolof cru, Wade l’a regardé droit dans les yeux avant de marteler un « bayiil fenn. Xame na lepp » (arrête de mentir, je sais tout !) qui a fait résonner toute la salle. Le pauvre correspondant n’avait que ses larmes pour pleurer. Demandez aux journalistes de Tamba, ils vont diront le nom de la « victime » que Wade a accusé de rouler pour un autre candidat que celui de la coalition Sopi 2009. D’ailleurs Prézi a demandé aux responsables Pds de saisir le Conseil national de régulation de l’audiovisuel pour dénoncer les « pratiques » de notre confrère.
Audience Avant ceux de Tamba, Prézi était à Kaffrine où il a reçu les responsables de son parti. Comprenez les deux camps : celui de Babacar Gaye et l’autre de Aliou Sow. Ici, Prézi a fait une grosse révélation à savoir que les Renseignements généraux l’informent des tiraillements dans son parti, avant d’appeler les gens à l’union des cœurs. On comprend maintenant pourquoi nos Rg ne voient pas le plus souvent les choses importantes venir, se contenant de futilités ou de choses politiciennes.
Dépénalisation Il l’avait promis en juillet 2004 à l’Elysée. En pleine affaire Madiambal Diagne et à sa sortie d’audience avec le Président français Jacques Chirac. Il l’a réitéré à plusieurs reprises sans jamais tenir promesse. Cette fois-ci, la réalisation de la promesse de dépénalisation des délits de presse semble irrémédiable. Ils vont sauter, ces fameux articles liberticides du Code pénal qui ont valu à Madiambal Diagne un séjour carcéral en 2004 et qui maintiennent El Malick Seck en prison. Le projet de loi dépénalisant les délits de presse sera adopté aujourd’hui en Conseil des ministres. Le chef de l’Etat l’a annoncé avant-hier aux correspondants régionaux basés à Tambacounda. Wade, qui se trouve en pleine campagne électorale pour les locales ou en pleine promenade, cherche-t-il à amadouer les journalistes ? Bravo pour cette avancée certes tardive mais significative. Cependant, il est possible de faire mieux. Ne pas envoyer un journaliste en prison et lui infliger une amende de plusieurs dizaines de millions de francs Cfa qu’il lui est impossible d’honorer serait pire qu’une privation de liberté. Le Comité d’observation des règles d’éthique et de déontologie (Cored), véritable tribunal des pairs, qui sera bientôt mis sur orbite, pourrait valablement servir de tribune à tous ceux-là qui se sentiront diffamés ou offensés et éviter les innombrables et inefficientes citations directes.
Procès Comme nous l’annoncions, l’affaire Abdoul Mbaye était en jugement hier devant la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar. L’ancien patron de la Bst avait saisi l’instance pour contester son inculpation par le premier cabinet d’instruction. Hier ses avocats ont livré leur argumentaire. Selon eux, cette inculpation est abusive du moment qu’au tribunal civil, le juge, confirmé par la Cour suprême, a blanchi l’administrateur de Attijari. Au même moment, les avocats de la partie civile, Abdoulaye Diakhaté, ont affirmé au tribunal qu’on ne saurait dénoncer les deux procédures, d’autant que la première est civile et la deuxième pénale. Adama Guèye, l’avocat général, qui représente le parquet général, a pour sa part dit ses vérités.
Procès (bis) Selon la voix du ministère public, les deux procédures déclenchées, au civil et au pénal (qui vaut à Abdoul Mbaye une inculpation) tiennent la route. Cependant, le parquet général estime que du moment où Diakhaté s’était pourvu en cassation, le doyen des juges devait attendre de connaître le verdict de la Cour suprême, finalement rendu en faveur de Mbaye, pour procéder à l’inculpation de ce dernier et de ses deux co-inculpés. Quoi qu’il en soit, l’affaire a été mise en délibéré pour le 24 mars. Ni Abdoulaye Mbaye encore moins Abdoulaye Diakhaté n’ont fait le déplacement hier, préférant faire confiance à leurs conseils. Scandale Si réellement on est dans un état de droit la tête de liste de la coalition Sopi 2009 à Gorée devrait être interpellée, inculpée, placée sous mandat de dépôt, jugée et condamnée à une lourde peine. Moustapha Dieng, qui faisait face à la presse hier, a affirmé qu’il a…transféré des électeurs. En clair, qu’il s’est lancé dans une vaste opération de fraude. Et pour se justifier, le gars dit qu’il ne fait qu’imiter le maire sortant, Me Augustin Senghor. Les propos de Dieng sont tout simplement scandaleux et irrespectueux des lois sénégalaises. Scandale (bis) À côté de Moustapha Dieng, il y a Fatou Fall Ndiaye, une dame habitant Dieuppeul II. Hier, cette proche de Awa Ndiaye a convoqué tous les jeunes du quartier, dans l’après-midi, à son domicile se trouvant à côté du jardin public. Séance tenante, la dame a dégainé des sous, pour dit-elle, acheter les cartes d’électeurs de ses interlocuteurs. L’offre étant alléchante en ces temps de dèche, plusieurs jeunes sont retournés chez eux prendre leur carte pour la mettre sur le marché. Renversant. Colère Ça grogne ferme du côté des 182 agents préventionnistes. Recrutés en juillet 2005 par la direction de la prévention, ils n’ont toujours pas un emploi fixe. En clair, ils ne sont « appelés » que lors des grands événements comme le Magal ou le Gamou. Pourtant, ils avaient écrit une lettre à Gorgui qui avaient donné des instructions. Mais jusque-là, ces directives présidentielles ont du mal à être concrétisées. Suffisant pour que les concernés relancent le Président de la République à travers une lettre publique. Il reste maintenant à savoir qui bloque l’application des directives fermes de Bour. Tribunal Nous vous disions hier que ce sera chargé au Bloc des Madeleines. Eh bien, au rythme auquel pleuvent les plaintes contre lui, Libass Mboup, le leader de la Cap 21 est loin de sortir de l’auberge. Une fois de plus, son dossier qui devait être plaidé devant le tribunal des flagrants délits, a été renvoyé pour jonction des procédures. C’est donc finalement ce 16 mars, qu’il se présentera pour la énième fois devant la barre. En ce qui concerne l’affaire des 21 transporteurs arrêtés lors de leur mouvement de grève, elle a été renvoyée au 19 mars. En liberté, ils comparaissaient à la barre pour participation à une manifestation non autorisée, trouble à l’ordre public, entrave à la circulation. Pour rappel, ils ont engagé un bras de fer avec l’Etat qui avait réservé un traitement de faveur aux Maliens en leur réservant exclusivement un garage vers le stade Léopold Sédar Senghor. Ils sont sortis vainqueurs du combat puisque les autorités ont coupé la poire en deux en leur permettant de partager le garage. C’est le second renvoi après celui du 2 mars.
Audience (fin) Avant ceux de Tamba, Prézi était à Kaffrine où il a reçu les responsables de son parti. Comprenez les deux camps : celui de Babacar Gaye et l’autre de Aliou Sow. Ici, Prézi a fait une grosse révélation à savoir que les Renseignements généraux l’informent des tiraillements dans son parti, avant d’appeler les gens à l’union des cœurs. On comprend maintenant pourquoi nos Rg ne voient pas le plus souvent les choses importantes venir, se contenant de futilités ou de choses politiciennes.
Procès Comme nous l’annoncions, l’affaire Abdoul Mbaye était en jugement hier devant la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar. L’ancien patron de la Bst avait saisi l’instance pour contester son inculpation par le premier cabinet d’instruction. Hier ses avocats ont livré leur argumentaire. Selon eux, cette inculpation est abusive du moment qu’au tribunal civil, le juge, confirmé par la Cour suprême, a blanchi l’administrateur de Attijari. Au même moment, les avocats de la partie civile, Abdoulaye Diakhaté, ont affirmé au tribunal qu’on ne saurait dénoncer les deux procédures, d’autant que la première est civile et la deuxième pénale. Adama Guèye, l’avocat général, qui représente le parquet général, a pour sa part dit ses vérités.
Procès (bis) Selon la voix du ministère public, les deux procédures déclenchées, au civil et au pénal (qui vaut à Abdoul Mbaye une inculpation) tiennent la route. Cependant, le parquet général estime que du moment où Diakhaté s’était pourvu en cassation, le doyen des juges devait attendre de connaître le verdict de la Cour suprême, finalement rendu en faveur de Mbaye, pour procéder à l’inculpation de ce dernier et de ses deux co-inculpés. Quoi qu’il en soit, l’affaire a été mise en délibéré pour le 24 mars. Ni Abdoulaye Mbaye encore moins Abdoulaye Diakhaté n’ont fait le déplacement hier, préférant faire confiance à leurs conseils. Scandale Si réellement on est dans un état de droit la tête de liste de la coalition Sopi 2009 à Gorée devrait être interpellée, inculpée, placée sous mandat de dépôt, jugée et condamnée à une lourde peine. Moustapha Dieng, qui faisait face à la presse hier, a affirmé qu’il a…transféré des électeurs. En clair, qu’il s’est lancé dans une vaste opération de fraude. Et pour se justifier, le gars dit qu’il ne fait qu’imiter le maire sortant, Me Augustin Senghor. Les propos de Dieng sont tout simplement scandaleux et irrespectueux des lois sénégalaises.
Scandale (bis) À côté de Moustapha Dieng, il y a Fatou Fall Ndiaye, une dame habitant Dieuppeul II. Hier, cette proche de Awa Ndiaye a convoqué tous les jeunes du quartier, dans l’après-midi, à son domicile se trouvant à côté du jardin public. Séance tenante, la dame a dégainé des sous, pour dit-elle, acheter les cartes d’électeurs de ses interlocuteurs. L’offre étant alléchante en ces temps de dèche, plusieurs jeunes sont retournés chez eux prendre leur carte pour la mettre sur le marché. Renversant. Colère Ça grogne ferme du côté des 182 agents préventionnistes. Recrutés en juillet 2005 par la direction de la prévention, ils n’ont toujours pas un emploi fixe. En clair, ils ne sont « appelés » que lors des grands événements comme le Magal ou le Gamou. Pourtant, ils avaient écrit une lettre à Gorgui qui avaient donné des instructions. Mais jusque-là, ces directives présidentielles ont du mal à être concrétisées. Suffisant pour que les concernés relancent le Président de la République à travers une lettre publique. Il reste maintenant à savoir qui bloque l’application des directives fermes de Bour. Tribunal Nous vous disions hier que ce sera chargé au Bloc des Madeleines. Eh bien, au rythme auquel pleuvent les plaintes contre lui, Libass Mboup, le leader de la Cap 21 est loin de sortir de l’auberge. Une fois de plus, son dossier qui devait être plaidé devant le tribunal des flagrants délits, a été renvoyé pour jonction des procédures. C’est donc finalement ce 16 mars, qu’il se présentera pour la énième fois devant la barre. En ce qui concerne l’affaire des 21 transporteurs arrêtés lors de leur mouvement de grève, elle a été renvoyée au 19 mars. En liberté, ils comparaissaient à la barre pour participation à une manifestation non autorisée, trouble à l’ordre public, entrave à la circulation. Pour rappel, ils ont engagé un bras de fer avec l’Etat qui avait réservé un traitement de faveur aux Maliens en leur réservant exclusivement un garage vers le stade Léopold Sédar Senghor. Ils sont sortis vainqueurs du combat puisque les autorités ont coupé la poire en deux en leur permettant de partager le garage. C’est le second renvoi après celui du 2 mars.
L’AS