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A l'annonce des tendances défavorables à son Mari, Madame Viviane WADE a fondu en larmes ....

Pour quelle raison ? c'est certainement à cause de la journée mouvementée que la famille Wade a vécue tout d'abord au bureau de vote du Point e, puis en ecoutant les resultats publiés par les radios.


Rédigé par leral.net le Lundi 27 Février 2012 à 20:00 | | 18 commentaire(s)|

A l'annonce des tendances défavorables à son Mari, Madame Viviane WADE a fondu en larmes ....
En tout cas, Madame Viviane Wade a fondu en larmes car estimant que son mari a été laché par les gens qu'il avait " faits". En effet, depuis quelques jours, le premier ministre et directeur de campagne de meme que de nombreux pontes du régime ont subitement disparu de la circulatiion, laissant les adversaires attaquer à souhait le candidat Wade.

Eh oui Madame Wade, faut apprendre à mieux connaitre les sénégalais opportunistes qui changent d'attitudes comme ils changent de chaussettes.


http://www.caseeworld.com

( Les News )


1.Posté par malik le 27/02/2012 20:19 | Alerter
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Eh oui vous n'avez encore rien vu ; quand vous aurez perdu le pouvoir vous et votre fils saurez que vous etiez entourés de coutisans qui n'aiment que le roi et le pouvoir ; deja ils negocient vers macky ; de grands pontes se preparent à quitter votre barque; vous avez ecouté baldé; vous entendrez d'autres avant le second tour ; madame vous allez perdre ; demandez à votre fils de se preparer à rendre compte sur l'anoci et sindieli sur le fesman ; eh oui c'est le peruple qui va chasser wade et le pds avec ; au second tour il sera battu à place couture avec le concours de vos amis

2.Posté par Amadou Diop le 27/02/2012 20:23 | Alerter
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Mais Aminata NIANE est restée à coté de lui, donc accepte cette idée que Mr Wade doit etre a la retraite

3.Posté par ibou le 27/02/2012 20:33 | Alerter
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mr wade etait entouré par des transfuges du ps par conséquent vous ne devez pas etre surpris qu"il quitte mr wade durant les periodes difficiles..

4.Posté par Warou le 27/02/2012 23:01 | Alerter
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Je dis plutot que le peuple sénégalais a mûri! Seulement le clan Wade a fait des erreures mais je dis haut et fort que nous avons jusque là pas un meilleur dirigeant que ABDOULAYE WADE. Il a hissé le Sénègal a un niveau que personne n'osait rever. Helas on attend sa mort pour le reconnaitre.

5.Posté par Delaye le 27/02/2012 23:14 | Alerter
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Farba Senghor et Sérigne Backé Ndiaye vous ont caché les réalités du pays et passent à longueur de journée à vous mentir.
Ils savent qu'ils iront en prison s'ils disent la vérité au Président Wade car ils ont détourné des milliards. Ils vous lacheront et c'est triste cette fin madame la première dame du pays. Conseillez à votre mari de retirer sa candidature et laisser le 2e tour à Macky Sall et Niass. Il partira en paix avec sa famille et les charognards (Farba et S. Backé Ndiaye) qui seront jiugés très rapidement. Le retrait peut aider votre famille à partir rapidement et en paix.

6.Posté par baol le 28/02/2012 07:21 | Alerter
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VOUS AUSSI LE PEUPLE VOUS A FAIT MAIS VOUS L'AVEZ TRAHI POUR VOUS ALLIER AVEC L'ARISTOCRATIE MARABOUTIQUE ET LES OPPORTUNISTES DE TOUT BORD !
REINE DE VERSAILLES !

7.Posté par joob gey le 28/02/2012 08:07 | Alerter
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QUAND UN DÉMON APPELLE A L'AIDE C'EST POUR ENTRAÎNER CELUI QUI LUI TEND LA MAIN DANS SA CHUTE.

CEUX QUI TENTERONT LE COUP IRONS AUGMENTER LES RANGS DES CADAVRES POLITIQUES COMME DJIBO KA, IBA DER THIAM, MAÎTRE BABOU, AHMAD KHALIFA NIASSE, OUSMANE NGOM, MAÎTRE MBAYE JACQUES DIOP. MÉFIEZ-VOUS.

LES RÉSULTATS QU'IL A ACQUIS AU PREMIER TOUR SONT INDUS DU FAIT QU'IL A UTILISE L'ARGENT DES SÉNÉGALAIS POUR CORROMPRE ET ACHETER DES CONSCIENCES. DANS UNE DÉMOCRATIE DIGNE DE CE NOM IL N'AURAIT PAS VINGT POUR CENT.

8.Posté par joob gey le 28/02/2012 08:12 | Alerter
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AU DEUXIÈME TOUR WADE VA ETRE LAMINÉ. C'EST POURQUOI ILS ONT PEUR D'ALLER AU DEUXIEME TOUR. NUL NE VA SE COMPROMETTRE EN S'ALLIANT AVEC WADE DE PEUR DE SUBIR LE SYNDROME DE DJIBO KA EN 2000. JE CROIX MÊME QU'ENTRE LES DEUX TOURS IL Y AURA BEAUCOUP DE DÉFECTIONS DANS LE CAMP DE WADE. BEAUCOUP DE RATS VONT QUITTER LE NAVIRE, VOUS ALLEZ VOIR.

ILS SONT CAPABLES DE STOPPER LE PROCESSUS ELECTORAL PAR UN COMPLOT MILITAIRE. N'AYONS PAS CONFIANCE EN CES GENS LA. C'EST DES GENS SANS SCRUPULE. DES VOYOUS ET DES BANDITS, UN RAMASSIS DE CANAILLES, DE CRAPULES QUI NE RECULENT DEVANT RIEN. OUVRONS LES YEUX.

9.Posté par maodo galle le 28/02/2012 08:18 | Alerter
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les résultats aux parcelles et un peu partout au Sénégal montrent que les histoires de souteneurs et grands électeurs sont révolus. Les millions servis à Demba Dia, à Bethio avec ses 4 millions de talibés et autres marabout n'ont servis à rien. Seul le peuple est souverain
Vigilance et Vive la révolution

10.Posté par Souleymane Mboup le 28/02/2012 09:16 | Alerter
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Je veux la sodomiser avant qu'elle ne parte en France, son cul doit etre trés bon malgre son age anvancé.
vieille sorciére vous devriez savoir demain il fera jour.

Merci quand meme pour tout l'argent volé qui retournera au pays en passant par le trou de cul de ton mari. CIAO BELLA

11.Posté par PATRIOTE le 28/02/2012 09:34 | Alerter
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MAI TOI LA JOURNALISTE IL FAUT SAVOIR PARLER
KAN TU DIS "LES SENEGALAIS OPPORTUNISTE" TU PARLE A TOU LES SENEGALAI
DANS TOUS LES PEUPLE DU MONDE JE DIS
YA DES OPPORTUNISTE ET DES FIDELES
ALORS ARRETEZ CES COMPLEXES D"INFERIORITES
LA MADAME WADE EST PLUS KE OPPORTUNISTE AVEC LES GENS OSSI

12.Posté par PATRIOTE le 28/02/2012 09:34 | Alerter
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MAI TOI LA JOURNALISTE IL FAUT SAVOIR PARLER
KAN TU DIS "LES SENEGALAIS OPPORTUNISTE" TU PARLE A TOU LES SENEGALAI
DANS TOUS LES PEUPLE DU MONDE JE DIS
YA DES OPPORTUNISTE ET DES FIDELES
ALORS ARRETEZ CES COMPLEXES D"INFERIORITES
LA MADAME WADE EST PLUS KE OPPORTUNISTE AVEC LES GENS OSSI

13.Posté par baboudiop le 28/02/2012 10:04 | Alerter
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En mettant tous les sénégalais dans un sac éttiqueté "opportunistes", toi qui le dis , à moins d'être sénégalais, tu es où ? Wade et les siens ont trahi leur peuple, il n'y a pas de raison de ne pas les lâcher. Soyez plus regardant dans vos propos, mais si on sait aussi vos niveaux de formations, des gourdes de cette nature n'étonnent pas.
Je comprends que vopus ne voulez pas poster mon message parce qu'il ne vous honore pas. C'est là aussi une preuve supplémentaire de MEDIOCRITE

14.Posté par SALTIGUE MINDISS le 28/02/2012 10:37 | Alerter
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DEPUIS LE 23 JUIN, LE PEUPLE DEMANDE LA TETE DU ROI......
LE 18 MARS 2012,NOUS" LES GUEUX" QUE KARIM NE SAURAIENT VOIR . MAINTENANT CE PEUPLE DE GUEUX DEMANDONS : LE CHIGNON DE LA REINE VIVIANE- MARIE-ANTOINNETTE -VERT WADE -ARRIERE- PETITE- FILLE -CAPET LES LINGOTS D'OR DE SABADOLA QUI SE TROUVENT DANS LA BOUTIQUE DE SINDJILI A GENEVE , LES SCALPS DE KARIM- ANOCI- PLAN TAKKAL- AIBD-WADE, MADAME NIANE-APIX-AIBD-SENAC-PEAGE ET DE SINDIELI-FESMAN = CA FAIT 2000 Milliards DE COMMISSIONS ET DE FONDS DETOURNES EN CASH SUFFISANT POUR FINANCER :
- LA BAISSE DE 50% DES DENREES DE 1ere NECESSICITE
- LA DETTE ET LE REEQUIPEMENT DES DETTES DES HOPITAUX
- LE RACHAT DU PORT, DE LA SONACOS, DES ICS DE L'AEROPORT AIBD ETC....
-LE REEQUIPEMENT DE L'ARMEE SENEGALAISE
-LES REVENDICATIONS DES ENSEIGNANTS
- LA REEXPROPRIATION DES TERRES DE MBANE, DE POINTE SARENE, DE FANAYE ET LA RESTITUTION A LEURS PROPRIETAIRES LEGITIMES
CE PROGRAMME MINIMAL COUPLE AVEC L'OPERATION DE GEL D'
- LA CONSTRUCTION


15.Posté par mme diouf le 28/02/2012 10:51 | Alerter
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eh bien toi jeune sénégalais étant un journaliste plutot un reportairedonc réapprend la définition de certains mots stp.Mes chérs patriotes saviez vous que Abdou diouf était le 2éme président était éstimé par tout le peuple et pourquoi cela cet amour envers lui et pourtant on dit qu il n'a rien fait au sénégal mais il sera toujours bien acceuilli par le peuple .Aujourd'hui notre sénégal est trés mince car la différence qu il ya entre nous pose un probléme à mon avis Me Abdoulaye Wade est travailleur et courageux mais il est entourager par des médiocres qui sont opprtunistes comme le journalistes le dit ici ce mot peut apparaitre pour son entourage eh ma trés mme Wade une question dont je n'avais jamais eu le tps et le "fit" de vous le poser POURQUOI VOUS N'AVAIS JAMIS RENDU VISITE LES VILLAGE D'ENFANTS SOS ? je suis une enfant du village mais d'aprés nos pensées c'est mme diouf la premiére dame ELISABETH qui y allait et mme Wade nous vous remercions pour les pas que vous faites pour la santé ainsi que votre cher époux Seul Dieu sait qui est meilleur mais pensons à lui et Il vous protégera

16.Posté par ledéçu le 28/02/2012 13:37 | Alerter
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c'est ton mari qui a d'abord lâché son peuple qui lui avait tout donné.
c'est ton mari qui a étouffé les compétences de notre peuple au profit de la médiocrité.
c'est ton mari qui a détruit les valeurs qui fondent notre pays.
c'est avec ton mari que les moeurs légères ont fait leur apparition.
c'est avec ton mari que nous avons eu les ministres les plus nuls de l'histoire de notre pays.
le seul point positif avec ton mari c'est qu'il a accéléré notre maturité.
TAIGN-BI GNEUWNA, AGN-BI MO DESS tu n'as encore rien vu.
le peuple dans sa grande majorité va te démontrer son dégout.
LOU WAAY RIN-DI CI LOKHOOM LAY NATHIE

17.Posté par aliou le 28/02/2012 17:04 | Alerter
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Je n'en suis pas sûr, mais n'était-ce pas Macky qui annonçait qu'il n'y aurait pas de chasse aux sorcières? Alors pourquoi pleure-tu madame, vous et votre famille n'avez rien à craindre. Seulement, il faut savoir qu'un régime présidentiel ne se transmet pas comme vous le vouliez toi, ton mari et tes enfants. Remerciez Dieu pour le moment car il se peut que les Sénégalais vous pardonnent si tel est la volonté du prochain président. Mais tous ces gens qui sont prêts à lui accorderont leurs suffrages ne seront certainement contents. D'ailleurs il faut toujours garder espoir, il y aura un second tour que ton mari pourra gagner s'il est vraiment magicien.

18.Posté par fall le 02/03/2012 13:27 | Alerter
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SE SONT DES LARMES DE CROCODILES ON S EN FOU LORSQUE SON CHIEN EST MORTS ELLE NOUS A TAXE DE TOUS LES NOMS D OISEAUX EN DISANT QUE LE SÉNÉGALAIS EST TRÈS MÉCHANT





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" J’ai pensé à une trahison, …" soutien le capitaine Moussa Dadis Camara
Dans un entretien accordé à nos confrères de L'observateur Paalga du Burkina Faso, l'ancien chef de la junte est revenu sur de nombreux détails. Les conditions de son avènement au pouvoir, ses relations avec son numéro deux, le général Sékouba Konaté, son rôle dans le massacre du 28 septembre 2009, l'actualité nationale, ... Dans cette interview, le capitaine Dadis revient sur des nombreux points

Aminata.com vous livre l'intégralité de l'entretien


Excellence Moussa Dadis Camara, la première fois que nous vous avons rencontré, c’était le 11 janvier 2009 au camp Alpha Yaya à Conakry. Depuis ce temps, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts...

• Le passé, c’est le passé...

Le 22 décembre 2008, le président Lansana Conté meurt de maladie à 18 h. Vous en êtes informé vers 22 h, et dans la foulée, vous vous emparez avec des frères d’armes du pouvoir suprême. Etiez-vous préparé à cette charge ?

• En toute sincérité, je n’avais jamais pensé à être au pouvoir. Depuis l’université jusqu’à mon incorporation dans l’armée, cette idée ne m’avait jamais effleuré l’esprit. Je faisais partie de ces contingents que feu le président Lansana Conté avait décidé de recruter pour préparer la relève dans l’armée guinéenne. En fait, à l’époque, j’avais fait aussi des tests dans des banques telles la BICIGI, la Société générale, et je devais travailler dans l’une de ces institutions... Mais le destin en a décidé autrement.

Vous avez été incorporé en 1990, période où les coups d’Etat étaient légion en Afrique. N’avez-vous pas pensé au pouvoir à ce moment ?

• Non. C’est pour cela que je parle de destin, car, avec ma spécialisation en économie et finances, j’étais préparé à travailler dans ces domaines et pas ailleurs. La preuve en est que la plupart de mes “promotionnaires” bossent dans des banques. D’ailleurs, pour la petite histoire, lorsque j’ai pris le pouvoir, j’ai nommé un ami “promotionnaire” à la Banque centrale de Guinée ; un garçon qui était brillant ; donc quand j’entrais dans l’armée, je ne pensais pas au pouvoir ; c’est le destin qui m’y a conduit.

A quel moment vous êtes-vous intéressé à la chose politique ?

• Après ma formation en Allemagne. Quand j’en suis revenu, j’ai été muté dans un contingent en Sierra Leone, et c’est à partir de là que j’ai eu de la promotion et suis revenu en Guinée. J’ai commencé à travailler à l’Intendance militaire, et compte tenu de mon caractère et de ma générosité, déjà en 2001, j’étais populaire au sein de la troupe. En 2003, j’ai opté d’aller à la formation de parachutiste-commando et de capitainerie. C’est à partir de ce moment que je me suis dit que si je maintenais ce comportement, que si je restais correct, sincère envers moi-même et les autres, je pourrais être “quelqu’un demain” ; c’est dire que la loyauté que j’avais pour le président Lansana Conté plus ma réputation au sein de l’armée faisaient que j’étais prédisposé à ce moment-là à jouer les premiers rôles en cas de vacance du pouvoir. Mais à l’époque, j’avais juré de protéger le président Lansana Conté.

Pour tout vous dire, à l’époque, j’ai eu trois occasions de déposer le président en place. A chaque fois, des hommes sont venus me dire de prendre le pouvoir, et j’ai dit non. J’étais l’un des rares hommes qui, lors des mutineries, pouvaient s’arrêter devant les mutins et leur demander de retourner dans les casernes. En 2004, je suis revenu de ma formation, et j’ai été conforté dans ma conviction qu’après le “Vieux”, je pouvais avoir un destin national.

Pourquoi en 2004, vous avez pensé au pouvoir suprême ?

J’y ai pensé parce que j’avais la réputation dont je jouissais au sein des forces armées. J’avais du monde derrière moi, à commencer par les parachutistes, les blindés, la gendarmerie, et c’est là que mes relations avec le colonel Mathurin (NDLR : un ami qui est resté fidèle) se sont raffermies. A l’époque, il était de ceux qui, lorsqu’on disait que je voulais faire un coup d’Etat, affirmaient le contraire. C’est en 2006, lors de la dernière mutinerie sous Lansana Conté, que j’ai su que je pouvais jouer ce premier rôle : ce jour-là, lorsque les militaires ont envahi le camp Samory- Touré, ils m’ont dit de prendre le pouvoir, mais j’ai répondu : quel pouvoir ? Je n’étais pas d’accord pour prendre le pouvoir sur le dos du “Vieux”, malade, et à l’époque, il risquait d’y avoir un bain de sang, je le savais. Tant que le président Conté était là, je n’allais rien faire.

A quoi est due votre popularité au sein de l’armée ? Au fait qu’étant dans les hydrocarbures, vous distribuiez bons d’essence et argent ?

• Non. Ce n’est pas simplement par le matériel qu’on gagne la confiance de la troupe. Ce n’est pas cela qui fait la force d’un homme au sein d’une armée. L’armée est un monde à part. On peut avoir les moyens, mais si on n’est pas sincère, modeste avec les hommes, c’est zéro. Car si les hommes se rendent compte qu’il y a un autre homme plus sincère, c’est à cet homme qu’ils en référeront. Ce n’est pas forcément l’argent ou le poste qui font la popularité dans une armée, mais le caractère. Parce que cette armée guinéenne avait compris que j’étais sincère, attentif à la formation et aux conditions de vie de la troupe.

J’ai abandonné le poste dont vous faites cas, qui me conférait beaucoup d’avantages pour aller en formation. Les militaires ont compris que je n’étais pas guidé par le matériel. J’ai donc perdu ce poste. Pourquoi je suis resté toujours populaire ? Parce que j’étais un homme de conviction. Beaucoup dans l’armée voulaient que je revienne à ce poste, dans les hydrocarbures, mais j’ai refusé. J’étais déjà muté à l’état-major. Mais j’avais déjà marqué la troupe, elle m’a aimé.

C’est donc pour cela que, lorsque le général Lansana Conté est décédé, la troupe s’est tournée vers moi. Je peux même vous dire que, de son vivant, le président Conté disait qu’après lui, s’il y a quelqu’un pour le remplacer, c’est bien le capitaine Dadis Camara. Et les hommes proches de lui m’ont rapporté ses propos.

Remarquez que lorsque le général Conté est mort, je me suis préparé et je suis allé au camp Alpha Yaya. Ce n’était pas sans risques, car il y avait des commandants, des colonels, des généraux, et moi, petit capitaine, osais aller au camp pour prendre le pouvoir. En l’espace de quelque temps, j’ai diffusé un communiqué sur la Radio télé guinéenne. C’est parce que j’étais sûr de moi, et surtout de la troupe.

Comment les choses se sont passées au camp Alpha Yaya dès la mort de Lansana Conté connue ?

• Je suis allé au camp, et face aux hommes, j’ai ordonné qu’on fasse un communiqué. Tout le monde a adhéré à cette idée. A ce moment, le général Sékouba Konaté n’était pas présent.

Qui dirigeait les opérations à ce moment précis ?

• C’était moi. Il faut que les gens sachent que si vous n’êtes pas souvent devant une opération militaire, vous ne pouvez pas vous imposer. A l’époque, le général Sékouba Konaté ne voulait pas, idem pour le général Toto Camara. C’est mon audace qui a prévalu.

L’histoire veut que ce soit le lieutenant (à l’époque) Claude Pivi, dit “Coplan”, qui vous ait imposé en affirmant que c’est Dadis qui sera le patron du CNDD et que quiconque s’y opposerait serait abattu. Vrai ou faux ?

• C’est exact. C’est parce qu’on a constaté la position ambiguë de certaines personnes, qui n’avaient pas travaillé comme moi, mais qui voulaient aussi de ce pouvoir que “Pivi” a proféré cette menace. Sékouba n’était pas dans la capitale. Il était à Macenta. Et si quelqu’un effectivement avait tenté quoi que ce soit contre moi, c’eût été le feu.

Quelle fut la réaction du général Sékouba Konaté ?

• Il était hésitant. En matière de pouvoir militaire, il y a le rapport de forces. Je vous le dis en toute sincérité. Face à un adversaire, si vous vous rendez compte qu’en matière de force de frappe, il est plus puissant que vous, vous allez réfléchir par 2 fois avant de l’attaquer. Le rapport de forces ce jour-là était en ma faveur : j’avais tous les parachutistes commandos de Kindia, les Rangers de Sorankonia et de Kankan, et tout le camp de Faranya, les blindés, l’infanterie ; même la gendarmerie sans compter le Bataillon du quartier général (BQG). Mes forces étaient telles que Sékouba ne pouvait rien tenter contre moi. Sékouba a été très intelligent et ne s’est pas opposé frontalement à moi.

Certaines versions font croire qu’au temps chaud du CNDD, Sékouba était tenté souvent de vous arrêter, vous et le lieutenant Pivi. Qu’en est-il exactement ?

• Bien sûr, c’est vrai. Il faut se dire la vérité, c’était son intention, mais j’ai parlé tantôt de rapport de forces. Sékouba a été intelligent, car à l’époque, s’il avait tenté quoi que ce soit contre moi, il en serait sorti perdant parce que sa force de frappe se résumait à une petite section basée à Macenta. Quand il est venu au camp et qu’il a constaté les forces qui m’étaient favorables, il s’est ravisé. Donc après, il a tissé des relations avec moi, et cela a continué. Mais il savait que j’ai su qu’il était venu au début avec des intentions. Après, nous sommes devenus des amis, car le jour de la mort du président Lansana Conté, Sékouba a été l’un de ceux qui m’ont manqué au téléphone, et je l’ai rappelé ensuite. De même que le général Toto Camara. J’ai fait de même avec le colonel Mathurin, et j’ai dit à ce dernier que c’était le jour “J”. C’est le pouvoir ou la mort, parce que si je ne prenais pas le pouvoir, c’était la mort assurée pour moi.

Bien plus tard, le général Sékouba Konaté est devenu à son tour très populaire dans l’armée comme on le verra quand il a assuré l’intérim présidentiel. Est-ce que quelque part vous n’y avez pas contribué en le présentant en public comme votre alter ego, et en l’associant à toutes vos décisions ?

• Vous savez, cela est dû à mon caractère et à mon éducation. Je ne sais pas être malhonnête. Mes amitiés sont sincères. Et avec le général Sékouba Konaté, nous étions devenus des amis. Un homme qui était venu avec de mauvaises intentions, qui n’a pas pu les mettre à exécution et qui s’est rangé ensuite derrière vous, mérite confiance. D’où ce comportement envers le général Sékouba Konaté. J’ai voulu être sincère dans mes rapports avec lui. J’ai été aussi reconnaissant envers lui, car après, on s’est coalisé et on a fait beaucoup de choses ensemble. Si par exemple au moment où j’avais décidé de faire le communiqué portant sur la naissance du CNDD, il s’était opposé, nos relations auraient été autres.

Si c’était à refaire, auriez-vous fait ce que vous avez fait ?

• L’histoire ne se répète pas. Le passé, c’est le passé, comme je l’ai déjà dit. Moi, quand j’ai confiance, j’ai confiance. Aujourd’hui, avec le processus qui se déroule dans mon pays, j’apporte mon soutien au président Alpha Condé. Je ne sais pas faire des zigzags. C’est ce que j’ai fait avec le général Lansana Conté. C’est ce qui m’a permis de prendre le pouvoir, sinon je n’étais pas l’officier le mieux formé ni le plus intelligent. Rien ne se répète, rien n’est identique dans la vie. Je ne regrette rien.

Au départ, vous aviez affirmé que vous ne resteriez pas au pouvoir, que vous êtiez venu mettre de l’ordre pour vous en aller après. Puis un jour, lors d’une adresse à Boulbinet, vous avez laissé croire que vous alliez être candidat. N’est-ce pas ce jour-là que les choses ont commencé véritablement à se gâter ?

• J’ai laissé entrevoir cela à Boulbinet, lorsque j’ai échangé avec les jeunes qui m’invitaient à me présenter à la présidentielle. Mais je ne leur ai pas dit oui, je ne leur ai pas dit non. Je voulais surtout inviter les leaders politiques à mettre de l’eau dans leur vin. Je voulais leur dire qu’ils doivent tenir compte du fait que j’ai pris le pouvoir sans effusion de sang et que je les appelle à s’organiser pour reprendre le pays en main. Je n’avais jamais dit que je voulais être candidat ; c’était des jeunes qui m’y poussaient et qui faisaient du tapage. Pourquoi certains leaders politiques s’attaquaient-ils à moi ? Donc à Boulbinet, j’ai dit que s’ils continuaient à m’acculer, je pourrais ôter la tenue et me porter candidat.

Les leaders politiques ont eu l’impression que vous vouliez les mettre au pas. Le 1er janvier 2009, le domicile de Cellou Dalein Diallo de l’UFDG a été perquisitionné. Il vous avait accusé, à l’époque, d’en être l’instigateur.

• Je n’ai jamais ordonné de fouiller le domicile de Dalein. Si vous lui posez la question aujourd’hui, il vous le confirmera. Dalein a compris après. Il est toujours vivant, il peut en témoigner. Je le protégeais au contraire, mais dans une situation comme la nôtre, il y a des brebis galeuses. L’indiscipline battait son plein dans l’armée, et même à présent, cela n’a pas totalement disparu. Vous savez qu’il y avait des gens qui s’habillaient en tenue militaire pour aller attaquer des domiciles d’honnêtes citoyens. Est-ce que si cela se passait maintenant, le président Alpha Condé pourrait être au courant de tout ? Il a beau être président, il ne peut pas tout maîtriser.

Le 26 septembre 2009, vous laissiez subodorer que vous pourrez être candidat à Labé, et, le 28 septembre, c’est l’horreur au stade éponyme. Que s’est-il passé au juste ce jour-là ?

• Je sais que les gens m’accusent de cette tragédie, parce que j’étais le président de la République et commandant en chef des forces armées. Sur le plan moral, cela se comprend. Imaginez que dans une famille, certains enfants sortent et vont agresser une autre famille. Est-ce le père de famille qui a ordonné d’aller commettre de tels actes ? Je fais cette comparaison, car ici, effectivement, en tant que chef de l’Etat, j’étais le patron de ces forces armées, je n’ai jamais ordonné d’aller massacrer des citoyens. Très sincèrement, entre Dieu et moi, lorsque j’ai appris ces massacres, je suis rentré chez moi, effondré. Je voulais même aller au stade du 28-Septembre, mais des collaborateurs m’en ont dissuadé. Je suis resté cloîtré dans ma maison, et j’ai versé des larmes. J’ai compris que la situation était grave. J’étais boulversé.

Sidya Touré, l’un des leaders des Forces vives de Guinée, soutient que vous l’avez appelé vers 1 heure du matin pour exiger le report de la manifestation au 29 septembre ; ce qui était impossible, car on était à quelques heures de l’événement. Vous confirmez cela ?

• Oui, j’ai effectivement appelé Sidya Touré. On a échangé, et il m’a dit que le report était impossible. Je n’ai rien pu dire, et il a coupé son portable. En fait, je n’ai pas pu lui parler. C’est vers 11 heures ou 12 heures que j’ai été informé que la manifestation avait tourné au drame. Cela m’a sonné comme je vous l’ai dit. J’ai pensé à une trahison.

Actuellement, des investigations judiciaires ont été menées et certains de vos proches tel le colonel Tiégboro Camara ont été épinglés par la CPI. Avec le recul, êtes-vous d’accord que certains de vos proches collaborateurs ont été mêlés à ce massacre à huis clos ?

• C’est à mes proches de répondre à cette question. Ce que je sais, c’est que ce n’est pas moi. Je n’accuse personne non plus. Mais si un jour, quelqu’un se reconnaît responsable de ce massacre, cela ne peut venir que de lui.

Vous n’avez pas eu à ordonner d’aller mater les manifestants au stade ?

• Non. Je n’ai pas donné cet ordre. Donc de nos jours, je ne peux ni incriminer quelqu’un ni douter de la sincérité de mes collaborateurs. Si je le fais, je ne serais pas sincère. Moi, je sais que je n’ai pas donné cet ordre. Si je dis le contraire, je ne serais pas sincère. J’ai été mis devant le fait accompli.

Une commission d’enquête a été mise en place, l’opposition s’est endurcie à l’époque, et finalement le 3 décembre 2009, vous avez été victime d’un attentat de la part de Toumba Diakité. Vous parlez de lui comme de “celui qui vous a trahi”. Aujourd’hui, vous dites qu’il faut que les Guinéens apportent leur soutien à Alpha Condé. Pourquoi ?

• Je le répète : je ne sais pas louvoyer. Quand je suis avec une personne, je le reste. Quand j’ai vu le programme du président Alpha Condé, j’ai trouvé que c’était un bon programme pour sortir la Guinée de l’ornière. Ce n’est pas que le président Alpha Condé m’y ait financièrement intéressé, mais qu’il est celui qui peut aujourd’hui faire avancer le pays. Lorsque j’étais au pouvoir, je peux vous dire qu’Alpha Condé était l’opposant avec qui je m’entendais le moins. Pourquoi aujourd’hui je lui apporte mon soutien ? C’est parce que, de tous les programmes, c’est le sien qui me convient.

L’on a parlé d’une promesse, d’un deal politique de l’entre-deux tours de la présidentielle : votre soutien à Alpha contre votre retour en Guinée.

• Non, non. Ce qui est important pour moi, c’est que les Guinéens sachent que je ne connais pas la trahison, qu’ils comprennent que j’ai toujours été un homme sincère. Je soutiens le président Alpha Condé par rapport à cela. Non, il n’y a pas eu cette promesse. Retourner en Guinée ? Je suis au Burkina Faso, et je m’y sens tout aussi bien. Le Faso est ma seconde patrie. Je me sens à l’aise au Burkina, peut-être même mieux qu’en Guinée, vu le contexte, car si j’étais en Guinée, je serais assailli par des problèmes multiples : politiques, doléances des parents... et je pourrais aussi gêner le pouvoir en place.

De nos jours, vous êtes toujours très populaire en Guinée, particulièrement en Guinée forestière, un bastion qui a pesé lourd dans la victoire du président Alpha Condé. Que pensez-vous des législatives qui se profilent à l’horizon ?

• Mon message est très clair : je ne suis pas changeant. Je reste égal à moi-même. Aujourd’hui, je ne peux qu’encore appeler à voter le président Alpha Condé. Pour quel intérêt j’aurais à m’opposer à lui ? D’abord, mon statut ne me le permet pas, ensuite, je me dis qu’il faut soutenir celui qui a été démocratiquement élu. Ça aurait été un autre leader que je l’aurais soutenu, si son programme est bénéfique aux Guinéens. Ça aurait été Dalein ou Sidya que j’aurais fait de même. Je ne suis pas guidé par l’argent, c’est l’intérêt supérieur de la Nation qui me guide. Si j’avais voulu avoir des milliards, je les aurais eus.

Regardez la Guinée : on est en manque de tout, eau, électricité, routes... Moi, j’avais commencé à installer tout cela, et je me dis que si on laisse le président Alpha Condé travailler, il peut faire bouger les choses. Je veux que le président Alpha Condé poursuive les projets que j’avais entamés. Je saisis l’occasion pour dire aux Guinéens des 4 régions naturelles du pays de soutenir le président Alpha Condé. J’ai aussi un droit légitime, et je l’assume. Il faut faire confiance au président Alpha Condé.

Des partis politiques se réclament toujours de vous en Guinée et espèrent votre retour...

• Oui, je sais. Mais il y a une différence entre les leaders politiques et moi. Eux, c’est la conquête du pouvoir qui les intéresse. Moi pas, je ne peux pas jouer le même rôle qu’eux ; nous n’avons pas les mêmes centres d’intérêt. Moi, je n’ai pas l’ambition aujourd’hui d’être président de l’Assemblée nationale ni d’être ministre. Non ! Mais eux, c’est leur droit d’aspirer à tout cela. Moi, je ne cherche plus le pouvoir, je soutiens le pouvoir pour qu’il pose des actes. C’est deux objectifs différents. Je reçois ici à Ouaga de nombreux leaders politiques à commencer par mon frère Dalein, et tout récemment, le jeune Moctar Diallo (NDLR : un des leaders des Forces vives de Guinée) est passé me rendre visite et me présenter ses condoléances pour le décès de mon garçon.

Vous avez de très bons rapports avec les leaders politiques guinéens ?

• Oui, j’ai de très bons rapports avec eux, à moins qu’un leader ne veuille pas me fréquenter. Je les reçois. Mais je ne fais pas la politique comme eux. Moi, je suis un ancien président, et je dois jouer un rôle positif. Aujourd’hui, je vais faire la politique avec ces leaders pour avoir quoi ? Le pouvoir ? L’argent ?

Si vous deviez porter un jugement sur cette première année du mandat du président Alpha Condé ?

D’abord, ce serait un jugement prématuré, selon moi. J’ai été président, j’ai l’expérience du pouvoir d’Etat. Le pouvoir n’est pas facile comme on le pense. Je sais les souffrances que moi, j’ai endurées, donc je suis à même de comprendre le président Alpha Condé. Je laisse d’autres faire ce jugement. Mais, pour moi, il n’a fait qu’un an, il lui en reste 4 ; dans 2 ou 3 ans, on pourra valablement le juger. Et moi, je pourrai vous donner mon point de vue sur son bilan. Pour moi, s’il y a la paix en Guinée, Alpha Condé peut réaliser de grandes choses.

Quels sont vos rapports avec le président du Faso, Blaise Compaoré ?

• Nous avons des rapports de fraternité. C’est un aîné qui m’a beaucoup inspiré. En toute sincérité, si j’ai accepté de m’incorporer dans l’armée, c’est au vu de leur époque, qui m’a beaucoup séduit. J’ai vu mon frère Blaise Compaoré et ses frères d’armes dans les journaux, Jeune Afrique par exemple, ainsi qu’à la télé...

Vous faites référence à la Révolution d’Août 83 ?

• Oui, c’est cela. J’ai été marqué par ces militaires qui, au Burkina Faso, avaient pris le pouvoir. Quand j’étais président, je demandais au grand frère Blaise de m’envoyer des cassettes de cette période chaude du Burkina Faso. Et quand j’avais le temps, je visionnais ces cassettes pour m’en inspirer. Il m’en envoyait effectivement. Blaise est une référence pour moi.

Comment vit Moussa Dadis Camara à Ouaga ?

• Vous êtes venu chez moi, vous avez vu. Je n’ai pas besoin de vous expliquer comment je vis. Je vis bien à Ouaga, les gens me respectent et je suis intégré. Je suis avec les Burkinabè. Lors des grandes cérémonies, mon grand-frère Blaise Compaoré me fait l’honneur de m’inviter (NDLR : allusion à l’investiture de Blaise le 20 décembre 2010). J’ai fait beaucoup de connaissances, avec des cadres burkinabè, la jeunesse...

Soyons plus précis : Dadis va-t-il à la chasse ? En boîte de nuit pour esquisser quelques pas de danse comme l’affirment certains ?

• (Silence). Ça, c’est ma vie privée. Mais avant tout, je suis un être humain et j’ai ma vie de citoyen. Aller à la chasse ou aller danser (rires), si cela est vrai, font partie de la vie d’un homme.

Donc vous menez une vie normale à Ouaga ?

• Exactement, je vis normalement à Ouagadougou, et si ce que les gens disent est vrai, c’est que je mène normalement ma vie ; une vie que je n’aurais pas pu mener si j’étais toujours président de la Guinée.

Sans être une grenouille de bénitier, on vous dit aussi fréquent à l’église ?

• Je vous ai dit que je mène une vie normale à Ouaga. J’ai retrouvé une nouvelle vie au Burkina Faso. D’ailleurs, si ce qu’on dit est vrai, ce n’est pas quelque chose de mauvais.

Source L'Observateur Paalga.

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