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A la suite d’une plainte d’un médecin de Gaspard Camara, la Dic démantelé un réseau de faussaires

En déposant deux faux certificats médicaux à Sagam, où il travaille comme agent de sécurité, le sieur S. M. Niang ne se doutait certainement pas que son acte qu’il croyait bénin, allait se retourner contre lui et ses complices.


Rédigé par leral.net le Mercredi 4 Janvier 2017 à 10:46 | | 0 commentaire(s)|

Pour cause, après vérification, la Sagam qui a eu des soupçons sur l’authenticités desdits documents, n’a pas hésité à contacter le médecin qui le lui a délivré. Ce dernier qui sert au centre de Gaspard Camara a aussi a confirmé qu’il s’agissait d’un faux et qu’il n’avait pas délivré ces documents au sieur Niang.

C’est ainsi que le médecin a saisi la Dic d’une plainte pour faux et usage de faux. La malchance de l’agent de sécurité, non seulement les formats de ces certificats médicaux n’étaient pas conformes aux originaux du médecin, mais il y avait aussi un problème dans les dates de délivrance.

Dans le premier document, renseigne le médecin, la date de délivrance correspond à un jour de férié et dans le second, le médecin n’a même pas travaillé, puisque cela coïncidait avec la grève de Sames. Une enquête est tout de suite ouverte par les hommes du commissaire Ibrahima Diop. Interpellé M. S. Niang n’a pas hésité à reconnaitre les faits et à citer F. Ngom, le gérant de ce cybercafé qui lui aurait confectionner les faux documents, moyennant 2000 ou 2500 F CFA.

Une révélation à la suite de laquelle les limiers ont fait une descente aux Parcelles Assainies dans le cyber en question. La perquisition a permis de mettre la main sur d’autres faux document. Et avec la saisie des unités centrales, la Dic a fait un travail avec sa cellule contre la cybercriminalité. Ce qui a permis de découvrir des relevés de notes pour quatre élèves ; un certificat de mariage de droit commun vierge et un certificat de mariage musulman, des extraits de comptes bancaires, et des attestations des diplômes de BAC, BEFEM et CFEE.

Interpelé ce dernier a reconnu que certains étaient des faux et que c’est lui qui les avait confectionnés. M. Faye, qui est le troisième interpellé dans cette affaire, dit être intervenu pour se faire délivrer un CFEE, en vue de lui faire obtenir une promotion dans son service. Les trois mis en causes ont été tous déférés au parquet ce lundi pour faux et usage de faux en écriture publique et complicité.

Source Vox Populi