Depuis l’arrivée au pouvoir du régime des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité (PASTEF), le pays semble entrer dans une période d’incertitude sociale profonde. Les programmes de protection sociale, notamment les bourses familiales, ont été supprimés, et les licenciements massifs se multiplient dans les secteurs publics et parapublics.
Le RTS évoque plus de 30 000 pertes d’emplois touchant des entités stratégiques comme le Port autonome de Dakar, le FONGIP, la Caisse des Dépôts et Consignation, la SAPCO, l’AIBD, ainsi que plusieurs ministères et agences étatiques.
Dans ce contexte, la Conférence des leaders de la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS), réunie le 9 avril dernier, a publié un communiqué alarmant, qualifiant la situation d’inédite et dénonçant ce qui ressemble à une véritable purge politique.
« Il est inadmissible que des structures, sous prétexte de difficultés économiques, se permettent en parallèle des recrutements orientés et des dépenses ostentatoires. Cette gestion désinvolte révèle un mépris profond des droits des travailleurs et une volonté de museler l’appareil étatique à des fins partisanes », fustige la CDS dans sa déclaration.
Fidèle à ses valeurs de gauche, la CDS affirme sa solidarité militante avec le RTS et les travailleurs « déflatés », rappelant les conséquences dramatiques d’une perte soudaine de revenu sur les familles. Elle condamne fermement des pratiques jugées iniques, antirépublicaines et anachroniques, qu’elle assimile à « des vestiges de régimes dictatoriaux »
La CDS appelle à la constitution d’un large front syndical, citoyen et politique, afin de stopper les licenciements abusifs et de rétablir la dignité des travailleurs sénégalais. À quelques heures de la marche annoncée par le RTS, la tension monte, et les regards sont désormais tournés vers les autorités étatiques pour une réponse qui, jusque-là, se fait attendre.
Le RTS évoque plus de 30 000 pertes d’emplois touchant des entités stratégiques comme le Port autonome de Dakar, le FONGIP, la Caisse des Dépôts et Consignation, la SAPCO, l’AIBD, ainsi que plusieurs ministères et agences étatiques.
Dans ce contexte, la Conférence des leaders de la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS), réunie le 9 avril dernier, a publié un communiqué alarmant, qualifiant la situation d’inédite et dénonçant ce qui ressemble à une véritable purge politique.
« Il est inadmissible que des structures, sous prétexte de difficultés économiques, se permettent en parallèle des recrutements orientés et des dépenses ostentatoires. Cette gestion désinvolte révèle un mépris profond des droits des travailleurs et une volonté de museler l’appareil étatique à des fins partisanes », fustige la CDS dans sa déclaration.
Fidèle à ses valeurs de gauche, la CDS affirme sa solidarité militante avec le RTS et les travailleurs « déflatés », rappelant les conséquences dramatiques d’une perte soudaine de revenu sur les familles. Elle condamne fermement des pratiques jugées iniques, antirépublicaines et anachroniques, qu’elle assimile à « des vestiges de régimes dictatoriaux »
La CDS appelle à la constitution d’un large front syndical, citoyen et politique, afin de stopper les licenciements abusifs et de rétablir la dignité des travailleurs sénégalais. À quelques heures de la marche annoncée par le RTS, la tension monte, et les regards sont désormais tournés vers les autorités étatiques pour une réponse qui, jusque-là, se fait attendre.