« Je suis convaincu que Wade n’a plus sa raison. Tant qu’il est là avec ses fantasmes, ses lubies, il a cassé la fibre morale de ce pays avec l’argent et la corruption. Un gouvernement d’union avec Abdoulaye Wade ne mènera nulle part. Il avait une chance qu’aucun homme politique n’a eu avant lui. Qu’est ce qu’il a fait de tout ça. S’allier à lui, c’est donner un mauvais signal aux populations ». Telle est la conviction du professeur Abdoulaye Bathily quant à l’entrée de son parti dans un gouvernement d’Union nationale.
Convaincu que l’opposition a un devoir de pérenniser son union, il prône : « le pays nous interpelle aujourd’hui. Non seulement l’unité de l’opposition est devenu une nécessité. Il nous faut prendre conscience de cette demande pressante du Sénégal. Si nous voulons reconstruire économiquement ce pays, il nous faut mettre en place une équipe soudée. La question n’est pas, c’est telle équipe qui doit gouverner mais quelle plateforme doit-on mettre en place. La dynamique des Assises (nationales) a participé à préparer les esprits à l’unité. Il faut qu’on aille vers une gestion plurielle. Celui qui aura pris la responsabilité de désunir l’opposition aura une responsabilité historique face au peuple. Le leadership ne se pose plus en terme de personnes. Je suis pour le régime parlementaire. Il faut trouver de nouveaux mécanismes institutionnels, le régime présidentiel a montré ses limites ».
Analysant les dernières échéances électorales, Abdoulaye Bathily affirme : « notre pays traverse une phase particulière de son histoire. Ces élections comme celles de 2000 constituent une nouvelle phase de notre histoire. Du point de vue de mon appréciation globale, c’est qu’Abdoulaye Wade s’est employé aussitôt après son élection de détruire ce qui l’avait porté au pouvoir. Il s’est montré au pays comme un chef de bande. C’est ce comportement qui a été sanctionné. Il s’est pris comme Dieu sur terre. Il a pris l’élection de 2000 comme un chèque en blanc ».
Et de poursuivre : « nous avions dit que ces élections devaient être un référendum pour ou contre Wade. Il a mobilisé les moyens de l’Etat dans ses tournées économiques. Il s’est donc engagé dans cette élection, il a utilisé les moyens de l’Etat dans ces élections. Les gens ont été dégoûtés par le comportement de Wade. En 2000, quand nous sommes arrivés au pouvoir, les équilibres macro-économique étaient stables. Il y avait de l’argent dans les caisses. Il ne l’a pas utilisé pour améliorer les conditions de vie des populations ».
Sur la déroute de la Génération du concret, il affirme : « son projet saugrenu de porter son fils à la tête du pays est enterré. Ces gens on ne les avait jamais vus sur la scène politique. C’est une admirable leçon de bonne gouvernance qui a été administrée à ces gens là. »
« Abdoulaye Wade a pillé les caisses de l’Etat. Nous sommes revenus 25 ans en arrière. Le Sénégal est sous la surveillance des bailleurs de fonds. Il ne faut pas se faire d’illusion. Nous avons fait comprendre au peuple, que ces élections devaient être un tremplin pour sa libération. Vous voyez partout, les visages des populations sont devenus radieux depuis lundi (23 mars) », s’exclame-t-il.
Le professeur Abdoulaye Baathily poursuit : « Wade doit démissionner, car il s’est engagé dans ces élections et il a perdu. Le Général De Gaulle avait organisé un référendum pour la décentralisation, il a été battu et il a démissionné ».
Malgré les bons résultats obtenus par la Coalition Benno Siggil Senegaal le dimanche 22 mars dernier lors des élections régionales, municipales et rurales, Abdoulaye Bathily demeure pessimiste quant à la fiabilité du fichier. « Le fichier est toujours mauvais. Il n y a pas de biométrie et il a permis les votes multiples. Le fichier n’est pas fiable mais nous avons été vigilants, dans certaines zones pour éviter la fraude électorale. Il faut un nouveau fichier. Nous ne voulons plus que le ministère de l’Intérieur organise les élections. Il faut remettre le pays sur les rails. Revoir le processus de légitimation des institutions », a-t-il fait savoir.
source nettali
Convaincu que l’opposition a un devoir de pérenniser son union, il prône : « le pays nous interpelle aujourd’hui. Non seulement l’unité de l’opposition est devenu une nécessité. Il nous faut prendre conscience de cette demande pressante du Sénégal. Si nous voulons reconstruire économiquement ce pays, il nous faut mettre en place une équipe soudée. La question n’est pas, c’est telle équipe qui doit gouverner mais quelle plateforme doit-on mettre en place. La dynamique des Assises (nationales) a participé à préparer les esprits à l’unité. Il faut qu’on aille vers une gestion plurielle. Celui qui aura pris la responsabilité de désunir l’opposition aura une responsabilité historique face au peuple. Le leadership ne se pose plus en terme de personnes. Je suis pour le régime parlementaire. Il faut trouver de nouveaux mécanismes institutionnels, le régime présidentiel a montré ses limites ».
Analysant les dernières échéances électorales, Abdoulaye Bathily affirme : « notre pays traverse une phase particulière de son histoire. Ces élections comme celles de 2000 constituent une nouvelle phase de notre histoire. Du point de vue de mon appréciation globale, c’est qu’Abdoulaye Wade s’est employé aussitôt après son élection de détruire ce qui l’avait porté au pouvoir. Il s’est montré au pays comme un chef de bande. C’est ce comportement qui a été sanctionné. Il s’est pris comme Dieu sur terre. Il a pris l’élection de 2000 comme un chèque en blanc ».
Et de poursuivre : « nous avions dit que ces élections devaient être un référendum pour ou contre Wade. Il a mobilisé les moyens de l’Etat dans ses tournées économiques. Il s’est donc engagé dans cette élection, il a utilisé les moyens de l’Etat dans ces élections. Les gens ont été dégoûtés par le comportement de Wade. En 2000, quand nous sommes arrivés au pouvoir, les équilibres macro-économique étaient stables. Il y avait de l’argent dans les caisses. Il ne l’a pas utilisé pour améliorer les conditions de vie des populations ».
Sur la déroute de la Génération du concret, il affirme : « son projet saugrenu de porter son fils à la tête du pays est enterré. Ces gens on ne les avait jamais vus sur la scène politique. C’est une admirable leçon de bonne gouvernance qui a été administrée à ces gens là. »
« Abdoulaye Wade a pillé les caisses de l’Etat. Nous sommes revenus 25 ans en arrière. Le Sénégal est sous la surveillance des bailleurs de fonds. Il ne faut pas se faire d’illusion. Nous avons fait comprendre au peuple, que ces élections devaient être un tremplin pour sa libération. Vous voyez partout, les visages des populations sont devenus radieux depuis lundi (23 mars) », s’exclame-t-il.
Le professeur Abdoulaye Baathily poursuit : « Wade doit démissionner, car il s’est engagé dans ces élections et il a perdu. Le Général De Gaulle avait organisé un référendum pour la décentralisation, il a été battu et il a démissionné ».
Malgré les bons résultats obtenus par la Coalition Benno Siggil Senegaal le dimanche 22 mars dernier lors des élections régionales, municipales et rurales, Abdoulaye Bathily demeure pessimiste quant à la fiabilité du fichier. « Le fichier est toujours mauvais. Il n y a pas de biométrie et il a permis les votes multiples. Le fichier n’est pas fiable mais nous avons été vigilants, dans certaines zones pour éviter la fraude électorale. Il faut un nouveau fichier. Nous ne voulons plus que le ministère de l’Intérieur organise les élections. Il faut remettre le pays sur les rails. Revoir le processus de légitimation des institutions », a-t-il fait savoir.
source nettali